Dans un dossier qui interpelle par la gravité des faits reprochés et par la dimension intime des relations concernées, la justice belge examine actuellement le cas d’un Algérien, connu sous le prénom d’emprunt Ahmed, accusé d’avoir tenté d’espionner sa conjointe en installant un logiciel espion sur son téléphone. Vivant en Belgique depuis une vingtaine d’années sans encombre apparente, l’Algérien, ouvrier dans le nettoyage industriel, s’était initialement marié avec une femme belge avec laquelle il a eu un fils aujourd’hui âgé de 17 ans. Toutefois, après une séparation douloureuse, le prévenu est retourné en Algérie, puis est revenu sur le sol belge en compagnie d’une jeune Algérienne qu’il a épousée en 2019. Dans ce nouveau mariage, la jalousie semble avoir pris le pas, puisque le prévenu aurait soupçonné sa jeune épouse de vouloir le quitter et d’entretenir une liaison avec un tiers en Belgique, poussant ainsi Ahmed à agir de manière intrusive.
Selon le média belge DH, les investigations ont révélé qu’un logiciel espion avait été installé sur le téléphone que l’Algérien résidant en Belgique avait acheté pour sa femme, permettant de surveiller ses appels et, potentiellement, ses conversations. Lors de son audition par la police, Ahmed a reconnu avoir essayé d’installer cette application, tout en répétant inlassablement : « Je n’ai pas installé cette application. J’ai essayé mais je n’ai pas réussi. » Ces déclarations, répétées de façon insistante, traduisent une tentative de minimiser sa responsabilité dans cette affaire d’espionnage conjugal, bien que les éléments techniques indiquent que l’application a bien été placée dans le dispositif mobile destiné à sa conjointe.
Dans le cadre de la procédure en cours, le dossier ne se limite pas à l’espionnage. Des éléments complémentaires ont été portés à l’attention des autorités, notamment par le biais d’un témoignage recueilli auprès d’une personne du CPAS de Boussu. Selon cette source, la jeune épouse du prévenu se serait confiée en évoquant un climat de violence, tant physique que psychologique, exercé par Ahmed sur elle. Il est toutefois important de noter que, pour ces faits de violence, le prévenu a bénéficié d’un non-lieu, ce qui ne l’exonère pas pour l’infraction d’espionnage qui reste au cœur des poursuites. Le tribunal doit désormais se prononcer fin février 2025 sur la responsabilité d’Ahmed concernant l’installation du logiciel espion, une infraction passible de sanctions en vertu du droit belge, qui protège la vie privée et les libertés individuelles.
Les faits sont portés devant le tribunal correctionnel, et le substitut du procureur réclame une peine d’un an de prison pour le prévenu. Ahmed, qui a choisi de ne pas être assisté d’un avocat lors de ses comparutions, jure sur la tête de son fils qu’il est innocent des charges qui pèsent contre lui. Son comportement, teinté de jalousie et de méfiance, met en lumière les dérives que peut engendrer l’usage abusif des technologies de surveillance dans le cadre des relations conjugales. La justice belge, en examinant ce dossier, cherche à concilier la protection des libertés individuelles et la nécessité de sanctionner les intrusions dans la vie privée, surtout lorsqu’elles surviennent dans un contexte aussi sensible que celui d’un mariage.
Selon le média belge DH, les investigations ont révélé qu’un logiciel espion avait été installé sur le téléphone que l’Algérien résidant en Belgique avait acheté pour sa femme, permettant de surveiller ses appels et, potentiellement, ses conversations. Lors de son audition par la police, Ahmed a reconnu avoir essayé d’installer cette application, tout en répétant inlassablement : « Je n’ai pas installé cette application. J’ai essayé mais je n’ai pas réussi. » Ces déclarations, répétées de façon insistante, traduisent une tentative de minimiser sa responsabilité dans cette affaire d’espionnage conjugal, bien que les éléments techniques indiquent que l’application a bien été placée dans le dispositif mobile destiné à sa conjointe.
Dans le cadre de la procédure en cours, le dossier ne se limite pas à l’espionnage. Des éléments complémentaires ont été portés à l’attention des autorités, notamment par le biais d’un témoignage recueilli auprès d’une personne du CPAS de Boussu. Selon cette source, la jeune épouse du prévenu se serait confiée en évoquant un climat de violence, tant physique que psychologique, exercé par Ahmed sur elle. Il est toutefois important de noter que, pour ces faits de violence, le prévenu a bénéficié d’un non-lieu, ce qui ne l’exonère pas pour l’infraction d’espionnage qui reste au cœur des poursuites. Le tribunal doit désormais se prononcer fin février 2025 sur la responsabilité d’Ahmed concernant l’installation du logiciel espion, une infraction passible de sanctions en vertu du droit belge, qui protège la vie privée et les libertés individuelles.
Les faits sont portés devant le tribunal correctionnel, et le substitut du procureur réclame une peine d’un an de prison pour le prévenu. Ahmed, qui a choisi de ne pas être assisté d’un avocat lors de ses comparutions, jure sur la tête de son fils qu’il est innocent des charges qui pèsent contre lui. Son comportement, teinté de jalousie et de méfiance, met en lumière les dérives que peut engendrer l’usage abusif des technologies de surveillance dans le cadre des relations conjugales. La justice belge, en examinant ce dossier, cherche à concilier la protection des libertés individuelles et la nécessité de sanctionner les intrusions dans la vie privée, surtout lorsqu’elles surviennent dans un contexte aussi sensible que celui d’un mariage.