asbl ERREURS MEDICALES

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PLD (Peace, Love and Diversity)
http://www.erreurs-medicales.be/action.php


asbl ERREURS MEDICALES
Rue du Rempart des Moines 53 , 1000 Bruxelles

Téléphone : +32 (0)2 514 31 91 - Télécopie : +32 (0)2 514 29 89


Notre action
Le but premier de l’asbl ERREURS MÉDICALES est de venir en aide aux personnes s’estimant, elles-mêmes ou un de leur proche, victimes d’une erreur ou d’une faute médicale, de leur éviter au maximum les problèmes dus aux procédures souvent compliquées, de les aider à connaître la vérité et à prouver la faute si celle-ci existe et d’obtenir réparation.

Un des aspects les plus importants est l’écoute. En effet, les personnes qui viennent nous trouver ont souvent un besoin primordial de parler, d’exprimer leur problème sans être jugés. Elles déplorent pour la plupart le manque d’écoute du milieu médical et la perte de confiance qui en découle. Depuis plus de 12 ans d’existence nous ne cessons de rappeler à chaque fois que nous en avons l’occasion, que si les médecins, au lieu de nier à tout prix et d’être systématiquement sur la défensive, prenaient le temps d’écouter et surtout d’expliquer, de dialoguer de façon humaine, le contentieux pourrait se solder par un règlement à l’amiable.

Un autre aspect de notre raison d’être est le fait que nous agissons de manière concrète dans le dossier. Nous analysons les cas, nous mettons tout en œuvre pour faciliter l’accès des victimes ou ayant-droits aux dossiers médicaux en application de la loi sur le droit des patients de 2002.

Nous gérons le dossier du début à la fin en faisant le maximum pour obtenir la reconnaissance de la faute médicale, pour régler le contentieux soit à l’amiable, soit en Justice et arriver à une juste indemnisation.

Nous n’agissons que lorsque nous sommes mandatés par les personnes qui nous consultent et qui nous autorisent à effectuer toute démarche nécessaire à faire valoir leurs droits. Souvent ils s’adressent à nous en dernier recours après avoir tenté de faire valoir leurs droits par d’autres moyens (avocats, services sociaux divers).

Nous gardons le contact avec les victimes et les soutenons moralement.

Nous privilégions en général les procédures amiables, que nous prenons en charge. Pour les cas extrêmement graves nous conseillons un règlement en Justice.

Si nous ne sommes pas en mesure de traiter nous mêmes le dossier, nous informons les plaignants des possibles autres options qui s’offrent à eux.



En 2008, nous avons ouverts 219 nouveaux dossiers.

Les personnes qui se sont adressées à nous ont obtenu nos coordonnées par des sources aussi diverses que leur mutuelle, les médias, Test-Achat, d’autres victimes, le médecin traitant, un CPAS, le site Internet, …

Les erreurs médicales répertoriées par nous sont :

75% des erreurs médicales commises dans des hôpitaux, tous hôpitaux confondus.
17% des erreurs commises dans les cabinets privés (généralistes, cabinets dentaires surtout)
8% au domicile des patients (essentiellement des erreurs de diagnostique, retard dans la prise en charge de pathologies graves)
Les dossiers traités relèvent pour :

35% de fautes médicales
33% d’aléas thérapeutiques
32% d’infections nosocomiales

Les victimes d’erreurs médicales qui nous contactent, sont généralement dans un état de détresse profonde.

Ce qui ressort toujours de nos entretiens sont les points suivants :

Le manque d’explication et le manque de transparence.
Le fait que les médecins ne reconnaissent jamais l’erreur commise. En effet, même si du point de vue juridique, le fait de reconnaître sa responsabilité peut créer des problèmes avec leur assureur, les médecins pourraient cependant se conduire de façon humaine, s’excuser et s’expliquer sans aucun préjudice pour eux. Malheureusement ils le font très rarement, quasi jamais et préfèrent se retrancher derrière une attitude défensive.
D’entrée, les victimes ne revendiquent que très rarement une indemnisation. Elles désirent surtout que les médecins leur expliquent ce qui c’est passé et reconnaissent leurs fautes. Très souvent, les victimes renonceraient à toute procédure si les médecins montraient, par un comportement plus humain, leur capacité à se remettre en question.
Les victimes expriment une perte de confiance dans le corps médical, particulièrement du à l’attitude des médecins incriminés.
Les autres points qui ressortent de nos entretiens sont :

Au vu des derniers chiffres, 20.000 cas d’erreurs médicales dont 2.000 morts par an en Belgique, l’asbl est appelée à se développer.
 
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