
Dan Gertler dans la mine de cuivre à ciel ouvert de Mashitu, dans la province du Katanga
Alors que la Chine contrôle la plus grande partie de la production mondiale de terres rares, les actifs congolais de l’homme d’affaires israélien intéressent Washington. Au point de lever les sanctions qui pèsent sur lui ?
Le gouvernement américain va-t-il lever les sanctions qu’il avait imposées en 2017 à Dan Gertler, le magnat israélien des mines en RDC, pour revenir dans la course aux minerais stratégiques dont regorge ce pays ?
Jean Claude Mputu, qui s’était vu décerner en 2023 le prix de « champion anticorruption » par le département d’Etat américain, en est convaincu.
« On vient d’apprendre que Dan Gertler est en train de retirer certaines des plaintes déposées contre ceux qui l’ont dénoncé », donne pour premier indice le directeur adjoint de l’ONG Resource Matters, également porte-parole de la plateforme Le Congo n’est pas à vendre.
Dan Gertler cherche à convaincre le gouvernement américain de signer l’accord qui conduira à un allégement des sanctions du Trésor qui le visent.
« L’arrêt des procédures judiciaires faisait partie des préconditions exigées par Washington », précise Jean Claude Mputu.
Premier producteur mondial de cobalt et premier producteur africain de cuivre, la RDC possède aussi la septième réserve mondiale de lithium et ambitionne de représenter 30 % des exportations mondiales de germanium. Tous ces minerais sont cruciaux pour la transition énergétique, notamment pour la fabrication de batteries électriques. Seulement, les Etats-Unis sont à la traîne.
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