Une Nigériane d’une trentaine d’année était partie travailler au Liban pour gagner sa vie. Son employeur, qui ne pouvait plus la payer, a décidé de la "vendre" en publiant une annonce sur Facebook.
Une "vente" à 1 000 dollars
"A vendre, employée domestique africaine (Nigeria) avec papiers à jour. 30 ans, active et très propre." Cette annonce, accompagnée d’une photo du passeport de la jeune femme prénommée Peace, a été publiée le 21 avril 2020 au Liban, sur une page Facebook dédiée à la vente de produits de seconde main. La publication, supprimée depuis, avait aussitôt été partagée sur le compte Instagram d’une jeune Libano-Nigériane, Renée Lynn Abi Saad, qui a alerté l’ambassade du Nigeria et les autorités libanaises.
Un employeur sous les verrous
Le patron de la jeune Nigériane, un ressortissant syrien résident au Liban, semble ne pas s'être rendu compte de la gravité de son acte. La publication était signée de son véritable nom : Wael Jerro. La police libanaise a ainsi aisément pu le retrouver. L'homme a été arrêté pour trafic d’êtres humains conformément à une loi de 2011, que le ressortissant syrien ignorait sans doute. Au-delà des textes, encore incomplets, cette affaire est une nouvelle illustration du racisme fortement ancré au Moyen-Orient.
Une "vente" à 1 000 dollars
"A vendre, employée domestique africaine (Nigeria) avec papiers à jour. 30 ans, active et très propre." Cette annonce, accompagnée d’une photo du passeport de la jeune femme prénommée Peace, a été publiée le 21 avril 2020 au Liban, sur une page Facebook dédiée à la vente de produits de seconde main. La publication, supprimée depuis, avait aussitôt été partagée sur le compte Instagram d’une jeune Libano-Nigériane, Renée Lynn Abi Saad, qui a alerté l’ambassade du Nigeria et les autorités libanaises.
Un employeur sous les verrous
Le patron de la jeune Nigériane, un ressortissant syrien résident au Liban, semble ne pas s'être rendu compte de la gravité de son acte. La publication était signée de son véritable nom : Wael Jerro. La police libanaise a ainsi aisément pu le retrouver. L'homme a été arrêté pour trafic d’êtres humains conformément à une loi de 2011, que le ressortissant syrien ignorait sans doute. Au-delà des textes, encore incomplets, cette affaire est une nouvelle illustration du racisme fortement ancré au Moyen-Orient.