Avigdor Lieberman en tournée africaine

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Casablanca d'antan
VIB
Le ministre israélien des Affaires étrangères Avigdor Lieberman a appelé mercredi à Addis Abeba les pays d'Afrique à "contribuer à la paix" au Proche-Orient, au premier jour d'une importante tournée africaine.


"Nous appelons l'Afrique à aider à promouvoir la modération et la réconciliation" au Proche-Orient, a déclaré à la presse M. Lieberman.

M. Lieberman est arrivé mercredi dans la capitale éthiopienne, première étape d'une tournée africaine de huit jours qui le mènera ensuite successivement au Kenya, au Ghana, au Nigeria et en Ouganda.

"Les liens de l'Afrique avec les pays arabes et du monde musulman --dans le cadre de la Ligue Arabe, de la Conférence islamique ou de l'Union africaine-- placent les pays africains en position de contribuer positivement à la paix", a souligné le ministre israélien.

Appel à rejeter "les attitudes unilatérales contre Israël"

Les pays d'Afrique, Libye en tête, soutiennent traditionnellement les Palestiniens dans leur lutte contre Israël. Lundi, le président en exercice de l'UA, le numéro un libyen Mouammar Kaddafi, avait accusé Israël "d'être derrière tous les conflits en Afrique".

"Au sein même de l'UA, il est très important que les décisions et les activités des Etats africains reflètent une approche positive et constructive qui rejette les attitudes unilatérales contre Israël", a commenté M. Lieberman.

Une délégation de 20 hommes d'affaires, ainsi que des diplomates et responsables militaires israéliens accompagnent le ministre, également chef du parti ultranationaliste Israël Beiteinou.

Inauguration et commémoration

En Ethiopie, M. Lieberman rencontrera notamment le Premier ministre Meles Zenawi et inaugurera l'ouverture d'un Forum économique israélo-ethiopien.

A Nairobi, il rencontrera le président Mwai Kibaki et des membres de la communauté juive du Kenya.

En Ouganda, le ministre participera à une cérémonie à la mémoire des victimes de la prise d'otage d'Entebbe, en juin 1976.

Au cours d'une spectaculaire opération aéroportée, l'armée israélienne avait alors libéré les passagers d'un avion à destination de Tel Aviv détourné par des pirates de l'air pro-palestiniens.

Le commandant de l'opération, le colonel Jonathan Netanyahu, frère de l'actuel Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, avait été le seul militaire israélien tué durant le raid.


Jeune Afrique :rolleyes:
 
C’est la première fois en 20 ans qu’un ministre des Affaires étrangères israélien se rend en Afrique. Avigdor Liberman est arrivé mardi 1er septembre en Ethiopie, avec une délégation, composée d’une vingtaine de personnes, la visite durera jusqu’à jeudi. Le ministre se rendra ensuite au Kenya, en Ouganda, au Nigeria, et au Ghana. Officiellement, il s’agit pour Israël de renforcer ses liens bilatéraux avec l’Afrique en matière de commerce, à commencer par l’Ethiopie, qui affiche des prévisions de croissance à deux chiffres.

Aicha64
 
C’est la première fois en 20 ans qu’un ministre des Affaires étrangères israélien se rend en Afrique. Avigdor Liberman est arrivé mardi 1er septembre en Ethiopie, avec une délégation, composée d’une vingtaine de personnes, la visite durera jusqu’à jeudi. Le ministre se rendra ensuite au Kenya, en Ouganda, au Nigeria, et au Ghana. Officiellement, il s’agit pour Israël de renforcer ses liens bilatéraux avec l’Afrique en matière de commerce, à commencer par l’Ethiopie, qui affiche des prévisions de croissance à deux chiffres.

Aicha64
t'inquiete le boulot qu'est censé faire un ministre des affaires étrangères est pris en charge par des dites missions humanitaires qui aident les populations les plus démunies :rolleyes: et surtout leur promet un avenir meilleur en terre promise pour les plus chanceux qui sont selectionnés pour aller peupler les colonies
 
Israël et l'Afrique: le business avant tout
Agriculture, industrie, téléphonie, mais aussi sécurité et surveillance, la présence israélienne est en constante progression.


L’Afrique du Sud est le premier partenaire commercial d’Israël sur le continent, avec des échanges en augmentation de plus de 500 % depuis la fin de l’apartheid. Si on retrouve bien évidemment le business des métaux précieux (or, diamant…), on estime à 800 le nombre de sociétés israéliennes présentes en Afrique du Sud (sécurité, énergie, hydraulique…). Mais ces contrats n’obéissent en rien à des choix idéologiques. Depuis l’arrivée au pouvoir de l’ANC, en 1994, les relations entre les deux pays sont au mieux courtoises, sinon distantes. Le dernier incident diplomatique date de septembre 2001, quand Israël a quitté la conférence contre le racisme organisée par les Nations unies à Durban. Plusieurs pays avaient demandé que l’ONU réactive l’ancienne résolution votée en 1975 contre le régime d’apartheid qui condamnait « l’alliance impie entre le racisme sud-africain et le sionisme » et qui qualifiait ce dernier de « raciste ».

Pendant le règne des nationalistes afrikaners, de 1948 à 1994, le gouvernement, d’abord ouvertement antisémite, a fini par considérer que la lutte contre la majorité noire méritait une alliance avec tous les Blancs, quelle que soit leur religion. En retour, Israël a soutenu Pretoria. Et en échange d’un coin de désert pour procéder à des essais nucléaires, l’État hébreu a aidé l’Afrique du Sud à se doter de sa première bombe atomique.

À l’échelle du continent, les échanges sont aussi en forte progression. Ils sont passés de 430 millions de dollars en 1990 à plus de 2 milliards en 2008. Et l’actuelle tournée africaine du chef de la diplomatie israélienne, Avigdor Lieberman, traduit une volonté d’aller plus loin encore puisqu’une vingtaine d’hommes d’affaires font partie de la délégation. Industrie, agriculture, métaux précieux, téléphonie, mais aussi sécurité et surveillance… le dispositif des Israéliens s’appuie sur des secteurs d’activité dans lesquels leur savoir-faire est reconnu.

Dans l’agriculture, les coopérants des années 1960 venus soutenir des pays nouvellement indépendants ont laissé la place à des agronomes ou à des ingénieurs en hydraulique. Au Nigeria, la société Israeli Nigeria Cooperative Company (INCC) a lancé, en avril 2008, un programme d’investissements de 100 millions de dollars. En Côte d’Ivoire, des sociétés israéliennes sont annoncées dans la zone franche de Grand-Bassam, près d’Abidjan. Quant à la visite à Tel-Aviv, en mai dernier, du Premier ministre togolais, Gilbert Houngbo, elle a porté sur la coopération agricole. En première ligne souvent, le Centre de coopération internationale dépendant du ministère israélien des Affaires étrangères, le Mashav.

Les technologies de télécommunication, en plein boom sur le continent, sont également un marché porteur. Au Burkina, la société israélienne Alvarion, leader mondial du Wimax, a été retenue en mars dernier par Ouagadougou pour installer un réseau Internet haut débit. Mais cette haute technologie se déploie aussi dans le monde secret de la surveillance. Experts militaires, spécialistes des écoutes téléphoniques, informaticiens, spécialistes des liaisons satellites…, la présence sur le continent est réelle. Sans doute en RD Congo ; certainement en Côte d’Ivoire, où, en novembre 2005, des conseillers militaires géraient un centre de surveillance électronique et ont piloté les drones partis en reconnaissance avant le bombardement sur la base française de Bouaké ; et vraisemblablement au Congo-Brazzaville, où la société d’électronique de défense Elta Systems étudie des solutions de surveillance radar des eaux territoriales. Autre exemple, début 2008, la compagnie Magal a remporté un marché de 1,25 million de dollars pour l’installation d’un système de télédétection des intrusions « dans un grand port africain », sans plus de précisions.

Autre domaine dans lequel les Israéliens s’illustrent avec succès : le commerce de minerais et de pierres précieuses. En plus de l’Afrique du Sud, le leader mondial du diamant poli, Israel Diamond Institute, est aussi présent en Sierra Leone et au Liberia. En RD Congo, le groupe Dan Gertler Investment (DGI), initialement en partenariat avec la Miba (Société minière de Bakwanga) pour la commercialisation des diamants du Kasaï, s’est diversifié dans le cuivre-cobalt, au Katanga.

Jeune Afrique
 
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