sevet
VIB
Le tribunal d'Anvers a acquitté vendredi un homme de 38 ans originaire de Deurne, qui était poursuivi pour viol. Un élément important de l'enquête, à savoir la déclaration de la victime, a été annulé car il a été traduit par une personne qui n'était pas assermentée.
Une jeune femme parlant marocain a déposé plainte le 19 janvier 2010 pour viol. Elle ne parlait pas suffisamment le néerlandais et a donc été aidée dans sa démarche par un ami, qui a traduit ses propos.
Elle a expliqué qu'à la recherche d'un travail, elle avait fixé un rendez-vous à la Gare centrale d'Anvers avec un certain Ali. Dans le taxi, l'homme l'avait contrainte sous la menace d'une arme à feu à le suivre dans une maison vide. Sur place, il l'avait violée. Le corps de la victime portait des traces de griffures, de morsures et des contusions.
La déclaration de la victime n'avait, elle, aucune valeur probante devant les tribunaux, car elle a été traduite par un ami au lieu d'un traducteur assermenté. Sans la déclaration, les preuves étaient faibles. Une tache de sperme a été retrouvée sur un vêtement de la victime mais on n'a pu établir avec certitude qu'elle contenait l'ADN du suspect. La femme avait également dit que son agresseur n'avait pas éjaculé.
L'enquête en matière de téléphonie n'a livré aucun résultat et aucune confrontation n'a pu être réalisée, la victime n'étant plus accessible. Le suspect avait été condamné à une peine d'emprisonnement en 2010, pour tentative de viol.
Source : 7 sur 7 - 14/03
Une jeune femme parlant marocain a déposé plainte le 19 janvier 2010 pour viol. Elle ne parlait pas suffisamment le néerlandais et a donc été aidée dans sa démarche par un ami, qui a traduit ses propos.
Elle a expliqué qu'à la recherche d'un travail, elle avait fixé un rendez-vous à la Gare centrale d'Anvers avec un certain Ali. Dans le taxi, l'homme l'avait contrainte sous la menace d'une arme à feu à le suivre dans une maison vide. Sur place, il l'avait violée. Le corps de la victime portait des traces de griffures, de morsures et des contusions.
La déclaration de la victime n'avait, elle, aucune valeur probante devant les tribunaux, car elle a été traduite par un ami au lieu d'un traducteur assermenté. Sans la déclaration, les preuves étaient faibles. Une tache de sperme a été retrouvée sur un vêtement de la victime mais on n'a pu établir avec certitude qu'elle contenait l'ADN du suspect. La femme avait également dit que son agresseur n'avait pas éjaculé.
L'enquête en matière de téléphonie n'a livré aucun résultat et aucune confrontation n'a pu être réalisée, la victime n'étant plus accessible. Le suspect avait été condamné à une peine d'emprisonnement en 2010, pour tentative de viol.
Source : 7 sur 7 - 14/03