PARIS La ministre de la Santé Roselyne Bachelot a déclaré jeudi qu'"il est absolument certain" que la rentrée scolaire va faciliter la diffusion de la nouvelle grippe A(H1N1), dont 1.022 cas sont recensés en France depuis l'apparition du virus.
"Il est absolument certain que la rentrée scolaire, avec les enfants dans les écoles, le mode de vie, le fait que la température va être plus douce, plus froide ensuite en hiver, va faciliter la diffusion du virus", a affirmé Mme Bachelot sur France 2.
"Avec cette forte diffusion de ce nouveau virus H1N1, nous pourrions avoir des conséquences sanitaires importantes", a-t-elle dit, rappelant qu'une grippe saisonnière était responsable d'environ 2.500 morts par an.
"Il faut donc nous préparer, c'est ce que nous faisons actuellement", a dit la ministre.
Interrogée sur les propos de Bernard Debré, selon lequel la mobilisation contre la pandémie ne servait "qu'à nous faire peur", Mme Bachelot a déclaré s'appuyer "sur les avis des meilleurs infectiologues, virologues, épidémiologistes français". "Je ne suis pas dans cette préparation à la grippe dans une opération médiatique", a-t-elle ajouté.
Mme Bachelot a souligné que "l'impact de la pandémie n'est pas seulement un impact sanitaire, c'est un impact sur l'ensemble de l'organisation de notre pays".
"La vigilance, même en période de vacances, est de mise", a-t-elle conclu.
"Il est absolument certain que la rentrée scolaire, avec les enfants dans les écoles, le mode de vie, le fait que la température va être plus douce, plus froide ensuite en hiver, va faciliter la diffusion du virus", a affirmé Mme Bachelot sur France 2.
"Avec cette forte diffusion de ce nouveau virus H1N1, nous pourrions avoir des conséquences sanitaires importantes", a-t-elle dit, rappelant qu'une grippe saisonnière était responsable d'environ 2.500 morts par an.
"Il faut donc nous préparer, c'est ce que nous faisons actuellement", a dit la ministre.
Interrogée sur les propos de Bernard Debré, selon lequel la mobilisation contre la pandémie ne servait "qu'à nous faire peur", Mme Bachelot a déclaré s'appuyer "sur les avis des meilleurs infectiologues, virologues, épidémiologistes français". "Je ne suis pas dans cette préparation à la grippe dans une opération médiatique", a-t-elle ajouté.
Mme Bachelot a souligné que "l'impact de la pandémie n'est pas seulement un impact sanitaire, c'est un impact sur l'ensemble de l'organisation de notre pays".
"La vigilance, même en période de vacances, est de mise", a-t-elle conclu.