La justice belge a annoncé, mardi, une "quinzaine" d'interpellations à Bruxelles dans les milieux islamistes. Dix-sept perquisitions ont été menées par la police judiciaire dans plusieurs quartiers de la capitale belge "dans le cadre d'un dossier ayant pour objectif le démantèlement d'un groupe à caractère terroriste", a précisé le parquet fédéral belge. "Une quinzaine de personnes" ont été interpellées au cours de ces perquisitions.
Certaines de ces personnes, qui étaient entendues en fin d'après-midi par les enquêteurs de la police judiciaire, sont "suspectées d'appartenir à une groupe actif notamment dans le recrutement et l'envoi de candidats djihadistes vers l'Irak ou l'Afghanistan", indique le communiqué du parquet fédéral. Elles sont également soupçonnées d'activités de propagande en faveur de la "guerre sainte", a dit Mme Pellens, porte-parole du parquet.
Cette opération n'a "pas de lien" avec le démantèlement, également mardi, d'un groupe islamiste lié à la Tchétchénie soupçonné d'avoir préparé un attentat en Belgique, a encore précisé la porte-parole du parquet. Dans le cadre de ce dossier distinct, onze personnes avaient été interpellées.
UN CENTRE ISLAMIQUE AU CUR DES SOUPÇONS
L'enquête bruxelloise vise quant à elle "l'entourage du Centre islamique belge assabyle", situé dans le quartier populaire de Molenbeek, et considéré depuis le début des années 1990 comme un foyer du radicalisme islamique en Belgique.
L'un de ses responsables, l'imam Bassam Ayachi, un prédicateur ayant la double nationalité française et syrienne, avait été arrêté en Italie en novembre 2008 en même que temps que Raphaël Gendron, un Français d'une trentaine d'années. La découverte d'immigrés clandestins dans leur camping-car avait d'abord fait penser à un trafic d'êtres humains, mais les enquêteurs estiment désormais qu'il s'agit d'un dossier de terrorisme, a expliqué Mme Pellens.
Le coup de filet effectué à Bruxelles a "notamment pour origine des informations des enquêteurs de la justice italienne" chargés du dossier Ayachi, a ajouté Mme Pellens, en soulignant que "l'enquête n'est pas terminée". Bassam Ayachi avait notamment fréquenté en Belgique l'un des assassins du commandant afghan Massoud, le Tunisien Abdessatar Dahmane. C'est lui qui avait béni le mariage d'Abdessatar Dahmane et de Malika El Aroud, une musulmane radicale, condamnée en mai à huit ans de prison à Bruxelles pour avoir été la principale animatrice d'un réseau de recrutement de volontaires proche d'Al-Qaida. Le verdict dans le procès en appel de Malika El Aroud, qui s'est déroulé cet automne, est attendu début décembre.
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Certaines de ces personnes, qui étaient entendues en fin d'après-midi par les enquêteurs de la police judiciaire, sont "suspectées d'appartenir à une groupe actif notamment dans le recrutement et l'envoi de candidats djihadistes vers l'Irak ou l'Afghanistan", indique le communiqué du parquet fédéral. Elles sont également soupçonnées d'activités de propagande en faveur de la "guerre sainte", a dit Mme Pellens, porte-parole du parquet.
Cette opération n'a "pas de lien" avec le démantèlement, également mardi, d'un groupe islamiste lié à la Tchétchénie soupçonné d'avoir préparé un attentat en Belgique, a encore précisé la porte-parole du parquet. Dans le cadre de ce dossier distinct, onze personnes avaient été interpellées.
UN CENTRE ISLAMIQUE AU CUR DES SOUPÇONS
L'enquête bruxelloise vise quant à elle "l'entourage du Centre islamique belge assabyle", situé dans le quartier populaire de Molenbeek, et considéré depuis le début des années 1990 comme un foyer du radicalisme islamique en Belgique.
L'un de ses responsables, l'imam Bassam Ayachi, un prédicateur ayant la double nationalité française et syrienne, avait été arrêté en Italie en novembre 2008 en même que temps que Raphaël Gendron, un Français d'une trentaine d'années. La découverte d'immigrés clandestins dans leur camping-car avait d'abord fait penser à un trafic d'êtres humains, mais les enquêteurs estiment désormais qu'il s'agit d'un dossier de terrorisme, a expliqué Mme Pellens.
Le coup de filet effectué à Bruxelles a "notamment pour origine des informations des enquêteurs de la justice italienne" chargés du dossier Ayachi, a ajouté Mme Pellens, en soulignant que "l'enquête n'est pas terminée". Bassam Ayachi avait notamment fréquenté en Belgique l'un des assassins du commandant afghan Massoud, le Tunisien Abdessatar Dahmane. C'est lui qui avait béni le mariage d'Abdessatar Dahmane et de Malika El Aroud, une musulmane radicale, condamnée en mai à huit ans de prison à Bruxelles pour avoir été la principale animatrice d'un réseau de recrutement de volontaires proche d'Al-Qaida. Le verdict dans le procès en appel de Malika El Aroud, qui s'est déroulé cet automne, est attendu début décembre.
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