INTERNATIONAL - Vent de panique. Le puissant cyclone Remal a atteint ce dimanche 26 mai les côtes du Bangladesh, alors qu’au moins un million de personnes ont fui pour trouver refuge à l’intérieur des terres.
« Nous avons jusqu’à présent enregistré des vitesses de vent maximales de 90 km/h, mais elles pourraient s’accélérer », a déclaré Azizur Rahman, directeur du département météorologique du Bangladesh. Au plus fort du passage du cyclone, la vitesse du vent a atteint jusqu’à 111 km/h, a indiqué à l’AFP un haut responsable du service de météorologie bangladais
Lundi matin, le cyclone avait déjà détruit plus de 30 000 foyers et endommagé des dizaines de milliers d’autres, selon de hauts responsables locaux. Le premier bilan évoque la mort de dix personnes, « écrasées dans l’effondrement de maisons ou de murs ». Lundi après-midi, le cyclone s’est changé en tempête, mais les vents et la pluie continuent de balayer la côte, provoquant notamment des coupures d’électricité pour12,5 millions de personnes.
« Le cyclone pourrait déclencher une onde de tempête pouvant s’élever jusqu’à quatre mètres au-dessus de la marée normale, ce qui est potentiellement dangereux », a alerté, de son côté, un haut responsable du service de météorologie, Muhammad Abul Kalam Mallik. Or, la plupart des zones côtières du Bangladesh se situent à un ou deux mètres au-dessus du niveau de la mer.
Les autorités du Bangladesh ont donc élevé à son maximum le niveau d’alerte cyclonique, avertissant les pêcheurs de ne pas aller en mer et déclenchant un ordre d’évacuation pour ceux qui se trouvent dans les zones vulnérables.
Le gouvernement du pays a également mobilisé des dizaines de milliers de volontaires pour alerter la population du danger et quelque 4 000 abris anticycloniques ont été préparés le long de la côte du pays, dans la baie du Bengale.
À ce stade, au moins 800 000 Bangladais ont fui la côte du pays et plus de 150 000 personnes en Inde se sont retranchées loin de la mer, quittant la région forestière des Sundarbans où le Gange, le Brahmapoutre et le Meghna se jettent dans le Golfe du Bengale.
Outre les villageois et les pêcheurs, de nombreux centres à plusieurs étages disposent d’un espace pour abriter bétail, buffles et chèvres, ainsi que les animaux de compagnie.
« Nous avons jusqu’à présent enregistré des vitesses de vent maximales de 90 km/h, mais elles pourraient s’accélérer », a déclaré Azizur Rahman, directeur du département météorologique du Bangladesh. Au plus fort du passage du cyclone, la vitesse du vent a atteint jusqu’à 111 km/h, a indiqué à l’AFP un haut responsable du service de météorologie bangladais
Lundi matin, le cyclone avait déjà détruit plus de 30 000 foyers et endommagé des dizaines de milliers d’autres, selon de hauts responsables locaux. Le premier bilan évoque la mort de dix personnes, « écrasées dans l’effondrement de maisons ou de murs ». Lundi après-midi, le cyclone s’est changé en tempête, mais les vents et la pluie continuent de balayer la côte, provoquant notamment des coupures d’électricité pour12,5 millions de personnes.
Une « onde de tempête »
« Le cyclone pourrait déclencher une onde de tempête pouvant s’élever jusqu’à quatre mètres au-dessus de la marée normale, ce qui est potentiellement dangereux », a alerté, de son côté, un haut responsable du service de météorologie, Muhammad Abul Kalam Mallik. Or, la plupart des zones côtières du Bangladesh se situent à un ou deux mètres au-dessus du niveau de la mer.
Les autorités du Bangladesh ont donc élevé à son maximum le niveau d’alerte cyclonique, avertissant les pêcheurs de ne pas aller en mer et déclenchant un ordre d’évacuation pour ceux qui se trouvent dans les zones vulnérables.
Le gouvernement du pays a également mobilisé des dizaines de milliers de volontaires pour alerter la population du danger et quelque 4 000 abris anticycloniques ont été préparés le long de la côte du pays, dans la baie du Bengale.
À ce stade, au moins 800 000 Bangladais ont fui la côte du pays et plus de 150 000 personnes en Inde se sont retranchées loin de la mer, quittant la région forestière des Sundarbans où le Gange, le Brahmapoutre et le Meghna se jettent dans le Golfe du Bengale.
Ports et plages fermés
« Nous sommes terrifiés », a déclaré Yusuf Fakir, un pêcheur de 35 ans de Kuakata, une ville située à l’extrême sud du Bangladesh, juste sur la route prévue de la tempête. Il a envoyé sa femme et ses enfants chez un parent à l’intérieur des terres. Lui reste pour protéger leurs biens.Outre les villageois et les pêcheurs, de nombreux centres à plusieurs étages disposent d’un espace pour abriter bétail, buffles et chèvres, ainsi que les animaux de compagnie.