Aux catholiques

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion Ebion
  • Date de début Date de début
Toute religion fut un jour, à ses débuts, une secte.

Les temps propices au développement des sectes en religion ne sont plus. C'est tout. Le reste ne jouit d'aucune différence: la croyance d'une secte n'est aucunement inférieure à celle d'une religion et inversement. Ce qui nécessite aucune preuve est l'égale de ce qui nécessite aucune preuve. La foi en Rael équivaut à la foi en Jésus, Mohamed, Abraham, Jupiter, Râ, la Force, etc.
En réalité, la différence entre une religion et une secte est totalement arbitraire.

Une religion, c'est juste une secte qui a réussi.
 
Après quelques recherches j'ai trouvé la réponse à la question, dans la somme théologique de St Thomas d'Aquin.

Question 154, article 12, in Secunda secundae: la morale particulière :

En tout genre ce qu'il y a de pire est la corruption du principe dont tout le reste dépend. Mais les principes de la raison sont ce qui est conforme à la nature, car la raison, compte tenu de ce qui est déterminé par la nature, dispose le reste selon ce qui convient. Il en est ainsi dans le domaine spéculatif aussi bien que dans celui de l'action. C'est pourquoi, de même que dans le domaine spéculatif l'erreur concernant ce dont l'homme a naturellement la connaissance constitue l'erreur la plus grave et la plus difforme, de même dans l'action agir contre ce qui est déterminé selon la nature constitue ce qu'il y a de plus grave et de plus difforme. Donc puisque, dans les vices contre nature, l'homme transgresse ce qui est déterminé selon la nature quant aux activités sexuelles, il s'ensuit qu'en une telle matière ce péché est le plus grave. - Après lui vient l'inceste qui, nous l'avons dit . est contraire au respect naturel que nous devons à nos proches.
 
Après quelques recherches j'ai trouvé la réponse à la question, dans la somme théologique de St Thomas d'Aquin.

Question 154, article 12, in Secunda secundae: la morale particulière :

En tout genre ce qu'il y a de pire est la corruption du principe dont tout le reste dépend. Mais les principes de la raison sont ce qui est conforme à la nature, car la raison, compte tenu de ce qui est déterminé par la nature, dispose le reste selon ce qui convient. Il en est ainsi dans le domaine spéculatif aussi bien que dans celui de l'action. C'est pourquoi, de même que dans le domaine spéculatif l'erreur concernant ce dont l'homme a naturellement la connaissance constitue l'erreur la plus grave et la plus difforme, de même dans l'action agir contre ce qui est déterminé selon la nature constitue ce qu'il y a de plus grave et de plus difforme. Donc puisque, dans les vices contre nature, l'homme transgresse ce qui est déterminé selon la nature quant aux activités sexuelles, il s'ensuit qu'en une telle matière ce péché est le plus grave. - Après lui vient l'inceste qui, nous l'avons dit . est contraire au respect naturel que nous devons à nos proches.

Je te félicite d'avoir fait la recherche et trouvé par toi-même la réponse.
 
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