Auto-écoles : comment dégotter le meilleur tarif
Difficile de faire le tri dans les tarifs d’auto-écoles, tant les disparités sont importantes d’une région à une autre. D’autant que même réunies sous une enseigne commune (ECF, CER…), les formations sont libres d’appliquer leurs propres politiques commerciales. Nos conseils pour décrocher le fameux papier rose sans trop taper dans votre portefeuille.
> Décortiquez les plaquettes commerciales
Selon les régions, les forfaits de base des auto-écoles s’échelonnent entre 700 à 1.800 euros. A ce prix, la prestation intègre des cours de code et 20 heures de formations à la conduite, le minimum imposé par les pouvoirs publics.
Gare toutefois aux prix d’appel, qui peuvent comporter un certain nombre d’exclusions. Assurez-vous, par exemple, que les frais d’inscription et d’une première présentation aux épreuves du code et de la conduite sont bien inclus dans le forfait. Ce n’est pas toujours le cas, et ces deux options peuvent entrainer un surcoût de 70 à 200 euros selon les écoles.
Surveillez aussi les éventuels frais de transfert de dossier ponctionnés pour les candidats désirant changer de formation en cours d’apprentissage. Certaines écoles n’hésitent pas à ponctionner 50, voire 200 euros. Dans le cadre du projet de loi sur la consommation, un amendement visant à ces frais a bien été voté au Sénat. Mais encore faut-il que celui-ci soit également adopté par l’Assemblée nationale en deuxième lecture.
Avant de vous engager avec une école, notez enfin que les apprentis conducteurs suivent en moyenne une trentaine d’heures de cours de conduite avant de se présenter au permis. Mieux vaut donc dès le départ intégrer dans vos calculs le surcoût que pourra représenter la dizaine d’heures supplémentaires dont vous aurez très certainement besoin. Soyez vigilant car les tarifs varient, là encore, du simple au double : à titre indicatif, une heure de conduite ne doit pas dépasse 35 euros en province, et s’échelonne entre 50 et 60 euros maximum à Paris dans quelques grandes agglomérations comme Lyon ou Bordeaux.
> Pensez aux formules de conduite encadrée
Pour faire l’économie des heures supplémentaires, une solution peut être d’opter pour une formule de conduite encadrée : à savoir la conduite accompagnée (appelée aussi apprentissage anticipé de la conduite - AAC) pour les jeunes de 16 ans à 18 ans ou encore, depuis 2010, la conduite supervisée pour les plus de 18 ans.
Ces formules permettent de compléter l’enseignement délivré par les auto-écoles, grâce au suivi d’un proche qui justifie de 5 ans de permis B sans avoir commis d’infractions graves et qui a obtenu l’accord écrit de son assureur auto. Sous la vigilance du conducteur chevronné, l’apprenti s’engage à parcourir au moins 3.000 kilomètres en conduite accompagnée sur 1 an minimum et 1. 000 kilomètres sur 3 mois minimum en conduite supervisée. Au préalable, tous les élèves doivent avoir réussi l’épreuve du code et suivi au moins 20 heures de conduite en auto-école.
> N’oubliez pas les aides de l’Etat
Tous les apprentis conducteurs d’une voiture ou d’une moto (permis B ou A), âgés de 16 à 25 ans, sans conditions de ressources, peuvent bénéficier du permis à 1 euros par jour. Pour profiter du dispositif, l’école doit arborer le logo « Permis à un euro par jour » : elle conseille alors une banque partenaire qui octroie au candidat (ou à ses parents s’il a moins de 18 ans) un prêt à taux zéro de 600, 800, 1.000 ou 1.200 euros, sans frais de dossier. Les remboursements - environ 30 euros mensuels - s’étalent sur 20 à 40 mois, selon la somme empruntée. Si la caution des parents n’est pas jugée suffisante par votre banque, celle-ci vous orientera vers la mission locale jeunes de sa commune (à la mairie) ou directement auprès de la Caisse des Dépôts pour obtenir la garantie de l’Etat.
Si vous êtes chômeur, Pôle emploi peut vous faire bénéficier d'une aide de 1.200 euros maximum pour passer le permis B (aide versée directement à l’auto-école).
Si vous souffrez d’un handicap, une aide de 1.000 euros peut vous êtes attribuée par l'Association de gestion du fonds pour l'insertion professionnelle des personnes handicapées (Agefiph). Là encore, l’obtention de votre permis
Pour obtenir l’une ou l’autre des ces deux subventions, vous devrez, dans tous les cas, justifier de l’utilité de votre permis de conduire pour l’obtention d’un emploi.
Chantal Masson
mam
Difficile de faire le tri dans les tarifs d’auto-écoles, tant les disparités sont importantes d’une région à une autre. D’autant que même réunies sous une enseigne commune (ECF, CER…), les formations sont libres d’appliquer leurs propres politiques commerciales. Nos conseils pour décrocher le fameux papier rose sans trop taper dans votre portefeuille.
> Décortiquez les plaquettes commerciales
Selon les régions, les forfaits de base des auto-écoles s’échelonnent entre 700 à 1.800 euros. A ce prix, la prestation intègre des cours de code et 20 heures de formations à la conduite, le minimum imposé par les pouvoirs publics.
Gare toutefois aux prix d’appel, qui peuvent comporter un certain nombre d’exclusions. Assurez-vous, par exemple, que les frais d’inscription et d’une première présentation aux épreuves du code et de la conduite sont bien inclus dans le forfait. Ce n’est pas toujours le cas, et ces deux options peuvent entrainer un surcoût de 70 à 200 euros selon les écoles.
Surveillez aussi les éventuels frais de transfert de dossier ponctionnés pour les candidats désirant changer de formation en cours d’apprentissage. Certaines écoles n’hésitent pas à ponctionner 50, voire 200 euros. Dans le cadre du projet de loi sur la consommation, un amendement visant à ces frais a bien été voté au Sénat. Mais encore faut-il que celui-ci soit également adopté par l’Assemblée nationale en deuxième lecture.
Avant de vous engager avec une école, notez enfin que les apprentis conducteurs suivent en moyenne une trentaine d’heures de cours de conduite avant de se présenter au permis. Mieux vaut donc dès le départ intégrer dans vos calculs le surcoût que pourra représenter la dizaine d’heures supplémentaires dont vous aurez très certainement besoin. Soyez vigilant car les tarifs varient, là encore, du simple au double : à titre indicatif, une heure de conduite ne doit pas dépasse 35 euros en province, et s’échelonne entre 50 et 60 euros maximum à Paris dans quelques grandes agglomérations comme Lyon ou Bordeaux.
> Pensez aux formules de conduite encadrée
Pour faire l’économie des heures supplémentaires, une solution peut être d’opter pour une formule de conduite encadrée : à savoir la conduite accompagnée (appelée aussi apprentissage anticipé de la conduite - AAC) pour les jeunes de 16 ans à 18 ans ou encore, depuis 2010, la conduite supervisée pour les plus de 18 ans.
Ces formules permettent de compléter l’enseignement délivré par les auto-écoles, grâce au suivi d’un proche qui justifie de 5 ans de permis B sans avoir commis d’infractions graves et qui a obtenu l’accord écrit de son assureur auto. Sous la vigilance du conducteur chevronné, l’apprenti s’engage à parcourir au moins 3.000 kilomètres en conduite accompagnée sur 1 an minimum et 1. 000 kilomètres sur 3 mois minimum en conduite supervisée. Au préalable, tous les élèves doivent avoir réussi l’épreuve du code et suivi au moins 20 heures de conduite en auto-école.
> N’oubliez pas les aides de l’Etat
Tous les apprentis conducteurs d’une voiture ou d’une moto (permis B ou A), âgés de 16 à 25 ans, sans conditions de ressources, peuvent bénéficier du permis à 1 euros par jour. Pour profiter du dispositif, l’école doit arborer le logo « Permis à un euro par jour » : elle conseille alors une banque partenaire qui octroie au candidat (ou à ses parents s’il a moins de 18 ans) un prêt à taux zéro de 600, 800, 1.000 ou 1.200 euros, sans frais de dossier. Les remboursements - environ 30 euros mensuels - s’étalent sur 20 à 40 mois, selon la somme empruntée. Si la caution des parents n’est pas jugée suffisante par votre banque, celle-ci vous orientera vers la mission locale jeunes de sa commune (à la mairie) ou directement auprès de la Caisse des Dépôts pour obtenir la garantie de l’Etat.
Si vous êtes chômeur, Pôle emploi peut vous faire bénéficier d'une aide de 1.200 euros maximum pour passer le permis B (aide versée directement à l’auto-école).
Si vous souffrez d’un handicap, une aide de 1.000 euros peut vous êtes attribuée par l'Association de gestion du fonds pour l'insertion professionnelle des personnes handicapées (Agefiph). Là encore, l’obtention de votre permis
Pour obtenir l’une ou l’autre des ces deux subventions, vous devrez, dans tous les cas, justifier de l’utilité de votre permis de conduire pour l’obtention d’un emploi.
Chantal Masson
mam