Au Brésil, le bilan du cyclone s’élève à au moins 31 morts

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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De nouvelles précipitations sont attendues dans le Rio Grande do Sul, déjà touché par des pluies torrentielles en début de semaine. Selon le gouverneur de cet Etat du sud du pays, la région vit « le pire événement climatique de son histoire ».

Les habitants du Rio Grande do Sul, dans le sud du Brésil, retiennent leur souffle. Alors que de nombreuses personnes, pas encore secourues, ont trouvé refuge sur le toit de leur maison pour échapper aux inondations, de nouvelles pluies sont attendues dans cet Etat. Le cyclone qui a frappé la région en début de semaine a fait au moins 31 morts, selon le dernier bilan des autorités locales, mercredi 6 septembre.

« L’eau est montée très vite, je n’ai pas eu le temps de sauver quoi que ce soit, j’ai tout perdu », raconte à l’Agence France-Presse (AFP) Paulo Roberto Neto Vargas, un habitant de 39 ans de Roca Sales, où six corps ont été retrouvés par les pompiers. « J’ai entendu des cris, des appels au secours (…), mon voisin avait de l’eau jusqu’au cou », poursuit-il.


Les précipitations exceptionnelles et les vents violents de ces derniers jours ont provoqué d’énormes dégâts et de nombreuses localités ont été littéralement submergées par les inondations. Des dizaines de pompiers et de policiers sont mobilisés pour des opérations de secours dans des conditions extrêmement délicates, pour accéder à certaines zones totalement isolées.

« Malheureusement, j’ai reçu la confirmation de quatre nouveaux décès », a déclaré à la mi-journée mercredi lors d’un point presse le gouverneur de l’Etat du Rio Grande do Sul, Eduardo Leite. Le bilan s’élevait à 21 morts mardi soir, puis à 27 mercredi dans la matinée.

« Au vu de la situation, ce bilan pourrait encore s’alourdir », a estimé le gouverneur, pour qui la région vit « le pire événement climatique de son histoire ».

Course contre la montre​


Plus de 52 000 personnes de 70 communes de l’Etat du Rio Grande do Sul ont été affectées depuis lundi par des pluies torrentielles, qui ont causé des inondations et des glissements de terrain. Plus de 5 000 habitants ont dû quitter leur domicile.

Dans certaines localités, le niveau de l’eau est tellement monté qu’« un grand nombre de personnes sont encore réfugiées sur le toit de leur maison », a révélé le gouverneur. Les secouristes sont à présent engagés dans une course contre la montre pour les secourir, en bateau ou en hélicoptère. « Nous sommes inquiets car de nouvelles précipitations sont prévues en fin de journée et demain. Les sols sont détrempés et le lit des rivières est déjà plein », a averti M. Leite.


Dans la matinée, deux ministres du gouvernement du président, Luiz Inacio Lula da Silva, ont survolé des zones sinistrées. « Ce que nous avons vu est triste et désolant », a écrit sur X (ex-Twitter) le ministre de la communication, Paulo Pimenta. « Tant qu’il n’est pas possible de mesurer avec précision les dégâts matériels, tous nos efforts consistent à tenter de sauver des vies. De nombreuses personnes sont isolées dans des zones à risque », a-t-il ajouté......

 
Merci @Drianke pour ce sujet.

Voilà typiquement un exemple des effets du réchauffement climatique.

Avant le 21ème siècle, il n'y avait jamais eu de cyclones dans l'Atlantique Sud.

Mais en 2004, on observe pour la première fois un cyclone sur les côtes brésiliennes (cyclone Catarina), du fait, entre autres, d'une anomalie de température dans l'Atlantique Sud


Ci-dessous : carte des tempêtes tropicales entre 1985 et 2005

Tropical_Storm_Map_fr.png

Depuis cette date, il y a eu plusieurs tempêtes qui se sont formés dans l'Atlantique Sud, dont deux cette année qui ont touché le Brésil : une tempête tropicale en juin 2023, et le cyclone qui vient de frapper le Brésil, dont le bilan très provisoire s'élève désormais à au moins 31 morts

 
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