Le journaliste Philippe Cohen-Grillet était l'invité d'Emmanuel Faux, dans "C'est arrivé demain", pour parler de son livre-enquête Nos années de plomb : du Caire au Bataclan, autopsie d'un désastre.
Les attentats du 13-Novembre auraient-ils pu être évités ? C'est la question que l'on se pose à la lecture de l'ouvrage Nos années de plomb : du Caire au Bataclan, autopsie d'un désastre, de Philippe Cohen-Grillet. Invité dominical d'Emmanuel Faux dans "C'est arrivé demain", sur Europe 1, ce spécialiste du terrorisme, qui avait déjà publié des articles sur le sujet, estime que la justice a ignoré les menaces, n'a pas exploité certains indices. Et parle de "mensonge d'état".
Alors que cela fera bientôt un an que la France a été frappée à Paris et à Saint-Denis, cette contre-enquête égratigne sans concession la posture des autorités françaises. "Non seulement elles ont menti, mais elles continuent à mentir. On est dans un déni total. Ce n'est pas une affirmation en l'air, car c'est une affirmation grave. Je le démontre, dans le livre, preuves et documents à l'appui", charge Philippe Cohen-Grillet.
"J'essaie d'amener le lecteur dans le bureau du juge d'instruction, au cœur de la lutte antiterroriste", explique-t-il pour éclairer sa démarche.
L'attentat du Caire, point de départ. Pour lui, le premier acte de l'attaque du Bataclan remonte à une autre attaque terroriste ayant frappé le Caire, le 22 février 2009, et durant laquelle une lycéenne française perdra la vie. "Immédiatement après l'attentat du Caire, les autorités égyptiennes ont arrêté sept personnes", rappelle-t-il. Parmi elles, une Française et un Belgo-tunisien, Farouk Ben Abbes.
Celui-ci avoue "très vite aux policiers égyptiens qu'il prépare un autre attentat, cette fois sur le sol français, contre le Bataclan, au motif que celui-ci appartenait à des juifs". Les Egyptiens transmettent immédiatement l'information aux Français, qui ouvrent une enquête préliminaire, puis une instruction. Ben Abbes est extradé, puis incarcéré pendant 16 mois. Aujourd'hui âgé de 31 ans, il demeure assigné à résidence et vit dans le quartier de la Reynerie, à Toulouse.
Les attentats du 13-Novembre auraient-ils pu être évités ? C'est la question que l'on se pose à la lecture de l'ouvrage Nos années de plomb : du Caire au Bataclan, autopsie d'un désastre, de Philippe Cohen-Grillet. Invité dominical d'Emmanuel Faux dans "C'est arrivé demain", sur Europe 1, ce spécialiste du terrorisme, qui avait déjà publié des articles sur le sujet, estime que la justice a ignoré les menaces, n'a pas exploité certains indices. Et parle de "mensonge d'état".
Alors que cela fera bientôt un an que la France a été frappée à Paris et à Saint-Denis, cette contre-enquête égratigne sans concession la posture des autorités françaises. "Non seulement elles ont menti, mais elles continuent à mentir. On est dans un déni total. Ce n'est pas une affirmation en l'air, car c'est une affirmation grave. Je le démontre, dans le livre, preuves et documents à l'appui", charge Philippe Cohen-Grillet.
"J'essaie d'amener le lecteur dans le bureau du juge d'instruction, au cœur de la lutte antiterroriste", explique-t-il pour éclairer sa démarche.
L'attentat du Caire, point de départ. Pour lui, le premier acte de l'attaque du Bataclan remonte à une autre attaque terroriste ayant frappé le Caire, le 22 février 2009, et durant laquelle une lycéenne française perdra la vie. "Immédiatement après l'attentat du Caire, les autorités égyptiennes ont arrêté sept personnes", rappelle-t-il. Parmi elles, une Française et un Belgo-tunisien, Farouk Ben Abbes.
Celui-ci avoue "très vite aux policiers égyptiens qu'il prépare un autre attentat, cette fois sur le sol français, contre le Bataclan, au motif que celui-ci appartenait à des juifs". Les Egyptiens transmettent immédiatement l'information aux Français, qui ouvrent une enquête préliminaire, puis une instruction. Ben Abbes est extradé, puis incarcéré pendant 16 mois. Aujourd'hui âgé de 31 ans, il demeure assigné à résidence et vit dans le quartier de la Reynerie, à Toulouse.