Non, ce n'est pas ce que j'ai dit. J'ai dit que les races humaines n'existaient pas. Et un "groupe génétique" n'est pas une race. D'où l'intérêt d'utiliser le bon mot avec la bonne définition dans le bon contexte.
Vaut mieux faire rire en quotant des articles ou des passages d'articles pour illustrer ses propos plutôt que de s'exprimer dans un français et un vocabulaire très pauvre en refusant de répondre aux questions des autres.
Et bien, imagine que je sois aveugle. Comment tu me décris cette différence au niveau génétique ?
Ce genre de cartes permet de montrer des mouvements d'ethnies. Pas des mouvements "génétiques".
Il n'y a rien, en génétique, qui distingue un être humain d'un autre au point de pouvoir en faire deux groupes distincts séparés.
Comment et sur quels critères exactement ? C'est ma question de puis le début quand même. Ca fait 10 pages que je te la poses, tu comptes y répondre un jour ?
Mais si l’on choisit les mille Snips les plus variables, la distinction est très nette, et l’on voit apparaître une branche « européenne », une branche « asiatique » qui mélange Japonais et Chinois, et une branche « africaine ».
Une analyse sophistiquée (bien plus complexe que les « \nPrincipe de l'empreinte g\u00e9n\u00e9tique
\nMalgr\u00e9 une homologie de leur ADN tr\u00e8s forte entre tous les \u00eatres humains, des s\u00e9quences...","url":"magazines\/sante\/infos\/dico\/d\/genetique-empreinte-genetique-9078\/","contentid":"9078","cropped":true,"imagetag":"","matchindex":"\u221e67462dc49f2f58ea71efb45afc63ef58\u221e","matchcontent":"empreintes g\u00e9n\u00e9tiques"}" fs:xt:clicktype="N" fs:xt:clickname="clic-content::definition::9078-Empreinte-genetique">empreintes génétiques pratiquées en recherche de paternité ou en criminologie)
permet donc bel et bien de rattacher l’ADN d’une personne à un groupe d’ascendance.
On peut aussi choisir les Snips les plus caractéristiques des populations d’origine et les employer pour étudier les populations actuelles. Une telle étude, pratiquée sur des citoyens Nord-américains dont la « race », répertoriée lors des recensements, est auto déclarée (c’est-à-dire que chaque personne coche elle-même la case de son choix sur le formulaire de recensement), est présentée sur le triangle suivant :
Ici les trois populations de référence qui définissent les Snips employés sont africaine, européenne et amérindienne. Elles définissent les trois sommets du triangle. Les personnes dont l’ADN a été analysé se déclarent « Afro-américaines » (cercles rouges), « Blanches » (croix bleues) ou « Hispaniques » (croix vertes) (voir le formulaire de recensement ci-dessous). Chaque point représente un individu, positionné dans le triangle en fonction de la proximité de son ADN avec les trois références.
On voit que les « Blancs » forment un groupe assez compact, proche de la population européenne de référence. Les Afro-américains, par contre, se répartissent tout au long de la base du triangle, une partie d’entre eux étant plus proche des Européens que des Africains : cela correspond au fait que pendant longtemps aux Etats-Unis tout individu ayant ne serait-ce qu’un ancêtre Noir était répertorié comme Noir. Cette contrainte n’existe plus aujourd’hui puisque la race est autodéclarée, mais il en reste des traces…
Quant aux « hispaniques », ils ont clairement une ascendance mixte, européenne et amérindienne, dans des proportions variables. Cela correspond au métissage important ayant eu lieu au Mexique, qui est généralement leur pays d’origine.
En somme, on voit que l’ADN (moyennant une analyse très détaillée) permet de rattacher une personne à un (ou plusieurs) groupes ancestraux, et que ces groupes ancestraux coïncident grosso modo avec les grandes origines géographiques. Ces groupes ne sont pas exclusifs, et les ascendances mixtes sont très fréquentes (voir le triangle). Evidemment, ces groupements n’impliquent aucune hiérarchie…
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