Assurances : les résiliations de contrats bientôt simplifiées
Bientôt il sera possible de mettre fin plus facilement aux contrats d’assurances. Un moyen de profiter sans attendre de meilleurs prix ou pour le même tarif d’une meilleure couverture.
Une petite révolution s’apprête à frapper le monde de l’assurance. Le projet de loi Hamon, en cours d’examen au Parlement, offrira bientôt la possibilité à tout un chacun de mettre fin plus simplement à son contrat. Une fois une première année d’engagement écoulée, l’assuré pourra résilier quand il le désire en donnant un simple préavis d’un mois.
Pour rappel, les contrats annuels sont aujourd’hui reconduits tacitement, à charge pour l’assureur de rappeler à son souscripteur, à chaque date anniversaire, qu’il peut y mettre fin en respectant un préavis de deux mois.
Les contrats concernés
Un fois la loi définitivement adoptée, un décret précisera la liste exacte des contrats concernés. Les assurances automobile, moto, les multirisques habitation seront à coup sûr concernées. Devraient être également visées :
les assurances dites affinitaires, c’est-à-dire liées à un produit (notamment les assurances téléphones mobiles, ordinateurs portables, les extensions de garantie des appareils ménagers ou hi-fi…).
En revanche, la question reste posée pour les assurances emprunteurs liées à un crédit. Et les assurances santé ne figureront pas dans le texte.
Quel impact sur les prix ?
En attendant, les comparateurs d’assurance se frottent déjà les mains.
Pour Sylvain Pasquier, directeur général du comparateur en ligne Misterassur.com, ces assouplissements vont garantir une meilleure fluidité du marché : « souvent, les assurés comparent, trouvent une offre qui les intéresse mais ne peuvent pas souscrire car ils sont engagés pour plusieurs mois. Quand l’échéance arrive, ils ne sont plus dans la dynamique de changer. Avec la nouvelle loi, les comparateurs amélioreront certainement leur taux de transformation et les assurés profiteront à coup sûr de meilleurs tarifs ou d’une meilleur couverture pour le même prix ».
Pour fidéliser leurs clients en place, certains assureurs seront aussi peut être tentés de réduire leurs marges et d’assouplir leurs tarifs. Toutefois il ne faut pas s’attendre à un big bang tarifaire, préviennent les professionnels. « Concernant l’assurance auto, les marges sont déjà faibles et pour la MRH, elles varient en fonction des catastrophes naturelles, plus importantes quand tout va bien mais plus faibles, les mauvaises années. On ne voit donc pas comment on peut fortement baisser les prix de ces produits à moins de vendre à perte », prévient Jean-Luc de Boissieu, secrétaire général du Groupement des entreprises mutuelles d'assurance
Chantal Masson
tant mieux,
mam
Bientôt il sera possible de mettre fin plus facilement aux contrats d’assurances. Un moyen de profiter sans attendre de meilleurs prix ou pour le même tarif d’une meilleure couverture.
Une petite révolution s’apprête à frapper le monde de l’assurance. Le projet de loi Hamon, en cours d’examen au Parlement, offrira bientôt la possibilité à tout un chacun de mettre fin plus simplement à son contrat. Une fois une première année d’engagement écoulée, l’assuré pourra résilier quand il le désire en donnant un simple préavis d’un mois.
Pour rappel, les contrats annuels sont aujourd’hui reconduits tacitement, à charge pour l’assureur de rappeler à son souscripteur, à chaque date anniversaire, qu’il peut y mettre fin en respectant un préavis de deux mois.
Les contrats concernés
Un fois la loi définitivement adoptée, un décret précisera la liste exacte des contrats concernés. Les assurances automobile, moto, les multirisques habitation seront à coup sûr concernées. Devraient être également visées :
les assurances dites affinitaires, c’est-à-dire liées à un produit (notamment les assurances téléphones mobiles, ordinateurs portables, les extensions de garantie des appareils ménagers ou hi-fi…).
En revanche, la question reste posée pour les assurances emprunteurs liées à un crédit. Et les assurances santé ne figureront pas dans le texte.
Quel impact sur les prix ?
En attendant, les comparateurs d’assurance se frottent déjà les mains.
Pour Sylvain Pasquier, directeur général du comparateur en ligne Misterassur.com, ces assouplissements vont garantir une meilleure fluidité du marché : « souvent, les assurés comparent, trouvent une offre qui les intéresse mais ne peuvent pas souscrire car ils sont engagés pour plusieurs mois. Quand l’échéance arrive, ils ne sont plus dans la dynamique de changer. Avec la nouvelle loi, les comparateurs amélioreront certainement leur taux de transformation et les assurés profiteront à coup sûr de meilleurs tarifs ou d’une meilleur couverture pour le même prix ».
Pour fidéliser leurs clients en place, certains assureurs seront aussi peut être tentés de réduire leurs marges et d’assouplir leurs tarifs. Toutefois il ne faut pas s’attendre à un big bang tarifaire, préviennent les professionnels. « Concernant l’assurance auto, les marges sont déjà faibles et pour la MRH, elles varient en fonction des catastrophes naturelles, plus importantes quand tout va bien mais plus faibles, les mauvaises années. On ne voit donc pas comment on peut fortement baisser les prix de ces produits à moins de vendre à perte », prévient Jean-Luc de Boissieu, secrétaire général du Groupement des entreprises mutuelles d'assurance
Chantal Masson
tant mieux,
mam