amsawad
Tayri nem tuder g-ul inu
L'organisation mondiale "Save the Children" a publié récemment son dernier rapport sur la situation des mères dans le monde. Ses nouvelles sont loin d'être bonnes pour le Maroc, les marocaines et leurs enfants.
Sur 178 pays objet de cette étude, le Maroc est classé à la 121ème place au même titre que le Rwanda. Il est largement devancé par l'Algérie (71ème) et la Tunisie (59ème). Au niveau de la région MENA, il est très loin derrière des pays tels que les Emirats Arabes Unis (52ème), le Qatar (51ème), le Bahreïn (50ème) et l'Arabie Saoudite (38ème).
Le classement compare les conditions dans lesquelles se trouvent les mères de famille dans 178 pays en examinant 5 critères précis : la santé maternelle, le taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans, le nombre d'années qu'un enfant passe en moyenne à l'école, le revenu national brut par habitant et la participation des femmes dans la vie politique.
Le taux de mortalité des enfants marocains de moins de 5 ans est de 33,1 pour 1.000 naissances vivantes alors qu'il est de 20 en Algérie et 16,1 en Tunisie. Quant au taux de la participation des femmes dans la vie politique, il n'est que de 11% au Maroc contre 28,1% en Tunisie et 25,7% en Algérie.
Le revenu national brut par habitant, il n'est que de 3000 dollars par an. Sur ce point, on ne fait pas bonne figure ni au Maghreb ni au niveau de la région MENA. Ajouté au reste des points, ces indicateurs font de notre cher pays, l'enfer des mamans marocaines et leurs enfants… mais pas toutes hein !
Au Maroc, il y'a une exception qui échappe à la règle. Les mamans, issues de la famille royale voire épouses des ministres, des parlementaires et des hauts fonctionnaires, sont loin d'être concernées par ce rapport. Seules les mamans, épouses des hommes de la classe populaire, qui sont concernées par les résultats catastrophiques de ce classement.
Le Maroc devrait faire partie des pays où il fait bon d'être maman. Malheureusement, la mauvaise répartition des richesses, la dilapidation et le gaspillage des fonds publics, font défaut à ce système.
Inadmissible que 57 ans après l'indépendance, au Maroc, on a toujours des régions en manque d'hôpitaux et d'écoles… Inadmissible que 14 ans après le commencement du règne Mohammed VI, au Maroc, on sacrifie toujours le peuple et on le laisse dans le retard et les crises sur tous les plans pour assurer les salaires astronomiques et les dépenses faramineuses des minorités.
En Tunisie, un pays qui fait mieux que nous sur tous les plans, Moncef Marzouki a réduit son salaire de deux tiers. Son salaire a passé de 30.000 dinars à 10.000 dinars. Le président tunisien a aussi promis une réduction des dépenses de la présidence. Les dirigeants marocains, qu'ont-ils fait pour venir à l'aide du peuple et améliorer la situation du pays ?!
Censés imiter le système tunisien, nos dirigeants font le contraire : ils augmentent le budget royal comme ils augmentent les charges ministérielles, ils décident la hausse des dépenses parlementaires et des salaires des magistrats, des chefs de l'armée et une bonne partie des hauts fonctionnaires du système… les walis seront, sans doute, les prochains bénéficiaires.
Source : le mag.ma
Sur 178 pays objet de cette étude, le Maroc est classé à la 121ème place au même titre que le Rwanda. Il est largement devancé par l'Algérie (71ème) et la Tunisie (59ème). Au niveau de la région MENA, il est très loin derrière des pays tels que les Emirats Arabes Unis (52ème), le Qatar (51ème), le Bahreïn (50ème) et l'Arabie Saoudite (38ème).
Le classement compare les conditions dans lesquelles se trouvent les mères de famille dans 178 pays en examinant 5 critères précis : la santé maternelle, le taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans, le nombre d'années qu'un enfant passe en moyenne à l'école, le revenu national brut par habitant et la participation des femmes dans la vie politique.
Le taux de mortalité des enfants marocains de moins de 5 ans est de 33,1 pour 1.000 naissances vivantes alors qu'il est de 20 en Algérie et 16,1 en Tunisie. Quant au taux de la participation des femmes dans la vie politique, il n'est que de 11% au Maroc contre 28,1% en Tunisie et 25,7% en Algérie.
Le revenu national brut par habitant, il n'est que de 3000 dollars par an. Sur ce point, on ne fait pas bonne figure ni au Maghreb ni au niveau de la région MENA. Ajouté au reste des points, ces indicateurs font de notre cher pays, l'enfer des mamans marocaines et leurs enfants… mais pas toutes hein !
Au Maroc, il y'a une exception qui échappe à la règle. Les mamans, issues de la famille royale voire épouses des ministres, des parlementaires et des hauts fonctionnaires, sont loin d'être concernées par ce rapport. Seules les mamans, épouses des hommes de la classe populaire, qui sont concernées par les résultats catastrophiques de ce classement.
Le Maroc devrait faire partie des pays où il fait bon d'être maman. Malheureusement, la mauvaise répartition des richesses, la dilapidation et le gaspillage des fonds publics, font défaut à ce système.
Inadmissible que 57 ans après l'indépendance, au Maroc, on a toujours des régions en manque d'hôpitaux et d'écoles… Inadmissible que 14 ans après le commencement du règne Mohammed VI, au Maroc, on sacrifie toujours le peuple et on le laisse dans le retard et les crises sur tous les plans pour assurer les salaires astronomiques et les dépenses faramineuses des minorités.
En Tunisie, un pays qui fait mieux que nous sur tous les plans, Moncef Marzouki a réduit son salaire de deux tiers. Son salaire a passé de 30.000 dinars à 10.000 dinars. Le président tunisien a aussi promis une réduction des dépenses de la présidence. Les dirigeants marocains, qu'ont-ils fait pour venir à l'aide du peuple et améliorer la situation du pays ?!
Censés imiter le système tunisien, nos dirigeants font le contraire : ils augmentent le budget royal comme ils augmentent les charges ministérielles, ils décident la hausse des dépenses parlementaires et des salaires des magistrats, des chefs de l'armée et une bonne partie des hauts fonctionnaires du système… les walis seront, sans doute, les prochains bénéficiaires.
Source : le mag.ma