Mounir8
Al 3AZ Oula KHOZ
MALARTIC, Qc - Même si son terrain est encerclé par des terres à l'abandon, même si sa maison tremble à chaque dynamitage, Ken Massé refuse de partir.
L'homme est littéralement assis sur une mine d'or. Une vraie. Et le trentenaire est déterminé à stopper un projet d'exploitation minière de plusieurs milliards de dollars dans son village de Malartic, en Abitibi-Témiscamingue, où se trouve l'une des plus grandes réserves d'or au Canada.
Dans sa bataille contre la Corporation minière Osisko, à l'initiative du projet, M. Massé n'est clairement pas le cheval sur lequel on parierait. Il n'a pas d'avocat, semble souffrir d'un trou de mémoire lorsqu'on lui demande son âge, et est constamment accompagné d'un conseiller verbomoteur supposément milliardaire vêtu d'une chemise hawaïenne tachée. Il a tout de même affirmé à La Presse Canadienne qu'il était convaincu de sortir vainqueur de sa bataille contre la minière qui veut creuser le sol de Malartic.
Sa maison est le seul obstacle dans la trajectoire que les bulldozers d'Osisko voudraient emprunter pour exploiter ce qui pourrait être la plus grande réserve d'or au pays. Depuis un an, elle demeure la seule habitation encore debout dans ce village vidé de sa population.
Des offres généreuses lui ont été faites pour acheter sa maison branlante, évaluée à 14 000 $ par la municipalité. M. Massé affirme qu'il a refusé des offres de 100 000 $, de 400 000 $, et même de 4 millions $. La minière Osisko dément avoir proposé ce dernier montant.
M. Massé affirme que sa détermination à garder sa maison est basée sur des principes l'environnement et l'avenir de Malartic plutôt que la surenchère.
Mais les jours de cet oasis dans le désert nordique pourraient être comptés. Le mois dernier, la minière montréalaise a envoyé une ordonnance d'expropriation pour tenter de l'évincer avant le début planifié de la production, en juin 2011.
Le résistant affirme pourtant qu'il ne bougera pas, même s'il doit se défendre à coups de poursuites et d'appels.
L'homme est littéralement assis sur une mine d'or. Une vraie. Et le trentenaire est déterminé à stopper un projet d'exploitation minière de plusieurs milliards de dollars dans son village de Malartic, en Abitibi-Témiscamingue, où se trouve l'une des plus grandes réserves d'or au Canada.
Dans sa bataille contre la Corporation minière Osisko, à l'initiative du projet, M. Massé n'est clairement pas le cheval sur lequel on parierait. Il n'a pas d'avocat, semble souffrir d'un trou de mémoire lorsqu'on lui demande son âge, et est constamment accompagné d'un conseiller verbomoteur supposément milliardaire vêtu d'une chemise hawaïenne tachée. Il a tout de même affirmé à La Presse Canadienne qu'il était convaincu de sortir vainqueur de sa bataille contre la minière qui veut creuser le sol de Malartic.
Sa maison est le seul obstacle dans la trajectoire que les bulldozers d'Osisko voudraient emprunter pour exploiter ce qui pourrait être la plus grande réserve d'or au pays. Depuis un an, elle demeure la seule habitation encore debout dans ce village vidé de sa population.
Des offres généreuses lui ont été faites pour acheter sa maison branlante, évaluée à 14 000 $ par la municipalité. M. Massé affirme qu'il a refusé des offres de 100 000 $, de 400 000 $, et même de 4 millions $. La minière Osisko dément avoir proposé ce dernier montant.
M. Massé affirme que sa détermination à garder sa maison est basée sur des principes l'environnement et l'avenir de Malartic plutôt que la surenchère.
Mais les jours de cet oasis dans le désert nordique pourraient être comptés. Le mois dernier, la minière montréalaise a envoyé une ordonnance d'expropriation pour tenter de l'évincer avant le début planifié de la production, en juin 2011.
Le résistant affirme pourtant qu'il ne bougera pas, même s'il doit se défendre à coups de poursuites et d'appels.