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De nombreuses études montrent aussi le potentiel irritant des sels d’aluminium. Pour l’heure, aucune d’entre elles ne prouve une quelconque relation entre le cancer du sein chez la femme et le sel d’aluminium, même si de fortes suspicions existent : notamment, dans 80% des cas, la tumeur (du cancer du sein) se trouve juste à côté du creux de l’aisselle.
En 2016, le professeur André-Pascal Sappino et le docteur Stefano Mandriota, oncologue et chercheur suisses, publient une étude dans l'International Journal of Cancer, dans laquelle, ils affirment que, chez la souris, les sels d'aluminium peuvent provoquer des tumeurs. Néanmoins, celle-ci n'apporte pas la preuve formelle de la toxicité de cette substance pour l’humain.
On sait toutefois que ce type de sel franchit les barrières de la peau, pour ensuite se retrouver dans différents organes comme le cerveau et en particulier l’hippocampe.
En 2011, l'Afssaps (aujourd'hui ANSM) proposait une restriction de la concentration en aluminium à 0,6 % (soit 2% en chlorohydrate d’aluminium) dans les produits anti-transpirants ou déodorants
- Cette proposition n'a jamais été suivie par l'Europe.
Les anti-transpirants peuvent donc contenir des concentrations importantes de chlorohydrate d’aluminium (de 15 à 20%). Il faut donc se méfier des formules qui garantissent une protection de 72 heures voire plus :
plus cette période est longue et plus la concentration en sel d’aluminium est importante.
De plus, comme l’Afssaps le recommandait en 2011, il faut veiller à ne pas utiliser de sel d’aluminium sur une peau lésée, fraichement rasée ou épilée.
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