Les adolescents de plus en plus victimes des dérives du "sexting!!!
C'est une pratique à peu près aussi vieille que l'apparition
des appareils photo sur les téléphones portables.
Elle aurait pu se limiter à un simple jeu coquin entre adultes consentants.
Mais l'envoi d'images à caractère sexuel d'un téléphone portable à un autre se développe désormais chez les adolescents.
Or ce que les Anglo-Saxons désignent par le terme de
"sexting" - dérivé du mot "texting" pour les messages écrits
- a également ses dérives, et celles-ci n'épargnent pas les mineurs
Au départ, il y a souvent un simple jeu amoureux.
"Ça commence généralement par une demande du partenaire,
garçon ou fille, de déshabillage devant une Webcam ou un téléphone portable",
explique Dominique Delorme, chef de projet de l'association E-enfance,
particulièrement vigilant sur les rapports des jeunes à Internet.
"Mais, après, cela va crescendo et on se retrouve vite dans des situations de chantage, note-t-il.
L'autre peut en vouloir plus et menacer de diffuser les images si le partenaire refuse de filmer des scènes de caresses ou de masturbation
Quand les auteurs du chantage s'exécutent, les images se retrouvent
généralement sur les sites les plus fréquentés de la Toile :
MySpace, YouTube, Facebook...
En outre, il existe déjà des sites expressément conçus pour se "venger de son ex".
Les maîtres chanteurs peuvent tout à la fois être des amoureux malveillants,
des amants déçus ou des camarades de classe à qui l'adolescent,
se sentant en confiance, a transmis ses images compromettantes.
Aux Etats-Unis, la situation a tourné au drame, en 2008,
quand une jolie blonde de 18 ans, Jessica Logan, s'est pendue après
que son petit ami, avec qui elle avait rompu, eut diffusé à ses camarades de classe des images d'elle dénudée.
Suite à cette malveillance, la jeune fille était sans cesse harcelée,
insultée par les autres élèves, et n'osait plus se rendre au lycée.
Accablée, deux mois avant sa mort, elle avait accepté de participer à une émission de télévision pour prévenir des dangers du sexting.
Dans les pays anglo-saxons, le phénomène suscite
en effet de vifs débats et une importante littérature.
Selon une étude menée au Royaume-Uni, publiée début août,
38 % des jeunes Anglais de moins de 18 ans auraient
déjà reçu une image sexuelle. Cette année,
l'Etat australien a pour sa part mis en place une campagne
de sensibilisation à destination des adolescents sur les dangers du sexting.
En 2008, en France, le ministère de l'intérieur a inauguré une ligne téléphonique -
"net-enfance-famille" -
spécialement conçue pour répondre aux questions que peuvent
se poser enfants ou parents sur Internet, le téléphone mobile et les jeux vidéo.
Aujourd'hui, Dominique Delorme , qui gère aussi cette ligne, estime qu'environ
6 % des appels concernent des dérives liées au sexting.
"Souvent, ce sont des parents inquiets qui appellent parce
qu'ils tombent de l'armoire en découvrant le contenu du portable
de leurs fils ou de leurs filles", raconte-t-il.
Récemment, il a eu à gérer le cas délicat d'adolescentes qui s'échangeaient
via leur téléphone portable les images de leurs ébats sexuels avec leurs petits amis respectifs pour vanter leurs performances.
Les images ont commencé à circuler dans leur établissement scolaire,
et ce n'est que quand le directeur d'établissement est tombé dessus que la diffusion a été enrayée.
En 2007, une mésaventure similaire est arrivée à la nageuse Laure Manaudou,
lorsque des photos d'elle nue sous la douche se sont retrouvées
sur la Toile du fait de la malveillance de son ex-petit ami.
C'est une pratique à peu près aussi vieille que l'apparition
des appareils photo sur les téléphones portables.
Elle aurait pu se limiter à un simple jeu coquin entre adultes consentants.
Mais l'envoi d'images à caractère sexuel d'un téléphone portable à un autre se développe désormais chez les adolescents.
Or ce que les Anglo-Saxons désignent par le terme de
"sexting" - dérivé du mot "texting" pour les messages écrits
- a également ses dérives, et celles-ci n'épargnent pas les mineurs
Au départ, il y a souvent un simple jeu amoureux.
"Ça commence généralement par une demande du partenaire,
garçon ou fille, de déshabillage devant une Webcam ou un téléphone portable",
explique Dominique Delorme, chef de projet de l'association E-enfance,
particulièrement vigilant sur les rapports des jeunes à Internet.
"Mais, après, cela va crescendo et on se retrouve vite dans des situations de chantage, note-t-il.
L'autre peut en vouloir plus et menacer de diffuser les images si le partenaire refuse de filmer des scènes de caresses ou de masturbation
Quand les auteurs du chantage s'exécutent, les images se retrouvent
généralement sur les sites les plus fréquentés de la Toile :
MySpace, YouTube, Facebook...
En outre, il existe déjà des sites expressément conçus pour se "venger de son ex".
Les maîtres chanteurs peuvent tout à la fois être des amoureux malveillants,
des amants déçus ou des camarades de classe à qui l'adolescent,
se sentant en confiance, a transmis ses images compromettantes.
Aux Etats-Unis, la situation a tourné au drame, en 2008,
quand une jolie blonde de 18 ans, Jessica Logan, s'est pendue après
que son petit ami, avec qui elle avait rompu, eut diffusé à ses camarades de classe des images d'elle dénudée.
Suite à cette malveillance, la jeune fille était sans cesse harcelée,
insultée par les autres élèves, et n'osait plus se rendre au lycée.
Accablée, deux mois avant sa mort, elle avait accepté de participer à une émission de télévision pour prévenir des dangers du sexting.
Dans les pays anglo-saxons, le phénomène suscite
en effet de vifs débats et une importante littérature.
Selon une étude menée au Royaume-Uni, publiée début août,
38 % des jeunes Anglais de moins de 18 ans auraient
déjà reçu une image sexuelle. Cette année,
l'Etat australien a pour sa part mis en place une campagne
de sensibilisation à destination des adolescents sur les dangers du sexting.
En 2008, en France, le ministère de l'intérieur a inauguré une ligne téléphonique -
"net-enfance-famille" -
spécialement conçue pour répondre aux questions que peuvent
se poser enfants ou parents sur Internet, le téléphone mobile et les jeux vidéo.
Aujourd'hui, Dominique Delorme , qui gère aussi cette ligne, estime qu'environ
6 % des appels concernent des dérives liées au sexting.
"Souvent, ce sont des parents inquiets qui appellent parce
qu'ils tombent de l'armoire en découvrant le contenu du portable
de leurs fils ou de leurs filles", raconte-t-il.
Récemment, il a eu à gérer le cas délicat d'adolescentes qui s'échangeaient
via leur téléphone portable les images de leurs ébats sexuels avec leurs petits amis respectifs pour vanter leurs performances.
Les images ont commencé à circuler dans leur établissement scolaire,
et ce n'est que quand le directeur d'établissement est tombé dessus que la diffusion a été enrayée.
En 2007, une mésaventure similaire est arrivée à la nageuse Laure Manaudou,
lorsque des photos d'elle nue sous la douche se sont retrouvées
sur la Toile du fait de la malveillance de son ex-petit ami.