Assa zag : la section locale du pjd demande la révocation du gouverneur

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Mrdi Mémtou Amro Maytkhes
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24 heures après les événements de Assa Zag, le bureau local du PJD publie un communiqué constatant des « événements dramatiques » au sein de la ville suite au démantèlement d’un camp de protestation organisé par la population locale demandant aux autorités publiques de procéder à "une délimitation territoriale entre les tribus Ait Oussi et les tribus Ait Nass".

Le communiqué, dont Lakome détient une copie dénonce l’utilisation par les forces de l’ordre "de balles en caoutchouc causant la mort du jeune citoyen Rachid Chine, né le 04 juillet 1995", ainsi que "les violations de domiciles, les saccages de commerce et l’absence de climat de sécurité" qui ont accompagné l’intervention policière. Le communiqué déplore également la poursuite d’affrontements entre la population et les autorités locales "malgré les appels au sang froid" lancés par plusieurs acteurs locaux dont des conseillers communaux.

Par ailleurs, le communiqué dénonce l’utilisation "excessive et injustifiée" de la force publique et tient pour responsable les parties qui ont donnée l’ordre à une telle intervention "menaçant ainsi la paix sociale dans la région". En outre, la section locale du PJD demande la révocation du gouverneur de la province d’Assa Zag "après avoir démontré ses limites dans la gestion des affaires publiques" souligne le communiqué. Pour rappel, depuis l'adoption de la nouvelle Constitution en 2011, les gouverneurs sont nommés par le roi sur proposition du gouvernement.

Le Conseil national des droits de l'homme (CNDH) a annoncé mercredi dans un communiqué avoir dépêché une commission d'enquête sur les lieux.

Assa Zag connaît depuis quelques mois des conflits tribaux sur des points d’eau que les autorités marocaines ont du mal à contenir, selon les témoignages concordants de plusieurs acteurs locaux.

http://fr.lakome.com/index.php/maro...le-du-pjd-demande-la-revocation-du-gouverneur
 

Pièces jointes

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la mère de la victime qui affirme que son fils a été tué par balle en caoutchouc. De plus, dans une vidéo relayée par de nombreux sites électroniques, elle déclare être en possession de la douille et réclame une autopsie... à l'étranger.
 
Le torchon brûle entre les habitants d'Assa Zag et les forces de l'ordre, suite à la mort du jeune Rachid Achaine.
Après les affrontements entre des manifestants et des forces de l'ordre qui se sont déroulés mardi, les autorités locales ont décrété un couvre-feu, selon des témoins cités par le site d'information Lakome.
Mardi, l'Association marocaine des droits humains (AMDH) a indiqué qu'un jeune homme a été “tué” dans des circonstances encore peu claires, lors du démantèlement par les forces de l'ordre d'un camp de tentes dressé à la suite d'un différend foncier entre tribus.
Dans la nuit de lundi à mardi, les forces de l'ordre, soutenues par des hélicoptères, “sont intervenues violemment, à l'aube, pour disperser les occupants du camp”, a affirmé l'AMDH dans un pré-rapport.
“Des balles en caoutchouc et des bombes lacrymogènes” ont été utilisées dans l'intervention contre ce camp situé près d'Assa Zag, une ville à environ 300 km au sud d'Agadir.
Dans un communiqué, les autorités locales ont toutefois “catégoriquement démenti” l'usage de balles réelles par les forces de l'ordre

Selon les autorités locales, le corps de la victime a été découvert lundi sur une avenue d'Assa Zag après avoir été touchée “par un objet tranchant au niveau du cœur”.
La famille du jeune homme affirme de son côté disposer de cartouches utilisées lors de ces heurts. Elle a demandé qu'une autopsie soit effectuée, à l'étranger, afin de déterminer les causes exactes du décès.

Source Aufaitmaroc.
 
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