.La pauvreté relative à l’échelle nationale a été réduite de plus de moitié, entre 1990 et 2011, dans l’ensemble des régions du pays. La plus forte baisse a été constatée dans les régions du Sud suivies de Sous-Massa-Draâ et de Tanger-Tétouan. Dans ces régions la pauvreté a été réduite de plus de 75%. Suivent ensuite les régions de l’Oriental, du Grand Casablanca et de Rabat-Salé Zemmour-Zaer (71,0%). En effet, ces régions présentaient, en 2011, un taux de pauvreté relative en dessous de 7%. Le Grand Casablanca est la région la moins pauvre et enregistrait donc le plus faible taux de pauvreté en 2011 (2,2%) suivi des régions du Sud (3,5%) et de Rabat-Salé-Zemmour-Zaer (3,9%). La baisse la moins élevée concernait alors les régions de Meknès-Tafilalet, Taza-Al Hoceima-Taounate, Doukala-Abda et le Gharb-chrarda-Beni Hssen, avec un taux de pauvreté relative allant de 8% à 10%, ces régions sont donc aujourd’hui les plus pauvres. «Ces tendances résultent non seulement de la croissance des revenus et de leur répartition, mais aussi de la régression de la pauvreté multidimensionnelle», précise le communiqué du HCP.La mesure de la pauvreté est le plus souvent basée sur un seul et unique indicateur : le revenu. Cette approche de la pauvreté ne fournit qu'une image partielle de celle-ci.
C’est pourquoi il est intéressant de prendre en compte les statistiques concernant la pauvreté multidimensionnelle basées non sur 1 mais 10 indicateurs de pauvreté (mortalité infantile, malnutrition, scolarisation des enfants, ou encore l’accès à l’électricité et à l’au potable pour n’en citer que quelques-uns).
lematin
C’est pourquoi il est intéressant de prendre en compte les statistiques concernant la pauvreté multidimensionnelle basées non sur 1 mais 10 indicateurs de pauvreté (mortalité infantile, malnutrition, scolarisation des enfants, ou encore l’accès à l’électricité et à l’au potable pour n’en citer que quelques-uns).
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