La corruption prolifère au Maroc.
Les résultats du baromètre mondial de la corruption au titre de l’année 2009 le confirment. Ce dernier, qui nous donne une idée sur la perception de la corruption par les ménages, démontre en effet que le secteur public (avec un degré d’affectation de la corruption de 95%), le système judiciaire (80%) les partis politiques (53%) et le parlement (67%), sont les secteurs les plus touchés par la corruption.
Ce classement ressort également au niveau du score obtenu par chaque secteur. Un score qui atteint 3,5 pour les partis politiques, soit le même qu’en 2006, sachant que le degré le plus élevé est de 5. Il a atteint 3,7 pour le parlement et le législatif, augmentant ainsi de 0,2 point par rapport au dernier rapport. Si le score du secteur privé a stagné à 3,2, il a légèrement augmenté pour la justice, un secteur qui a obtenu un score de 4,1, contre 4 en 2006. Enfin, les médias, quant à eux, ont légèrement amélioré leur score, qui est passé de 3 à 2,7.
Plus en détail encore, l’enquête dont les résultats ont été rendus publics hier par Transparency Maroc, démontre que 58% des personnes enquêtées, affirment avoir payé des pots-de-vin à la police, 39% pour avoir un service judiciaire, 28% ont offert des pots de vin dans le secteur de la santé, 33% dans les services d’enregistrement et des timbres et 27% pour les services liés au foncier. Ces pots-de-vin ne dépassent pas généralement 250 DH (21%), alors que dans 7% des cas, les pots-de-vin varient entre 250 Dh et 750 DH et n’atteignent que rarement 3750 DH et plus.
Les résultats du baromètre mondial de la corruption au titre de l’année 2009 le confirment. Ce dernier, qui nous donne une idée sur la perception de la corruption par les ménages, démontre en effet que le secteur public (avec un degré d’affectation de la corruption de 95%), le système judiciaire (80%) les partis politiques (53%) et le parlement (67%), sont les secteurs les plus touchés par la corruption.
Ce classement ressort également au niveau du score obtenu par chaque secteur. Un score qui atteint 3,5 pour les partis politiques, soit le même qu’en 2006, sachant que le degré le plus élevé est de 5. Il a atteint 3,7 pour le parlement et le législatif, augmentant ainsi de 0,2 point par rapport au dernier rapport. Si le score du secteur privé a stagné à 3,2, il a légèrement augmenté pour la justice, un secteur qui a obtenu un score de 4,1, contre 4 en 2006. Enfin, les médias, quant à eux, ont légèrement amélioré leur score, qui est passé de 3 à 2,7.
Plus en détail encore, l’enquête dont les résultats ont été rendus publics hier par Transparency Maroc, démontre que 58% des personnes enquêtées, affirment avoir payé des pots-de-vin à la police, 39% pour avoir un service judiciaire, 28% ont offert des pots de vin dans le secteur de la santé, 33% dans les services d’enregistrement et des timbres et 27% pour les services liés au foncier. Ces pots-de-vin ne dépassent pas généralement 250 DH (21%), alors que dans 7% des cas, les pots-de-vin varient entre 250 Dh et 750 DH et n’atteignent que rarement 3750 DH et plus.