Salam,
Voila j'espère que les américains commencent à prendre conscience ce qui se passe dans les prisons de Guantanamo, le pire lieu qu'on peut y résidé, j'imagine pas les tortures et les persécutions. Il se donne 2 ans pour accéléré au mieux la fermeture de 2009 à 2011.
Voila j'espère que les américains commencent à prendre conscience ce qui se passe dans les prisons de Guantanamo, le pire lieu qu'on peut y résidé, j'imagine pas les tortures et les persécutions. Il se donne 2 ans pour accéléré au mieux la fermeture de 2009 à 2011.
Le projet de fermeture de Guantanamo s'accélère
Pressé par Obama, le secrétaire à la Défense, Robert Gates, va travailler à un plan de fermeture de Guantanamo, semé d'embûches politico-juridiques.
La fermeture de Guantanamo pourrait être une des premières décisions que Barack Obama prendra dès le lendemain de sa prestation de serment le 20 janvier prochain et Robert Gates veut être prêt à fournir un plan, comme vient de l'annoncer le Pentagone. La décision indique l'urgence de la nouvelle Administration à en finir avec l'héritage le plus controversé des années Bush et restaurer l'image de l'Amérique aux yeux du reste du monde.
Barack Obama a annoncé cette semaine qu'il se donnait deux ans pour fermer cette prison créée en 2002 au nom de la lutte antiterroriste et où sont encore détenues quelque 250 personnes. Le plan devra à la fois régler la question de la fermeture des tribunaux militaires d'exception jugés par les défenseurs des droits de l'homme comme illégitimes, celle de la création d'un nouveau système judiciaire sur le sol américain pour les détenus déjà inculpés ou devant l'être devant un tribunal civil ou militaire, et le transfert du reste dans leur pays d'origine ou dans des pays tiers.
Le secrétaire à la Défense a laissé entendre que le Congrès devrait légiférer pour statuer sur le cas des prisonniers éventuellement libérés, qu'il ne souhaite pas voir rester sur le sol américain. Pour l'instant aucun détail n'a été fourni, mais une nouvelle loi antiterroriste pourrait être nécessaire. « Certains individus sont très dangereux et nous ne voulons pas qu'ils viennent aux États-Unis », a-t-il précisé, espérant que d'autres pays les trouveraient plus inoffensifs sur leur sol. Pour l'instant, les candidats ne se pressent pas de se faire connaître, mais le Portugal a néanmoins tendu la main à Washington la semaine dernière. Le ministre des Affaires étrangères, Luis Amado, a déclaré que son pays serait prêt à en accepter un petit nombre et a demandé à ses homologues européens d'en faire autant. Le problème pour le Pentagone est de renvoyer une soixantaine de détenus, dont les dossiers ont déjà été approuvés, vers leur pays d'origine, comme la Tunisie, la Libye, l'Algérie, ou la Chine, sachant que certains risquent d'y être persécutés ou torturés.
Interrogatoires irrecevables
Reste la délicate question des « pires des pires », surnommés ainsi par l'ancien secrétaire à la Défense, Donald Rumsfeld. Ces prisonniers, une petite vingtaine, parmi lesquels les cinq cerveaux présumés du 11 Septembre, sont inculpés de crimes de guerre et encore soumis aux fameux tribunaux militaires d'exception, que Barack Obama veut voir disparaître. Le transfert de ces embarrassants prisonniers aux États-Unis déplacera l'imbroglio politico-juridique de Guantanamo sur le sol américain. Les méthodes d'interrogatoires pratiquées à Cuba risquent fort d'être jugées irrecevables par des tribunaux civils ou même des cours martiales ordinaires, ce qui pourrait conduire en théorie à acquitter des terroristes avérés. Un casse-tête dont voudra probablement se passer le successeur de George Bush.
Adèle Smith - Le Figaro - Le 19 décembre 2008
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Source => : http://www.lefigaro.fr/internationa...et-de-fermeture-de-guantanamo-s-accelere-.php