Le procès de l'attaque du RER D par des adolescents en gare de Grigny dans l'Essonne s'est soldé mardi soir par des avertissements et des condamnations à du sursis, loin du tourbillon médiatique et politique que cette affaire avait suscité.
Cinq jeunes ont été condamnés à des peines de prison avec sursis dont trois à 10 mois, les autres ont reçu de la part du tribunal des avertissements solennels, une mesure de protection judiciaire ou 70 heures de travaux d'intérêt général (TIG). Un seul prévenu parmi les onze jeunes âgés de 15 à 17 ans a été relaxé.
Quelques heures plus tôt, le parquet avait requis des peines bien plus lourdes allant de 12 à 24 mois avec, pour certaines d'entre elles, de la prison ferme allant de trois à six mois.
L'un des avocats de la défense, Me Laurent Caruso, s'est dit à l'issue du jugement "rassuré qu'un tribunal soit capable de trouver la conséquence d'un dossier qui n'apporte pas de preuves".
Trois attaques étaient reprochées à ces adolescents qui habitent la cité sensible de Grigny 2: les 13, 15 et surtout celle du 16 mars, parfois décrite dans les médias comme une "attaque de diligence". Au cours de celle-ci, qui s'était déroulée peu avant 23h, une vingtaine de jeunes gens aux visages dissimulés derrière des écharpes ou des capuches avaient pris d'assaut, à la gare de Grigny, plusieurs rames d'un RER D. Ils avaient rançonné les passagers, contraints de leur remettre téléphones portables, portefeuilles et sacs à main. Certains avaient été frappés, mais il n'y avait pas eu de blessé grave.
Valls critiqué après l'attaque
Le modus operandi de l'attaque avait suscité une vaste polémique sur l'insécurité dans les transports en Ile-de-France et provoqué une avalanche de réactions politiques ainsi que deux déplacements de Manuel Valls, longtemps élu de la circonscription voisine d'Evry, également desservie par le RER D.
Cinq jeunes ont été condamnés à des peines de prison avec sursis dont trois à 10 mois, les autres ont reçu de la part du tribunal des avertissements solennels, une mesure de protection judiciaire ou 70 heures de travaux d'intérêt général (TIG). Un seul prévenu parmi les onze jeunes âgés de 15 à 17 ans a été relaxé.
Quelques heures plus tôt, le parquet avait requis des peines bien plus lourdes allant de 12 à 24 mois avec, pour certaines d'entre elles, de la prison ferme allant de trois à six mois.
L'un des avocats de la défense, Me Laurent Caruso, s'est dit à l'issue du jugement "rassuré qu'un tribunal soit capable de trouver la conséquence d'un dossier qui n'apporte pas de preuves".
Trois attaques étaient reprochées à ces adolescents qui habitent la cité sensible de Grigny 2: les 13, 15 et surtout celle du 16 mars, parfois décrite dans les médias comme une "attaque de diligence". Au cours de celle-ci, qui s'était déroulée peu avant 23h, une vingtaine de jeunes gens aux visages dissimulés derrière des écharpes ou des capuches avaient pris d'assaut, à la gare de Grigny, plusieurs rames d'un RER D. Ils avaient rançonné les passagers, contraints de leur remettre téléphones portables, portefeuilles et sacs à main. Certains avaient été frappés, mais il n'y avait pas eu de blessé grave.
Valls critiqué après l'attaque
Le modus operandi de l'attaque avait suscité une vaste polémique sur l'insécurité dans les transports en Ile-de-France et provoqué une avalanche de réactions politiques ainsi que deux déplacements de Manuel Valls, longtemps élu de la circonscription voisine d'Evry, également desservie par le RER D.