C'est à dire reçoit son ame?? A partir de combien de mois??
Voici 3 éléments que les autres savants ont mentionné et que j'ai pu collecter à ce sujet:
1. L'avortement après l'insufflation de l'âme ('Nafkh our roûh'):
Dans un certain nombre de Hadiths authentiques où sont détaillés les différentes étapes du développement embryonnaire, le Prophète Muhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) affirme que l'âme est insufflée ('nafkh our roûh') dans le foetus au terme du quatrième mois de grossesse (120 jours). C'est justement en raison de ce genre de Hadiths que les savants musulmans considèrent unanimement que, passé la limite de quatre mois (120 jours), l'avortement est strictement interdit. Avorter dans un tel cas de figure est considéré comme étant un acte d'infanticide et est assimilé à un grand crime en Islam (sauf s'il y a danger de mort pour la maman et qu'on ne puisse la sauver sans retirer le foetus: là il y a nécéssité extrême et l'avortement sera exceptionellement toléré dans ce cas)
2. Quelques savants(Shafiites notamment) disent qu'il est permis mais déconseillé ('Makrouh') d'avorter avant 40 jours de grossesse. (Si cela devait se faire, l'accord des deux époux serait nécessaire.). Après 40 jours, l'avortement est strictement interdit. (Il convient de souligner également qu'il existe un Hadith authentique (rapporté par l'Imâm Muslim) qui mentionne que l'embryon reçoit la visite d'un ange lorsque 42 nuits de grossesse sont passées (6 semaines): Celui-ci est notamment chargé de 'modeler' ('taswîr') l'embryon par la formation de certains organes sensoriels)
3.Et l'avis de Cheikh Qaradâwi est:
'La règle de base en ce qui concerne l'avortement est l'interdiction. Cette interdiction prend de l'ampleur en fonction de l'état d'avancement et de développement du foetus. Ainsi, durant les quarante premiers jours de grossesse, l'interdiction est la plus légère. C'est pourquoi, l'avortement sera autorisé dans ce cas pour des raisons valables. Après la période de quarante jours, l'interdiction devient plus forte; l'avortement ne sera alors toléré que pour des motifs plus graves (par rapport à l'étape précédente), motifs qui seront déterminés par des personnes versées dans le 'Fiqh'. Et l'interdiction continuera ainsi à prendre de l'ampleur (...)' (Fatâwa Mou'âsirah - Volume 2 / Page 547)