En France, la sécurité sociale rémunère les personnes placées en quarantaine. Aux États-Unis, une telle prise en charge dépend des assureurs privés. Or, un quart des salariés ne sont pas assurés.
Aux États-Unis, le bilan du nouveau coronavirus atteint désormais 28 décès et 284 cas de contamination. Mais les difficultés liées au système de santé américain font craindre une aggravation de ces chiffres, selon l’université Johns Hopkins.
Sans couverture sociale universelle, les trois quarts des salariés américains ont souscrit une assurance maladie privée et sont donc rémunérés le temps de leur congé maladie. Mais pour le quart restant, les coûts pour une mise en quarantaine sont exorbitants et le congé maladie, un luxe inabordable. Certains pourraient donc hésiter avant de consulter et être diagnostiqués.
Les plus pauvres moins bien couverts
La règle la plus importante en matière de santé publique c’est de gagner la coopération de la population, insiste Lawrence Gostin, professeur de droit américain spécialisé en santé publique à l’université de Georgetown, interrogé par le New York Times . Il y a des raisons légales, morales et de santé publique pour ne pas facturer les patients », dans le cadre du Covid-19.
D’autant que la fracture sociale est nette, relèvent Les Echos : sur le quart des salariés les moins bien payés, moins de la moitié ne bénéficie pas d’arrêts maladie payés. Les concernés travaillent dans la vente, les métiers de services, la construction et les travaux agricoles, des secteurs qui ne sont pas compatibles avec le télétravail.
Même pour les assurés, le nombre de jours de congé maladie n’est pas extensible. Alors que la quarantaine s’étend sur quatorze jours, les employés bénéficient d’une réserve d’absence payée de sept à huit jours en moyenne.
Après avoir promis des actions spectaculaires face à l’épidémie du nouveau coronavirus, la Maison-Blanche a rencontré ce mardi les compagnies d’assurances de santé. Elles ont accepté de renoncer à tous les co-paiements pour les tests de dépistage du coronavirus et d’étendre la couverture du traitement du coronavirus dans tous leurs régimes d’assurance, a annoncé le vice-président Mike Pence. Les entreprises ont par ailleurs décidé de couvrir la télémédecine et promis une facturation sans surprise.
Les grands patrons de l’assurance santé réunis autour de Mike Pence
https://www.ouest-france.fr/sante/v...ligMaeA_5spvh_O_plJo1Fpr1TRhq4xzCWa-O5MvYOrro
Aux États-Unis, le bilan du nouveau coronavirus atteint désormais 28 décès et 284 cas de contamination. Mais les difficultés liées au système de santé américain font craindre une aggravation de ces chiffres, selon l’université Johns Hopkins.
Sans couverture sociale universelle, les trois quarts des salariés américains ont souscrit une assurance maladie privée et sont donc rémunérés le temps de leur congé maladie. Mais pour le quart restant, les coûts pour une mise en quarantaine sont exorbitants et le congé maladie, un luxe inabordable. Certains pourraient donc hésiter avant de consulter et être diagnostiqués.
Les plus pauvres moins bien couverts
La règle la plus importante en matière de santé publique c’est de gagner la coopération de la population, insiste Lawrence Gostin, professeur de droit américain spécialisé en santé publique à l’université de Georgetown, interrogé par le New York Times . Il y a des raisons légales, morales et de santé publique pour ne pas facturer les patients », dans le cadre du Covid-19.
D’autant que la fracture sociale est nette, relèvent Les Echos : sur le quart des salariés les moins bien payés, moins de la moitié ne bénéficie pas d’arrêts maladie payés. Les concernés travaillent dans la vente, les métiers de services, la construction et les travaux agricoles, des secteurs qui ne sont pas compatibles avec le télétravail.
Même pour les assurés, le nombre de jours de congé maladie n’est pas extensible. Alors que la quarantaine s’étend sur quatorze jours, les employés bénéficient d’une réserve d’absence payée de sept à huit jours en moyenne.
Après avoir promis des actions spectaculaires face à l’épidémie du nouveau coronavirus, la Maison-Blanche a rencontré ce mardi les compagnies d’assurances de santé. Elles ont accepté de renoncer à tous les co-paiements pour les tests de dépistage du coronavirus et d’étendre la couverture du traitement du coronavirus dans tous leurs régimes d’assurance, a annoncé le vice-président Mike Pence. Les entreprises ont par ailleurs décidé de couvrir la télémédecine et promis une facturation sans surprise.
Les grands patrons de l’assurance santé réunis autour de Mike Pence
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