Aveu présidentiel

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion jdal
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Aujourd'hui, la commission de mesure de la performance économique et du progrès social remettait en Sorbonne son rapport au président de la république. A cette occasion, parmi les saintes paroles présidentielles, l'agence France-presse rapporte cet aveu ébouriffant : «*Le marché, auquel je crois, n'est pas porteur de sens, ... de responsabilité, ... de projet, ... de vision*». Ainsi, ce f... pays est gouverné par quelqu'un qui croit à ce qui ne porte ni sens, ni responsabilité, ni projet, ni vision. Bling-bling, quoi. Quousque tandem abutere, Nicolas ...
 
Aujourd'hui, la commission de mesure de la performance économique et du progrès social remettait en Sorbonne son rapport au président de la république. A cette occasion, parmi les saintes paroles présidentielles, l'agence France-presse rapporte cet aveu ébouriffant : «*Le marché, auquel je crois, n'est pas porteur de sens, ... de responsabilité, ... de projet, ... de vision*». Ainsi, ce f... pays est gouverné par quelqu'un qui croit à ce qui ne porte ni sens, ni responsabilité, ni projet, ni vision. Bling-bling, quoi. Quousque tandem abutere, Nicolas ...

Bravo nico!!! Au moin un qui dit la verité et tout ce qui croit encore dans leurs religions et bien il sont prevenu!
 
sarko est profondément libéral au sens français du terme et non anglo-saxon meme si il éprouve une admiration pour la version outre atlantique
maintenant les citations de ce genre ne veulent pas dire grand chose si il n'y a pas un contexte et une mise en cohérence avec d'autres propos et actions
 
sarko est profondément libéral au sens français du terme et non anglo-saxon meme si il éprouve une admiration pour la version outre atlantique
maintenant les citations de ce genre ne veulent pas dire grand chose si il n'y a pas un contexte et une mise en cohérence avec d'autres propos et actions

Excuse moi, tiznit, mais le contexte est donné : la remise du rapport de la commission Stiglitz-Sen-Fitoussi, un rapport qui part de la mise en cause des schémas de pensée dominants ces dernières années. Voici la suite des propos présidentiels : "Les marchés financiers moins encore, à force de faire comme si toute la vérité était dans le marché, eh bien on finit par le croire ". J'espère que tu ne le prends pas pour toi.

C'est peut-être un défaut, mais je pèse les mots que j'entends ou lis. Quand on me dit croire à quelque chose, je ne le prends pas pour parole en l'air, mais j'estime la croyance à son poids. Sans doute n'est-ce pas un défaut pour l'auteur de l'aveu, puisqu'il te semble que sa croyance dans le marché n'est qu'une manière de parler dans une circonstance donnée.

Maintenant, j'aimerai que tu nous éclaires sur la différence entre le sens anglo-saxon et le sens français de libéral. Ne serait-il pas étonnant qu'à l'époque de la mondialisation survivent des sens idiomatiques ?
 
sarko est profondément libéral au sens français du terme et non anglo-saxon meme si il éprouve une admiration pour la version outre atlantique
maintenant les citations de ce genre ne veulent pas dire grand chose si il n'y a pas un contexte et une mise en cohérence avec d'autres propos et actions


Puisque les citations ne veulent pas dire grand chose
Alors pourquoi on attaque Ahmadi najed d'antissimite?
Sa citation aussi doit etre un non sens non?
 
Excuse moi, tiznit, mais le contexte est donné : la remise du rapport de la commission Stiglitz-Sen-Fitoussi, un rapport qui part de la mise en cause des schémas de pensée dominants ces dernières années. Voici la suite des propos présidentiels : "Les marchés financiers moins encore, à force de faire comme si toute la vérité était dans le marché, eh bien on finit par le croire ". J'espère que tu ne le prends pas pour toi.

C'est peut-être un défaut, mais je pèse les mots que j'entends ou lis. Quand on me dit croire à quelque chose, je ne le prends pas pour parole en l'air, mais j'estime la croyance à son poids. Sans doute n'est-ce pas un défaut pour l'auteur de l'aveu, puisqu'il te semble que sa croyance dans le marché n'est qu'une manière de parler dans une circonstance donnée.

Maintenant, j'aimerai que tu nous éclaires sur la différence entre le sens anglo-saxon et le sens français de libéral. Ne serait-il pas étonnant qu'à l'époque de la mondialisation survivent des sens idiomatiques ?


je me souviens aussi des diatribes socialisantes de sarko en plein coeur de la tourmente de la finance mondiale , alors que 3 mois avant il brandissait a tord et a travers les valeurs du marché , de la liberté individuelles , du travail ect
les hommes politiques et surtout sarko adaptent leurs discours a l'attente de leurs interlocuteurs jusqu'à la nausée
maintenant en filigrane de toutes ses retournement de vestes , je sens plus chez sarko une empreinte liberal que socialiste ( au sens français des termes )


maintenant tu sais que le libéralisme est essentiellement basé sur la notion de liberté individuelle
cette notion fondatrice n'a pas le même sens dans la france latine de tradition catholique et dans le creuset protestant et nordique ni d'ailleurs dans le japon shintoïsme
 
Mais si je ne trompe pas, c'est chez les Anglo-saxons que libéralisme est avant tout politique, qu'il signifie liberté individuelle. Chez les Français, depuis leur Révolution, le sens est plus collectif, ils se veulent un peuple libre (les niais). Un des rares libéraux français au sens anglo-saxon, Benjamin Constant, est bien oublié aujourd'hui. En revanche, les Français ont produit quelques libéraux au sens économique bien avant les Anglo-saxons, comme Bastiat. Toutefois, il vrai que la liberté économique est indissociable, idéologiquement parlant, de la liberté individuelle, dont on ne saurait dénier la paternité idéologique et politique aux Anglo-saxons.

Mais ces considérations sur l'histoire des idées sont peu de choses. L'essentiel est que la plus haute autorité française devient ce qu'elle est, que son essence s'unit à son apparence : Un être dépourvu de convictions, bouffant à tous les rateliers, et croyant pouvoir impunément se moquer indéfiniment du monde. Un véritable artiste dans l'art de faire du creux avec du vide.
 
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