salam,
très beau et triste message qui représente la réalité que j'ai lue sur face book je vous le partage parceque je pense que nous (MRE) vivons tous la même chose
Dans un contexte où la France est un pays qui n’arrive plus à comprendre la diversité de ses habitants j’aimerais vous écrire ces quelques lignes pour raconter ce moment si difficile pour bons nombres de bi-nationaux.
L’été nous rejoignons ce pays que l’on aime qui ne nous a pas vu grandir.
Nous y rattrapons tous les moments que nous n’avons pu vivre tout au long de l’année en sachant qu’il n’existe aucune application qui donne la sensation d’étreinte.
FaceTime a du bon mais il a ses limites.
Ce retour au bled nous construit depuis petit et la loi de la relativité n’y fonctionne pas car le temps passe plus vite de l’autre côté de la Méditerranée.
Nous tentons de comprendre ce qui a fait que nous sommes aussi français et pourquoi le départ d’un de nos parents a chamboulé nos vies à tout jamais.
Le bled que nous rencontrons n’est pas celui que les touristes visitent.
Je n’ai jamais fait le tour des villes impériales mais avez-vous déjà parlé jusqu’à l’appel de la première prière de politique avec un cousin?
Ces vacances n’en sont pas, elles sont juste une connexion avec soi même et surtout avec les nôtres.
Viendra ce moment si éprouvant de l’au revoir, où les membres de la famille nous demanderont de prendre soin de nous et s’inquièteront de ce qui se passe en France concernant les musulmans.
Ces étreintes se font dans un lâcher prise total.
J’ai vu des hommes et des femmes pleurer alors qu’ils sont d’une pudeur à toute épreuve.
J’ai embrassé ma Grand Mère en ayant l’inquiétude de me dire que c’est la dernière fois.
C’est ça être binational…
C’est etre partout chez soi et inquiet tout le temps.
C’est partir avec un goût éternel d’inachevé.
C’est se dire que j’aurais pu être à ma place et eux à la mienne.
Plus le temps passe et plus on pleure mesurant ceux qu’on laisse.
Je sais que bien des gens dans les prochains jours vivront ce moment si difficile, avec ce texte j’ai une pensée pour vous et les votres.
Baslama.
très beau et triste message qui représente la réalité que j'ai lue sur face book je vous le partage parceque je pense que nous (MRE) vivons tous la même chose
Dans un contexte où la France est un pays qui n’arrive plus à comprendre la diversité de ses habitants j’aimerais vous écrire ces quelques lignes pour raconter ce moment si difficile pour bons nombres de bi-nationaux.
L’été nous rejoignons ce pays que l’on aime qui ne nous a pas vu grandir.
Nous y rattrapons tous les moments que nous n’avons pu vivre tout au long de l’année en sachant qu’il n’existe aucune application qui donne la sensation d’étreinte.
FaceTime a du bon mais il a ses limites.
Ce retour au bled nous construit depuis petit et la loi de la relativité n’y fonctionne pas car le temps passe plus vite de l’autre côté de la Méditerranée.
Nous tentons de comprendre ce qui a fait que nous sommes aussi français et pourquoi le départ d’un de nos parents a chamboulé nos vies à tout jamais.
Le bled que nous rencontrons n’est pas celui que les touristes visitent.
Je n’ai jamais fait le tour des villes impériales mais avez-vous déjà parlé jusqu’à l’appel de la première prière de politique avec un cousin?
Ces vacances n’en sont pas, elles sont juste une connexion avec soi même et surtout avec les nôtres.
Viendra ce moment si éprouvant de l’au revoir, où les membres de la famille nous demanderont de prendre soin de nous et s’inquièteront de ce qui se passe en France concernant les musulmans.
Ces étreintes se font dans un lâcher prise total.
J’ai vu des hommes et des femmes pleurer alors qu’ils sont d’une pudeur à toute épreuve.
J’ai embrassé ma Grand Mère en ayant l’inquiétude de me dire que c’est la dernière fois.
C’est ça être binational…
C’est etre partout chez soi et inquiet tout le temps.
C’est partir avec un goût éternel d’inachevé.
C’est se dire que j’aurais pu être à ma place et eux à la mienne.
Plus le temps passe et plus on pleure mesurant ceux qu’on laisse.
Je sais que bien des gens dans les prochains jours vivront ce moment si difficile, avec ce texte j’ai une pensée pour vous et les votres.
Baslama.
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