Barack Obama s'addresse ce mercredi à ses compatriotes à l'occasion de son centième jour de présidence. Les débuts du président américain sont marqués par la fermeture annoncée de la prison de Guantanamo et le plan de retrait d'Irak, mais aussi par la crise économique et la grippe porcine, pas prévue au programme.
Barack Obama se soumet mercredi au rituel des cent premiers jours de présidence en s'adressant aux Américains qui voient aujourd'hui la grippe porcine s'ajouter à une multitude d'épreuves comme peu de nouvelles administrations en ont connue.
Comme s'il n'avait pas assez à faire avec la pire récession depuis les années 1930, deux guerres, un ambitieux programme de réformes et la formation de son gouvernement, M. Obama fait face à la menace inattendue de la grippe porcine.
Celle-ci ne devrait pas l'empêcher de se prêter au rite des 100 jours, auquel son administration a d'abord résisté, avant de se résigner à "jouer le jeu" et, finalement, d'essayer d'en tirer le meilleur parti.
L'administration a enregistré une grande nouvelle mardi avec le changement de camp du sénateur Arlen Specter. En passant de l'opposition républicaine à la majorité démocrate, M. Specter rapproche M. Obama des 60 sièges sur 100 que compte le Sénat. Encore un ralliement et la majorité démocrate de M. Obama au Sénat serait à l'abri des manoeuvres de blocage de l'opposition.
M. Obama participera mercredi matin à une réunion publique à Saint-Louis (Missouri, centre) qui devrait rappeler sa campagne présidentielle. Il répondra aux questions de son auditoire et, de retour à Washington, donnera sa troisième conférence de presse à la Maison Blanche.
Rompre franchement avec l'ère Bush
M. Obama sacrifiera ainsi à une convention à laquelle ses prédécesseurs se sont pliés de plus ou moins bonne grâce. Elle doit beaucoup aux cent premiers jours au cours desquels Franklin Roosevelt, en 1933, avait lancé une série de mesures pour sortir les Etats-Unis d'une crise majeure.
Si 8,5% des Américains sont ajourd'hui au chômage alors que c'était à l'époque un quart de la population active, certains experts n'ont pas hésité à comparer l'action de M. Obama à celle de Roosevelt.
M. Obama a prêté serment le 20 janvier en proposant de "refaire l'Amérique".
Depuis lors, mélangeant grands idéaux et réalisme, il s'est démené pour sortir la première puissance mondiale du marasme et rompre franchement avec l'ère de George W. Bush.
Il a annoncé la fermeture de la prison de Guantanamo et l'interdiction de la torture. Il a présenté un calendrier de retrait d'Irak et transposé l'effort en Afghanistan.
Il a humblement proposé à l'étranger une "nouvelle ère" de dialogue. Il s'est engagé à prendre la tête du combat contre le réchauffement climatique.
Récession
Mais, à l'heure de marquer son 100e jour de présidence, c'est la récession qui continue à l'accaparer.
Selon les économistes, le gouvernement devrait annoncer mercredi un recul de la croissance de presque 5% au premier trimestre 2009. La semaine s'annonce capitale pour l'avenir du constructeur automobile Chrysler. De nouvelles décisions sont attendues pour les banques.
Pour compliquer sa tâche, M. Obama se voit à présent confronté à la grippe porcine alors que le Congrès n'avait pas confirmé la nomination de sa ministre de la Santé Kathleen Sebelius avant ce mardi. L'inquiétude se fait jour sur les répercussions de cette crise pour l'économie.
L'administration assure être parée face à la grippe porcine, assurant qu'elle figure en "haut de la liste" des priorités présidentielles. M. Obama doit trouver l'équilibre entre appeler les Américains à la vigilance et ne pas susciter la panique.
Ces derniers lui gardent leur confiance: M. Obama reçoit l'approbation de plus de 60% de ses compatriotes selon les derniers sondages.
Barack Obama se soumet mercredi au rituel des cent premiers jours de présidence en s'adressant aux Américains qui voient aujourd'hui la grippe porcine s'ajouter à une multitude d'épreuves comme peu de nouvelles administrations en ont connue.
Comme s'il n'avait pas assez à faire avec la pire récession depuis les années 1930, deux guerres, un ambitieux programme de réformes et la formation de son gouvernement, M. Obama fait face à la menace inattendue de la grippe porcine.
Celle-ci ne devrait pas l'empêcher de se prêter au rite des 100 jours, auquel son administration a d'abord résisté, avant de se résigner à "jouer le jeu" et, finalement, d'essayer d'en tirer le meilleur parti.
L'administration a enregistré une grande nouvelle mardi avec le changement de camp du sénateur Arlen Specter. En passant de l'opposition républicaine à la majorité démocrate, M. Specter rapproche M. Obama des 60 sièges sur 100 que compte le Sénat. Encore un ralliement et la majorité démocrate de M. Obama au Sénat serait à l'abri des manoeuvres de blocage de l'opposition.
M. Obama participera mercredi matin à une réunion publique à Saint-Louis (Missouri, centre) qui devrait rappeler sa campagne présidentielle. Il répondra aux questions de son auditoire et, de retour à Washington, donnera sa troisième conférence de presse à la Maison Blanche.
Rompre franchement avec l'ère Bush
M. Obama sacrifiera ainsi à une convention à laquelle ses prédécesseurs se sont pliés de plus ou moins bonne grâce. Elle doit beaucoup aux cent premiers jours au cours desquels Franklin Roosevelt, en 1933, avait lancé une série de mesures pour sortir les Etats-Unis d'une crise majeure.
Si 8,5% des Américains sont ajourd'hui au chômage alors que c'était à l'époque un quart de la population active, certains experts n'ont pas hésité à comparer l'action de M. Obama à celle de Roosevelt.
M. Obama a prêté serment le 20 janvier en proposant de "refaire l'Amérique".
Depuis lors, mélangeant grands idéaux et réalisme, il s'est démené pour sortir la première puissance mondiale du marasme et rompre franchement avec l'ère de George W. Bush.
Il a annoncé la fermeture de la prison de Guantanamo et l'interdiction de la torture. Il a présenté un calendrier de retrait d'Irak et transposé l'effort en Afghanistan.
Il a humblement proposé à l'étranger une "nouvelle ère" de dialogue. Il s'est engagé à prendre la tête du combat contre le réchauffement climatique.
Récession
Mais, à l'heure de marquer son 100e jour de présidence, c'est la récession qui continue à l'accaparer.
Selon les économistes, le gouvernement devrait annoncer mercredi un recul de la croissance de presque 5% au premier trimestre 2009. La semaine s'annonce capitale pour l'avenir du constructeur automobile Chrysler. De nouvelles décisions sont attendues pour les banques.
Pour compliquer sa tâche, M. Obama se voit à présent confronté à la grippe porcine alors que le Congrès n'avait pas confirmé la nomination de sa ministre de la Santé Kathleen Sebelius avant ce mardi. L'inquiétude se fait jour sur les répercussions de cette crise pour l'économie.
L'administration assure être parée face à la grippe porcine, assurant qu'elle figure en "haut de la liste" des priorités présidentielles. M. Obama doit trouver l'équilibre entre appeler les Américains à la vigilance et ne pas susciter la panique.
Ces derniers lui gardent leur confiance: M. Obama reçoit l'approbation de plus de 60% de ses compatriotes selon les derniers sondages.