Les Belges désireux d'héberger des Ukrainiens peuvent se signaler à leur commune

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belgika

Vis et meurs entre les 2 fais de ton mieux
VIB
Les citoyens qui souhaitent faire preuve de solidarité et offrir un abri temporaire aux Ukrainiens en fuite dans l'attente d'un lieu de résidence permanent peuvent s'inscrire auprès de leur commune, indique lundi un communiqué des services du secrétaire d'Etat à l'Asile et la Migration, Sammy Mahdi.



"La quantité de messages reçus de la part des gens est énorme", explique Sammy Mahdi dans le communiqué. "Tout le monde veut aider. Il est important que nous ayons une approche coordonnée.

Si vous avez de la place disponible et que vous êtes prêt à recevoir des personnes venant d'Ukraine, n'oubliez pas de le signaler à votre commune
", poursuit-il.

Une structure d'accueil pour les Ukrainiens en fuite​

Tous les partenaires et services pouvant jouer un rôle dans ce domaine ont été réunis au sein d'une Task Force appelée "Protection et accueil des Ukrainiens".

Laquelle, en concertation avec le Centre National de Crise et les gouverneurs de provinces, a élaboré la structure d'accueil des Ukrainiens en fuite.

Le gouvernement fédéral mettra à disposition un centre d'accueil dans l'ancien hôpital Jules Bordet à Bruxelles.

Les Ukrainiens y seront enregistrés, pourront déposer leur demande de protection automatique et bénéficieront d'un premier hébergement pour une période limitée.

A partir de là, le dispatching se poursuivra vers les administrations locales pour l'hébergement.

Les communes, en collaboration avec le Centre national de crise, sont responsables de la coordination de l'hébergement sur le terrain.


 
j'aurais ouvert ma porte à un étudiant du maghreb avec plaisir d'ou qu'il soit algérie maroc tunisie mais pas à un ukrainien après ce qu'ils ont fait subir aux maghrébins jamais nada never!!! mais malheureusement ils peuvent pas rentrer en france
 
Chacun ses choix tu fais comme tu veux pas besoin de te justifier

Quand à affirmer que Les Ukrainiens sans distinctions sont responsables de ce que des marocains et autres ont subis


j'ai connaissance que des étudiants étrangers arabes,belges aussi s'inquiétaient pour leurs études et quelques universités auraient fait du chantage si vous partez,vos études ne compteront plus étonnant quand tout le monde fuit
quand un pays est en guerre les études et ces questions sont.secondaires
 
Chacun ses choix tu fais comme tu veux pas besoin de te justifier
je me justifie pas,j'explique la raison de mon choix
Quand à affirmer que Les Ukrainiens sans distinctions sont responsables de ce que des marocains et autres ont subis
je généralise pas mais c'est par principe je sais que eux auront toujours une porte ouverte quand aux enfants d'afrique ce sera plus dur donc j'ouvre à ceux qui seront en difficulté

les ukrainien ont bien dit <<les ukrainien d'abord>> donc j'ai le droit de dire << les africains d'abord>> lol
j'ai connaissance que des étudiants étrangers arabes,belges aussi s'inquiétaient pour leurs études et quelques universités auraient fait du chantage si vous partez,vos études ne compteront plus étonnant quand tout le monde fuit
quand un pays est en guerre les études et ces questions sont.secondaires
voilà tu a tout compris, faire un tel chantage no comment
 
La triste réalité

https://www.ladepeche.fr/2022/02/28...urrons-bientot-rentrer-chez-nous-10140470.php


Leurs ambassades recommandent de partir vers les frontières hongroises et roumaines




Parmi eux, il n’y a pas seulement des Ukrainiens : des étudiants du monde entier, notamment d’Inde, du Niger, de Zambie ou encore d’Afrique du Sud tentent également de fuir. Parmi eux, deux étudiants Zambiens témoignent : « Le chemin a été extrêmement compliqué jusqu’à la frontière (côté ukrainien). Maintenant, nous sommes en contact avec notre ambassade pour être rapatriés ».

En Pologne, la politique d’accueil ne permet pas aux Non-Ukrainiens de rester sur le sol européen plus de 15 jours, rappelant tristement que la solidarité est une valeur à géométrie
variable.
 

Yanika, d'origine russe, et son mari Danilo veulent accueillir un orphelin de la guerre: comme eux, 130 familles de Dour se sont déjà proposées​




Chez nous, la solidarité se met en place. Plusieurs communes s'organisent pour accueillir des réfugiés ukrainiens. À Dour, en province de Hainaut, des enfants provenant de plusieurs orphelinats en Ukraine pourraient bientôt être recueillis.​

Pour Danilo et sa femme Yanika d’origine russe, il est impossible de ne pas venir en aide aux orphelins ukrainiens.


Quand ils ont appris que les orphelinats étaient complètement débordés, ils se sont directement proposés pour accueillir un enfant. "Je suis maman de deux enfants, je ne peux pas imaginer ce que les gens vivent en ce moment, confie Yanika.

Les enfants qui ont perdu leurs parents... Un enfant, qu'il soit Russe, Ukrainien ou de n'importe quelle nationalité, si j'ai la possibilité de l'accueillir, je l'accueille les bras ouverts."


Environ 130 familles à Dour se sont déjà proposées. La commune a envoyé des demandes à l’ambassade ukrainienne et au gouvernement belge.

Un bus est déjà prêt à partir à la frontière polonaise ou roumaine. "Ils sont directement en rapport avec l'ambassade ukrainienne et les camps de réfugiés qui se trouvent à la frontière polonaise.

Donc ce matin, on a encore reçu un mail du bourgmestre qui est en contact direct et nous tient informés directement des possibilités et des évolutions
", explique Danilo.

"C'est important d'aider les personnes les plus vulnérables"

Une journée aux couleurs de l’Ukraine s’organise également dans la commune le 13 mars.

L’objectif est de récolter des fonds et des denrées.

Olga est russe et habite en Belgique depuis 9 ans. Elle a décidé de se mobiliser pour cette journée.

"Pour moi, comme pour chaque maman, c'est toujours important d'aider les personnes les plus vulnérables. Ce sont principalement les enfants dans des situations comme ça car on veut qu'ils grandissent dans un monde sans guerre." Olga se prépare également à accueillir les membres de la famille de son mari qui est ukrainien. Ils souhaitent fuir le pays en guerre.



 

Des réfugiés ukrainiens vont être hébergés par la famille royale​

Le Palais a confirmé à la RTBF que la famille royale allait héberger des réfugiés ukrainiens.​



Après avoir rendu visite à deux reprises à des Ukrainiens ayant trouvé refuge en Belgique suite à la guerre qui fait rage dans leur pays, le roi Philippe et la reine Mathilde ont décidé d'héberger trois familles de réfugiés.

En effet, d'après les informations de la RTBF, la famille royale va mettre à disposition deux logements situés sur des terrains appartenant à la royauté.

"Il s'agit de maisons unifamiliales qui seront disponibles début avril, le temps de les meubler et de faire des petits travaux", a détaillé Jan Smets, président de la Donation royale, à nos confrères.


 
Des réfugiés Syriens, ils ont été nombreux à avoir été accueillis, j’en ai moi même souvent vu.
j'en ai vu aussi, très bien logés mais jamais chez une famille royale lol dans tout les pays il y a de l'humanité dans le peuple certes!!

mais là le topo que les médias font,insufflés par les dirigeants de différents pays n'est qu'une façon encore de manipulé les gens pour servir leur intérêts
 
Ça fait partie de la dotation royale en Belgique le Roi et la Reine ont aussi aidés des personnes victimes des inondations,en juillet en Belgique des personnes ayant tout perdus,en mettant à leurs dispositions des logements

PS ils sont logés dans des logements individuels et pas au Palais Royal lol

"En effet, d'après les informations de la RTBF, la famille royale va mettre à disposition deux logements situés sur des terrains appartenant à la royauté.

"Il s'agit de maisons unifamiliales qui seront disponibles début avril, le temps de les meubler et de faire des petits travaux", a détaillé Jan Smets, président de la Donation royale, à nos confrères."


j'en ai vu aussi, très bien logés mais jamais chez une famille royale lol dans tout les pays il y a de l'humanité dans le peuple certes!!

mais là le topo que les médias font,insufflés par les dirigeants de différents pays n'est qu'une façon encore de manipulé les gens pour servir leur intérêts
 
j'en ai vu aussi, très bien logés mais jamais chez une famille royale lol dans tout les pays il y a de l'humanité dans le peuple certes!!

mais là le topo que les médias font,insufflés par les dirigeants de différents pays n'est qu'une façon encore de manipulé les gens pour servir leur intérêts
En pratique, ça change quelque chose ? Je crois que les réfugiés ont d’autres préoccupations que des histoires de m’as‑tu‑vu.
 
En pratique, ça change quelque chose ? Je crois que les réfugiés ont d’autres préoccupations que des histoires de m’as‑tu‑vu.
Des histoires de m'as tu vu?
De qui parle tu?
La famille Royale de Belgique?
Ils aident beaucoup,et ce n'est pas toujours relaté dans la presse,ici c'est à la Une dans les médias,c'est l'actualité et les familles qui seront relogées peu importe les m'as tu vus seront à l'abri
 

Accueillir des réfugiés ukrainiens : les bonnes questions à se poser​



Accueillir des Ukrainiens chez soi, de nombreux Belges se sont portés volontaires sans savoir pour combien de temps.


Or, cela peut avoir de nombreuses répercussions sur le quotidien mais aussi sur le statut de cohabitant par exemple.

Voici ce qu’il faut savoir avec Lionel Defraigne, responsable du projet CALM, Comme à la maison, projet de l’ASBL Singa, qui s’occupe de l’inclusion et de l’hébergement des réfugiés à Bruxelles.

Êtes-vous d’accord qu’ils se domicilient chez vous ?​



Pour avoir accès à l’aide du CPAS, les Ukrainiens doivent d’abord être domiciliés.

Et s’ils habitent chez vous, c’est votre adresse qui sera renseignée.

Cela n’est pas sans conséquences. Si vous avez un statut de personne isolée par exemple, vous allez le perdre.

"On parle du fait que les personnes ukrainiennes vont avoir accès aux droits sociaux, au marché du travail, à des revenus d’intégration par le CPAS, à la mutuelle, etc., c’est vrai, mais ce qu’on oublie, c’est assez étonnant de spécifier pour les citoyens, c’est que ces démarches pour les faire aboutir, il faut commencer par avoir une résidence en Belgique. Il faut une adresse."

S’ils habitent chez vous, c’est donc votre adresse qui sera renseignée à la commune lorsqu’il faudra s’y rendre avec l’attestation que les personnes ukrainiennes reçoivent lorsqu’elles s’enregistrent au Heysel.

"Il faut alors attendre le passage de l’agent de quartier.

Ça signifie que les personnes qu’on héberge vont être domiciliées chez soi. Donc il faut quand même que les citoyens le sachent, soient d’accord avec ça, soit soient à l’aise."


Pour combien de temps ?​

Qui dit passage de l’agent de quartier, dit attendre quelques semaines.

"Ces démarches vont prendre un certain délai pour être effectuées.

Donc, lorsqu’on demande aux citoyens d’accueillir, même pour des délais très courts de quelques semaines, ce n’est peut-être pas vraiment rendre service aux personnes ukrainiennes parce que des démarches d’installation, pour qu’elles aboutissent, il faut bien compter 2 à 3 mois pour qu’elles soient vraiment complétées."


Ce qu’il faut, c’est pouvoir mettre en place un accueil de bonne qualité dans des durées suffisantes
 
Idem pour les démarches auprès du CPAS. "Il y a 30 jours légaux pour prendre une décision. Peut-être que des choses iront plus vite dans ce cas-ci, mais tout de même attention à ne pas encourager des propositions d’accueil de quelques nuits comme ça, à la va-vite dans l’idée d’aider, alors qu’en fait, ce qu’il faut, c’est pouvoir mettre en place un accueil de bonne qualité dans des durées suffisantes qui permettent une vraie installation et une vraie accession aux droits des personnes réfugiées."

Avez-vous un endroit personnel à leur offrir ?​

Si vous avez été ému en voyant les images à la télévision et que vous voulez offrir un canapé pour la nuit, cela peut aider à court terme mais ce n’est pas une solution pérenne, explique Lionel Defraigne.
 
Agir sous le coup de l’émotion, ce n’est pas une mauvaise chose. L’émotion, elle mobilise. Mais la réflexion est vraiment nécessaire.

Et donc, effectivement, il faut pouvoir poser sur papier tous ces éléments liés à une cohabitation avec des inconnus, même si on veut les aider.


Et donc ça passe effectivement par ces réflexions autour de quelle durée d’accueil ? Où loger les personnes ?"


Le plan du canapé ou du matelas dans le grenier avec un sac de couchage, ça non
"Si on est sur une durée de plus long terme, il faut quand même que l’accueil soit de qualité.

Ça, c’est rappelé par les autorités.

Donc le plan du canapé ou du matelas dans le grenier avec un sac de couchage, ça non.

Ce ne sont pas du tout les bonnes conditions d’accueil dans une perspective de personnes qui s’installent en Belgique."


Quels frais allez-vous devoir payer?​

 
Il faut pouvoir aussi réfléchir à l’implication financière que ça représente, continue Lionel Defraigne.

Parce que le temps que les personnes reçoivent une aide financière, elles n’ont aucune ressource.

Et donc, est-ce que les hébergeurs sont prêts à prendre en charge des frais de nourriture, de vêtements, de transport, de médicaments ?

Les frais pour la scolarité des enfants."


Êtes-vous prêts à vivre en colocation ?​

Et puis, il y a toutes ces petites questions qui sont liées à la cohabitation avec quelqu’un d’autre chez soi. "Et ça, qu’on soit réfugié ou non", rappelle le responsable de CALM. Avec ces questions :

  • Est-ce qu’on fait un double des clés ?
 
  • Comment est-ce qu’on gère la gestion des espaces communs ?
  • Est-ce que les personnes ont accès à l’électroménager, au Wi-Fi, au PC ?
  • Est-ce qu’elles peuvent faire venir des amis chez elles ?
  • Comment est-ce qu’on fait par rapport à l’usage du tabac, de l’alcool ?
  • Peut-être que les gens vont partir en vacances. On est bientôt à Pâques ou à l’été. Est-ce que c’est OK que les personnes restent chez soi ?
"Il faut pouvoir tout mettre sur papier. Il faut pouvoir déterminer quels sont les points qui sont OK.



Quels sont les points qui vont poser débat et en discuter avec les personnes qui vont arriver quand elles arriveront pour se mettre d’accord, dès l’arrivée dans le logement."


Pas de risque de visites domiciliaires comme en 2015​

"Je pense que ça a déjà été pointé par pas mal d’autres acteurs du secteur, fait remarquer Lionel Defraigne.


C’est le caractère inédit de cette crise actuelle à bien des égards et certainement par rapport à l’attitude des autorités, des autorités européennes et des autorités belges par rapport à l’accueil des personnes ukrainiennes.

C’est évident que c’est un conflit majeur qui entraîne un dépassement de populations. Mais contrairement aux conflits qu’on a connus il y a quand même quelques
quelques années ici, et c’est aussi pour ça que c’est aussi si important, ici plutôt que de fermer ses frontières, l’Europe et la Belgique les ouvrent et donc on met en place des couloirs légaux de déplacements de population. C’est aussi pour ça qu’il y a un afflux aussi rapide et aussi intensif de ces personnes."


Un accès aux droits garanti qui est totalement inédit
"On encourage la population à accueillir chez elle, à la maison, on vient de loin quand même. Il y a quelques années, c’était les visites domiciliaires et on faisait des procès aux hébergeurs de migrants. Donc là, il y a vraiment un changement de ton, d’attitude qui est vraiment inédit. Il y a tout un accès aux droits qui va être garanti par rapport à ce public qui est totalement inédit par rapport à toutes les autres catégories de personnes réfugiées ici en Belgique."

Une réunion d’information en ligne sur l’accueil et l’hébergement des Ukrainiens qui fuient la guerre est organisée ce soir à 18h30 par l’asbl SINGA.



 
Merci @belgika de remettre les choses en place. Certains pensent qu'il suffit d'ouvrir les portes du domicile pour se donner bonne conscience.
On leur dit aussi que tout ça a un prix...
Même si il est du devoir de les aider. Mais d'aider TOUTES les personnes qui fuient guerre et misère.

Moi ce qui me dégoute c'est la differenciation dans le traitement des refugiés. D'un côté on les pourchasse et on les fait passer pour des profiteurs et d'un autre pour des victimes d'une brute sanguinaire.

Quelle différence entre un syrien qui fuit la guerre et un ukrainien qui fuit la guerre?
La couleur de peau peut-être...
 
  • Comment est-ce qu’on gère la gestion des espaces communs ?
Dans mon logement, il y'a un couloir qui dessert mes deux chambres. Le salon, la salle à manger et la cuisine sont communes.
  • Est-ce que les personnes ont accès à l’électroménager, au Wi-Fi, au PC ?
Pas au PC.
  • Est-ce qu’elles peuvent faire venir des amis chez elles ?
Oui mais avec parcimonie et discrétion.
Pas trop d'alcool, pas trop de musique et pas trop de bruit.
J'ai une spiritualité meditative et comptemplative qui demande un peu de calme.


  • Comment est-ce qu’on fait par rapport à l’usage du tabac, de l’alcool ?
Le Tabac c'est délicat. Je préfère qu'on fume à l'extérieur.
Je ne bois pas d'alcool( pour des raisons de sobriété et non religieuses) mais ça ne me dérange pas que les autres boivent à condition que ça soit avec modération.

  • Peut-être que les gens vont partir en vacances. On est bientôt à Pâques ou à l’été. Est-ce que c’est OK que les personnes restent chez soi ?
Et quoi encore :D
 
Des citoyens lambdas ont hébergés, aidés des personnes fuyant des guerres,des sans papiers et ils ont été poursuivis par la justice,eus des visites domiciliaires,et malgré tout continuent à aider,je ne pense pas que ce soit une couleur de peau,peut être de la méfiance certains sont arrivés et ce sont avérés être des djihadistes,les enquêtes sont longues pour ces personnes avant d'être reconnus, réfugiés, heureusement que de Simples citoyens aident en attendant l'issue de leurs dossiers,les personnes honnêtes paient toujours pour des malhonnêtes qui ont profités de la situation d'où les suspicions du gouvernement,les syriens n'ont pas été refoulés de Belgique,accueillis mais des djihadistes ont aussi tentés de profiter de l'accueil pour tenter de se refaire une "virginité" ce sont encore les victimes qui ont "payés" pour leurs bourreaux
Merci @belgika de remettre les choses en place. Certains pensent qu'il suffit d'ouvrir les portes du domicile pour se donner bonne conscience.
On leur dit aussi que tout ça a un prix...
Même si il est du devoir de les aider. Mais d'aider TOUTES les personnes qui fuient guerre et misère.

Moi ce qui me dégoute c'est la differenciation dans le traitement des refugiés. D'un côté on les pourchasse et on les fait passer pour des profiteurs et d'un autre pour des victimes d'une brute sanguinaire.

Quelle différence entre un syrien qui fuit la guerre et un ukrainien qui fuit la guerre?
La couleur de peau peut-être...
 
Quelle différence entre un syrien qui fuit la guerre et un ukrainien qui fuit la guerre?
La couleur de peau peut-être...
La religion peut être un frein.
Moi par exemple, tout en étant musulman, je n'acceuillerai jamais un syrien ou un Irakien barbu, salafiste, borné, qui demande à ce qu'on arrête la musique et qu'on mettent le coran avec des hauts parleurs dans le séjour.
Je n'acceuillerai pas non plus une famille avec une femme qui porte le hijab....trop compliqué et je n'aime pas.
Si ce sont des musulmans qui manifestent ostentatoirement une religiosité apparente, tapageuse et bruyante... C'est impossible.
Et pourtant, je suis un musulman... discret.
 
Dans mon logement, il y'a un couloir qui dessert mes deux chambres. Le salon, la salle à manger et la cuisine sont communes.

Pas au PC.

Oui mais avec parcimonie et discrétion.
Pas trop d'alcool, pas trop de musique et pas trop de bruit.
J'ai une spiritualité meditative et comptemplative qui demande un peu de calme.


Le Tabac c'est délicat. Je préfère qu'on fume à l'extérieur.
Je ne bois pas d'alcool( pour des raisons de sobriété et non religieuses) mais ça ne me dérange pas que les autres boivent à condition que ça soit avec modération.


Et quoi encore :D
Ça ne se résume pas qu'au logement,l'argent et démarches administratives mais aussi d'offrir du temps,de l'écoute,et empathie
 
@belgika , je pense que les personnes plus à même d'aider les ukrainiens sont souvent les mêmes qui aideraient des syriens, irakiens, etc.

@tizniti , oui en plus de la couleur, la religion jouera beaucoup.

J'aurais bien aimé voir le dévouement si la population ukrainienne était à plus de 70% musulmane.
 
@belgika , je pense que les personnes plus à même d'aider les ukrainiens sont souvent les mêmes qui aideraient des syriens, irakiens, etc.

@tizniti , oui en plus de la couleur, la religion jouera beaucoup.

J'aurais bien aimé voir le dévouement si la population ukrainienne était à plus de 70% musulmane.
@mskiin
Ces personnes aident tout le monde,peu importe les nationalités et religions,si ces familles imposent des critères de sélections alors ils n'ont rien compris! Au bénévolat et hospitalité pour les personnes migrants,sans papiers,fuyants la guerre etc...

Le dévouement,les aides,l'accueil c'est pour tout le monde ou personne
 

Quelques Belges profitent des réfugiés ukrainiens pour les exploiter: voici les mesures prises​



Parmi les Belges qui proposent leur aide pour accueillir des réfugiés ukrainiens, une minorité le fait manifestement pour de mauvaises raisons. Certains profitent de la vulnérabilité des réfugiés et proposent un logement contre du travail peu ou pas rémunéré, ou même contre des faveurs sexuelles. C'est de l'exploitation et les autorités ont décidé de réagir.​

Deux cas d’exploitation économique et sexuelle sur des réfugiés ukrainiens ont été recensés en Belgique.

La crainte de les voir se multiplier est réelle. La plateforme citoyenne de soutien aux réfugiés tire la sonnette d’alarme.

"Comment éviter les abus? Et bien c’est en informant parfaitement les réfugiés de leurs droits. Et leur permettre d’avoir un point de contact en cas de problème à appeler très rapidement pour éviter tout abus futur", s'exprime Alexis Deswaef, co-président de la Plateforme citoyenne de soutien aux réfugiés.


En résumé: prévenir et aider pour permettre aux réfugiés de ne pas dépendre des familles d’accueil. "Il faut qu’il y ait une forme d’indépendance aussi de la personne hébergée. Qu’elle ne soit pas dépendante de ses hébergeurs. Parce que c’est la dépendance qui ouvre la porte à l’exploitation possible", explique Alexis Deswaef.

Des messages sur les réseaux sociaux à destination des Ukrainiens en Belgique

L’exploitation et la traite des êtres humains est une infraction pénale sanctionnée par des peines d’emprisonnement. Pour éviter les dérives, les autorités fédérales ont mis en place une équipe de prévention.


"Hier (ndlr: vendredi 18 mars) on a envoyé sur les réseaux sociaux des messages destinés aux milliers d’Ukrainiens qui sont actifs sur WhatsApp, Instagram et Facebook pour les informer des situations possibles d'exploitation économique ou sexuelle, et pour leur fournir aussi les numéros de téléphone des centres d’accueil pour aider les gens", indique Vincent Van Quickenborne, ministre de la Justice.

Au total, trois centres sont ouverts: à Bruxelles, à Liège et à Anvers. Pour l’instant, plus de 13.500 personnes ont rejoint la Belgique. 80% d’entre elles sont des femmes et des enfants.



 

Guerre en Ukraine: comment sont contrôlés les ménages qui accueillent des réfugiés?​



En Belgique, 88% des hébergements disponibles pour les réfugiés ukrainiens ont été proposés par des particuliers.​

Un contrôle est prévu pour s'assurer qu'ils sont accueillis dans de bonnes conditions et éviter les abus.​

Quelles sont les règles pour héberger des réfugiés chez soi?​

Nous avons rencontré Anne-Marie et Francis à Montigny-le-Tilleul.

Ils préparent avec cœur les deux chambres qu’ils mettent à disposition de réfugiés ukrainiens.

Le couple s’est proposé comme famille d’accueil et partagera sa maison.


Avant l’arrivée des Ukrainiens, ils recevront une visite cette semaine: celle du contrôle du logement, comme pour les trente autres candidats hébergeurs de la commune.

"Moi je trouve qu'il faut garantir un accueil de qualité et s'assurer qu'au-delà de la bonne volonté, il y ait quand même un minimum de règles garanties qui soient données du point de vue sanitaire, du point de vue de l'équipement de la maison. Moi ça me semble tout à fait normal", nous confie Francis Bruyndonckx.

Les communes doivent inspecter les lieux

Au niveau de la commune, deux logements d’urgence sont prêts. Mais la plupart des habitations proposées sont celles de particuliers. C'est à l’administration de les inspecter.

Une circulaire est parvenue vendredi soir aux différentes communes. Elles devront veiller au respect des normes de sécurité, salubrité, qualité et/ou équipement du lieu d’hébergement.

"Ce n'est pas suffisamment clair, mais ça donne des balises au niveau de la commune.

Des choses logiques, c'est qu'ils aient un minimum d'intimité.

Qu'ils aient une chambre pour eux.

Un accès toilette, douche, baignoire, hygiène pour eux. Et puis le principal aussi: l'accueil qu'ils auront dans les familles
", indique Marie-Hélène Knoops (MR), bourgmestre de Montigny-le-Tilleul.

Les policiers peuvent prévenir les communes

Les hébergeurs sont-ils des personnes de confiance? L’administration et la police doivent le vérifier.

Les candidats devront présenter ou donner accès à leur casier judiciaire, et ce, pour chaque personne majeure du ménage.

"Si la police pense qu'il y a quelque chose qui est en cours au sujet de quelqu'un, et que ce n'est pas encore dans l'annexe 595 du casier judiciaire, ils peuvent interpeller les bourgmestres en disant 'attention'", précise Marie-Hélène Knoops.

La mission des communes est donc importante pour mettre en sécurité des personnes qui cherchent en Belgique un abri sûr.

 
Chronique



Réfugiés ukrainiens, réfugiés syriens, un deux poids deux mesures ?​



Ya-t-il un deux poids deux mesures entre l’accueil des réfugiés ukrainiens et celui réservé aux Syriens ou au Soudanais ?

Entre les images d’Ukrainiens accueillis à bras ouverts et celles des Syriens abandonnés dans le parc Maximilien la question est de plus en plus souvent posée.

Une différence à tous les niveaux de la société​



Sans contestation possible la réponse à cette question est : oui, il y a deux poids deux mesures. Sur presque tous les plans, nous ne traitons pas les Ukrainiens comme les Syriens.

Au niveau de la population, les propositions d’accueils dans les familles et les initiatives de solidarité sont beaucoup plus nombreuses.

Sur les réseaux sociaux, les messages assimilant l’arrivée de réfugiés syriens à une invasion n’ont pas d’équivalent pour les Ukrainiens.

Dans les médias, les réfugiés ukrainiens bénéficient de plus de bienveillance, avec par exemple, la création d’une radio spécifique par la RTBF.

Enfin au niveau des autorités publiques, l’accueil des réfugiés ukrainiens bénéficie de plus d’attention et de considération que celui des Syriens et ce depuis le sommet de l’État jusqu’à la plus petite commune.

Alors une grande partie sans doute de l’explication à ce traitement différencié provient de notre proximité physique et culturelle avec l’Ukraine.


Ensuite, nous nous sentons plus concernés, plus touchés par cette guerre que la guerre en Syrie.

Une autre partie de l’explication provient de ce que le discours sur le grand remplacement a fortement percolé dans la société et qu’une partie significative de la population considère les réfugiés issus de pays musulmans comme une menace.

Droits humains et politiques​

Est-ce que cette différence de perception dans la population peut justifier une différence de politique ?


Sur le plan du droit des réfugiés la réponse est non. La convention de Genève, le droit des réfugiés en Europe et en Belgique sont nourris de la même sève universaliste.

Ce sont des droits reconnus à des individus et des obligations imposées aux États. Sur le plan du droit, il n’y a donc aucune justification à un traitement différencié.
 
Mais l’universalisme des droits en matière d’accueil des réfugiés pose depuis longtemps un problème de taille au politique que Michel Rocard avait résumé dans cette fameuse phrase : "On ne peut pas accueillir toute la misère du monde mais on doit prendre notre part".


Mais si on considère avec sérieux cette objection réaliste, elle n’explique pas pourquoi on a été beaucoup plus réaliste avec les Syriens qu’avec les Ukrainiens.

Trois options​

Que doit faire le politique ?


Alors, première option, rejeter la différence dans un universalisme assumé et dire “Wir Schaffen das”, “nous pouvons le faire” pour tout le monde. Mais on a vu que ça suscitait des remous sociaux et politiques majeurs qu’a suscités cette attitude d’Angela Merkel.

L’autre option c’est d’assumer un universalisme contrarié.


Dire que l'idéal universaliste se heurte à une réalité : c’est que la proximité culturelle et physique avec l’Ukraine est un facteur qui facilite l’accueil.

À contrario l’éloignement culturel et physique la complique. Accueillir aussi massivement les Syriens que les Ukrainiens auraient potentiellement eu des effets contre-productifs de rejet des droits humains dans une partie de la population (qui sont déjà de plus en plus contestés).


Mais cet universalisme contrarié devra aussi reconnaître alors que cette différence de traitement a vocation à se réduire.

Et que donc la manière dont nous avons traité les Syriens n’est pas à la hauteur de nos principes.

Enfin la troisième option, est communautariste ou conservatrice.

C’est celle notamment d’un Bart De Wever à la N-VA qui lui assume cette différence de traitement, puisqu’il est ouvertement opposé à l’universalisme des droits humains. Il explique dans un texte à propos de sa philosophie politique inspirée du philosophe irlandais Edmund Burke que nous ne sommes pas solidaires avec tous les " autres ", mais avec “l’autre reconnaissable ".

Les Syriens, et plus globalement les populations issues des pays lointains ne sont pas des "autres reconnaissables".

C’est ce qui l’avait poussé à demander de revoir les conventions de Genève en 2015 et poussé à quitter le gouvernement à propos du pacte de Marrakech.


Bart De Wever a dès le début de la crise considéré que les Ukrainiens devaient être accueillis comme des frères et des sœurs, ce qu’il n’a jamais dit pour les Syriens ou les Afghans.

Sur cette question, nous balançons entre universalisme assumé, universalisme contrarié ou communautarisme.


Cette crise interroge donc nos valeurs et nos principes et nous force à nous poser la question : au fond sommes-nous universalistes ?




 
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