Belgique : violence policière et profilage ethnique a la côte flamande ? (VIDEO)

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PLD (Peace, Love and Diversity)








Belgique : un policier en patrouille frappe de coups de poings un jeune au sol, “comme un bagarreur” (VIDEO)
14 août 2020 B. H. Aucun commentaire arrestation, arrestation musclée, au sol, Belgique, coups de poing, Coups et blessures, jeunes, Ministre de l Intérieur, Pieter De Crem, police, violence, violences policières
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Nous ignorons à ce stade si la vidéo est récente ou non. Elle est toutefois symbolique des dérives de la police qui peuvent avoir lieu et des violences commises par certains de leurs représentants. Cette scène parle d’elle-même. Elle a eu lieu en Belgique. On y voit, dans une rue commerçante, une patrouille de policiers procéder à des arrestations de jeunes (pour un motif non identifié, d’après les images vidéos postées sur internet).
On y voit néanmoins, et c’est ce bien là ce qui a choqué la communauté du net, un policier administrer une série de coups de poings avec force, comme s’il était “dans une bagarre” (ce qui rappelle par ailleurs les mots récents du ministre de l’Intérieur belge, Pieter De Crem, qui avait déclaré ce août : “Il faudrait interdire les plages aux bagarreurs”, comme nous en avons parlé dans un précédent article).
Un des jeunes, dans cette rue, tenu par deux policiers, s’est fait attraper. Il a été mis au sol et immobilisé. Un autre, un peu plus loin, s’est lui aussi fait attraper… mais il a eu droit, pour sa part, à un traitement beaucoup plus violent. Il a reçu une série de coups de poings en série, alors qu’il était en train de crier et de gigoter pour que ça s’arrête. Le policier, plutôt jeune, semblait dans une rage incontrôlable qu’il devait assouvir. Toutefois, quand l’homme à la caméra s’est approché, il a cessé de le frapper et fait mine de le tenir simplement. Puis ses collègues sont venus arrêter le jeune homme qui avait reçu les coups.
L’homme qui filme s’adresse en français aux policiers, il semblerait que la vidéo vienne donc du sud du pays. Nous ne savons pas à ce stade si des poursuites judiciaires ont été entamées contre ces représentants des forces de l’ordre.
La vidéo ci-dessous est assez interpellante.

Les commentaires indignés sur les réseaux sociaux ont été immédiats. On a pu y lire, notamment : “Il faut dénoncé ces flics qui se prennent pour des cowboys ! Ou sont les politiciens pour qui on vote ?! Ou est la justice ?! Combien de temps allons nous subir ces injustices ?! Nos jeunes se font humilier et personne ne bouge ! Après on s’étonne que ils finissent par se rebeller ?!!!” ou encore : “Lamatable …. c est eux qui doivent ns protéger….
Dans un climat où la police est assez critiquée pour son comportement envers les jeunes “issus de l’immigration” et son deux poids deux mesures (et du potentiel racisme), comme cela a été pointé du doigt par certains avec l’épisode de Blankenberge, cet événement qu’il soit plus ancien ou postérieur, ne participera certainement pas à apaiser la situation.
 
Que signifie le terme "Amok" utilisé en Flandre pour qualifier les incidents à la Côte?
Vincent Rocour - Publié le 10-08-20 à 14h40 - Mis à jour le 11-08-20 à 17h44

En littérature, le premier à avoir utilisé ce terme est l’écrivain autrichien Stephan Zweig, en 1922.
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Dans la presse flamande, le terme “amok” a été utilisé à plusieurs reprises pour qualifier les échauffourées qui se sont produites sur la plage de Blankenberge samedi. Il a pu surprendre du côté francophone où l’usage du mot est très peu fréquent.
L’expression vient du mot malais “amuk”, qui désigne une rage meurtrière incontrôlable. Ces comportements ont été observés puis théorisés par des voyageurs et des ethnologues au début du XXe siècle dans des pays asiatiques alors colonisés (Inde, Malaisie, Indonésie). Ils étaient le fait de personnes seules, généralement des hommes et se terminaient souvent par la mort de leur auteur. Le terme était aussi utilisé en Inde britannique pour désigner un éléphant devenu incontrôlable. En littérature, le premier à avoir utilisé ce terme est l’écrivain autrichien Stephan Zweig, en 1922, dans “Amok ou le Fou de Malaisie” – mais il est davantage question de folie amoureuse que de destruction meurtrière.
Le terme – qui désigne autant l’auteur que l’acte en lui-même – a été intégré dès le début du siècle précédent dans le lexique psychiatrique. Quand il est employé dans le langage courant, il désigne une situation qui dégénère et échappe à tout contrôle. Reste à voir s’il caractérise au mieux les incidents du week-end à la Côte
 
Dernière édition:


“Il faut interdire les plages et punir les bagarreurs” dit le ministre de l’Intérieur, sans parler des policiers (VIDEO)
13 août 2020 B. H. 1 Commentaire anti-pauvre, Belgique, blankenberge, Bruxelles-Capitale, côte belge, discrimination, gouvernem, jeunes, Ministre de l Intérieur, pauvres, Pieter De Crem, racisme, sanctions, violences policières
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Après les incidents de ce samedi 8 août sur la plage de Blankenberge, une réunion d’urgence (en commission) s’est tenue ce mardi matin à la Chambre des représentants où le ministre de l’Intérieur Pieter De Crem était présent pour “faire le point” sur les événements. Ce dernier veut interdire les plages aux “fauteurs de troubles”, aux “bagarreurs”. La question est savoir comment les reconnaitre. Est-il favorable au profilage au faciès comme le faisait la police de Blankenberge à la sortie des trains à la gare le 9 août ? Ou à une discrimination anti-pauvre, puisque ce sont eux qui viennent seulement pour une journée et qui prennent le train ?
La Commission de l’Intérieur s’est réunie en urgence à la Chambre pour revenir sur les événements de ce samedi 8a août à Blankenberge. Une bagarre avait éclaté en plein après-midi sur la plage, parce que d’après certains jeunes, des “flamingants” auraient eu des comportements racistes à leur égard, ce qui les avaient amenés à réagir. La police n’avait pas arrêté les potentiels racistes violents mais s’était concentrée sur eux seulement. Il est vrai que deux images vont dans leur sens (dans la vidéo ci-dessous).
Lorsqu’on regarde à 0:03 (troisième seconde de la vidéo), on voit qu’un homme pousse un autre (noir) devant la police sans qu’il n’ait de problème. Aussi, de 3min04 à 3min24, on voit, à la sortie d’un magasin, sur la digue, une bagarre entre une personne blanche et une noire. Les policiers ont tenté de calmer le blanc et s’en sont pris à la personne noire, allant jusqu’à l’étrangler et la pousser par terre avec violence.
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Le ministre s’est concentré sur les jeunes pas sur les actions de la police
Après cette journée, trois Bruxellois ont été présentés au juge d’instruction et plusieurs villes balnéaires ont annoncé fermer temporairement leur accès aux touristes d’un jour.
Le ministre de l’Intérieur, Pieter De Crem (CD&V) a réclamé ce mardi matin une punition “ferme et sévère” à l’encontre des responsables de la bagarre. Il s’est dit favorable à une “interdiction de lieu, locale ou généralisée à l’ensemble de la côte pour les fauteurs de troubles, comme on le fait avec les hooligans dans le football”, rapporte la RTBF. En revanche, le ministre a reconnu qu’il n’est pas souhaitable de sanctionner tous les touristes d’un jour souhaitant se rendre à la Côte belge pour les actes de certains jeunes.
Une autre aura lieu ce mardi 18 août dans l’après-midi entre Pieter De Crem, le ministre de la Mobilité François Bellot, les bourgmestres des communes côtières, la Gouverneure de Flandre Occidentale et la SNCB, pour discuter d’une éventuelle adaptation de l’offre de trains vers la mer, comme nous l’apprend BX1.
La police fédérale sera appelée
La question de la restriction des libertés publiques peut se poser. La police fédérale en renfort peut en être un signe. Par ailleurs, l’acteur l’a souligné, avec ce qu’il considère comme une discrimination anti-pauvre. Il a écrit sur Facebook (cf image ci-dessous).
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Blankenberge : entre racisme et violences policières, voici les faits qui ont lieu le 8 et le 9 août (VIDEO)
11 août 2020 B. H.
Les événements du 8 août dernier ont fait couler beaucoup d’encre et ont été largement commentés sur les réseaux sociaux. Plusieurs choses ont été observées, mises en lumière et remarquées. Notamment parfois des faits qui ont été qualifiés de racistes (par certains). La description des médias dits traditionnels ont aussi été critiqués pour ne pas avoir, toujours selon certains observateurs sur internet, évoqué les débuts de la bagarre sur la plage, notamment les altercations entre “flamingants” et personnes racisées, avant que la police n’arrive.
La question du comportement des jeunes qui ont subi la répression policière n’est pas au centre de l’article. Leurs comportements ont pu être abusifs à certains moments (notamment sur la plage) mais la police a été critiquée pour son attitude et c’est ce qui est le sujet de l’article ici.
Racisme potentiel
D’après une témoin direct (dont nous gardons à ce stade l’anonymat) recueilli par ODP news, il y aurait eu, sur la plage une première dispute entre d’une part les familles, composées de personnes racisées et d’autre part des personnes “proches des thèses flamingantes”. Ces dernières personnes auraient tenus des propos racistes à l’égard des personnes qualifiées “d’origine étrangère”.
On peut toutefois observer, à la 3min03 dans notre vidéo ci-dessous, qu’un jeune “blanc” qui s’énerve n’est pas violenté par la police, il est même accompagné avec une certaine gentillesse. Quelques secondes plus tard (à partir de 3min16 dans la vidéo), une personne jeune, noire (c’est à préciser dans ce cas), n’a pas eu droit au même traitement : elle a été étranglée, violentée et jetée par terre. Le constat est là.

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Le comportement de la police a divisé les avis sur les faits
Il faut savoir que des mineurs ont été arrêtés. Trop, pour certains qui estiment que les mineurs doivent se voir appliquer des traitements corrects et modérés, du fait simple de leur âge.
Une question qui se pose aussi est le comportement de certains secouristes. Ils ont accompagné, parfois mais à plusieurs reprises, les policiers dans les arrestations (notamment à 4min09 de la vidéo). L’un d’eux a même été jusqu’à poser son genou sur le coup d’une personne arrêtée, pendant qu’elle était allongée et maintenue à terre par d’autres policiers. Des critiques ont été faites disant que ce n’est pas le rôle de ce corps de métier d’assister ne fut-ce qu’un peu la police. “Ils sont au contraire là pour sauver des vies”, a-t-il été dit sur internet.
Photo de Vargas Casa Casa.
Capture d’écran prise sur Facebook – Vargas Casa D·R.
Dans la vidéo, à 6min20, on voit un des secouristes, habillés en rouge et orange, tenir un genre de matraque en bois. La question de leur rôle est aussi posée, également.
En outre, au début de notre vidéo, une personne racisée a été poussée par un autre. “Pourquoi n’a-t-il pas été arrêté ?”, se demandent certains.
Présentation des faits par les médias
Pour des personnes ayant commenté les faits sur internet, les médias dits “traditionnels” ont trop peu évoqué ce qui a mis le feu aux poudres ce 8 août : le potentiel racisme de flamingants à l’égard de familles et de jeunes qu’on dit racisés. Les médias n’ont pas suffisamment donné la parole à ces jeunes incriminés (et ça a donné les images qu’on a vues).
Ces mêmes médias ont dû essuyer des critiques du fait de ne pas avoir rapporté assez ce que des internautes ont appelé “chasse à l’homme” de la police, qui est intevenue à droite à gauche, parfois sur des gens qui n’étaient lié à aucune altercation.
L’interdiction de venir à des jeunes “ressemblant aux amoks” par la police dès la sortie du train à la gare n’a pas suscité des questionnements médiatiques. Y avait-il là du profilage ethnique ?
 


Belgique : un policier fédéral de Saint-Nicolas contrôle un jeune et le pousse en l’étranglant (VIDÉO)
13 août 2020 B. H.
La vidéo des faits a été postée sur le réseau social Facebook dans la nuit du 11 au 12 août. Les faits semblent s’être produits le jour d’avant sans que l’on ait davantage de précision de la part de la personne ayant publié les images. On y voit un policier s’énerver sur un jeune, vacancier manifestement, sans raison apparente d’après les images filmées par un témoin de la scène. Ce jeune, ne s’énervant pas, mais à l’air exaspéré, a suivi le policier sans rebellion. Ensuite, ça a dégénéré. Le policier, dans un accès de colère semblant venir de nulle part, a, semble-t-il estimé que le jeune ne marchait pas assez vite. Il l’a pris au cou, l’a étranglé et l’a poussé violemment de sa main.
La vidéo parle d’elle-même : le policier a commis une violence policière. La police a depuis quelques années vu son image dégradée au sein de la population. Le fait est qu’un certain nombre de dérives, d’usage de la force démesuré, parfois sans raison claire ou lorsque la personne en face n’est pas agressive. Cette vidéo en est exemple en Belgique. Mais le problème ne s’arrête pas aux frontières belges (le cas extrême bien sûr la mort de George Floyd, qui, lui non plus, n’avait montré aucun signe de violence ni de rebellion).

Ici, les faits se sont passés dans la région flamande de Belgique, à Saint-Nicolas (Sint-Niklaas, en néerlandais). Le policier a contrôlé l’identité d’un jeune, lui a demandé de se déplacer, ce que ce dernier a fait, sans rebellion. Là, on ne sait pourquoi, le policier s’est jeté sur lui, l’a pris au coup et l’a poussé violemment. Le jeune a fait un bon en arrière, surpris. Les autres, témoins de la scène tout autour, s’en sont immédiatement indigné et ont protesté. Le collègue du policier violent a même été amené à devoir parler à son collègue pour qu’il se calme. L’incompréhension des vacanciers est observable dans les images.
La vidéo a été partagée plusieurs milliers de fois sur le réseau social Youtube, ce qui a créé une indignation collective de nombre d’internautes. On a pu y lire notamment : “Et aprés on va dire oui ce sont des délinquants, des bruxellois, des racailles ou je ne sais quoi encore. Retenez vos chiens enragés de policiers, et foutez la paix à la communauté maghrébine et à toutes les personnes qui ont le malheur d’avoir la peau sombre. C’est quoi ce délit de faciès?” ou encore : “Dans les hôpitaux, les personnes qui reviennent à la vie, racontent avoir vu leur vie “depuis les yeux des autres”. Tout le bien et le mal que le policier fait aux autres, il le fait à lui“.
Sur Facebook, il y a bien sûr eu aussi des commentaires soutenant les policiers mais ils se sont trouvés minoritaires, manifestement. D’autres ont reprochés que le policier violent dans la vidéo ne porte pas de masque : “Encore une fois, aucun masque porté par ce policier, (…) [Et il] attrape à nouveau la gorge (…) [Je comprends] maintenant [que] ces jeunes gens utilisent la violence contre la police, œil pour dent pour dent. Tout le monde est égal à la loi. Vous pouvez voir que ce garçon n’utilise pas d’agressivité“.
 
Les blacks et les maghrebins n oseront plus aller a la mer en Belgique...🤡🤡🤡

@boublil92 @JuanTwo

Ça vous inspire quoi ces flamingants ? 😂🤧🤮🤢

Vive la France et la langue française

Je n aime pas du tout cette langue flamande, c est moche comme leur mer 😂😂
 
Dernière édition:
@Mohammad

Je ne crains que tu avais raison

Les belges d'origine étrangère sont indésirables a la côte !

Je veux être clair, je pense sincèrement que les flamands sont des gens bien élevés avec un grand coeur, soutenir la Wallonie comme ils le font depuis une cinquantaine d'année, ce n'est pas n'importe qui , qui le ferait. Parler la langue de l'autre, comme s'il était évident que seul eux devait faire l'effort n'est pas davantage normal.

Cependant, je suis aussi conscient qu'il existe désormais un bon 20% d'extrême droite chez eux, ceux de la nva, même s'ils ne nous aiment pas davantages, jamais ils ne chercheront à nous faire du mal, comme les réactionnaires wallons d'ailleurs, c'est pourquoi on peut avoir l'impression erroné qu'il n'y a pas de racisme en Wallonie.

Bref, je suis quelqu'un de très susceptible et je sais que dans la probabilité, il est fort possible de tomber sur un c0n éméché qui se mettrait à proférer des propos humiliants, et comme en cette période de l'année, on est pas la clientèle habituelle et que les autres années, ça se passe relativement bien, je sais aussi qu'il y aura une tendance à écouter prioritairement le témoignage du flamand: le réflexe tribal dans toute sa splendeur.
C'est d'ailleurs ce qu'on a vu pour l'histoire de la rixe à Blankenberge, une semaine plus tard, on a toujours pas de nouvelle de la version des jeunes.

Je ne veux pas tenter le diable ou donner le bâton pour me faire battre, j'ai assez de place dans mon potager pour aménager un coin repos , pelouse , tonnelle et barbecue ; et s'il me prend l'envie de changer d'air, la Wallonie est super belle et bien moins fréquentée que la cote.
 
Côte belge: des renforts policiers prévus pour ce week-end
L’annonce du ministre de l’Intérieur fait suite à la bagarre à Blanckenberge du week-end dernier.

Mis en ligne le 14/08/2020 à 21:52
par Belga
Côte belge: des renforts policiers prévus pour ce week-end

Mathieu GOLINVAUX
Le ministre de l’Intérieur Pieter De Crem (CD&V) annonce, vendredi, que des renforts policiers supplémentaires ont été prévus pour ce week-end à la Côte et dans les gares importantes du pays, à la suite des échauffourées de la semaine dernière, notamment à Blankenberge.



Ces événements, qui ont mené entre-temps à « quatre arrestations judiciaires et 17 arrestations administratives », avaient créé une vague de critiques de la part des autorités locales vis-à-vis de la SNCB et du gouvernement fédéral, accusé de laisser les bourgmestres locaux gérer tous seuls les problèmes liés à l’affluence en temps de forte chaleur et de coronavirus.

Présence policière accrue
Durant la semaine, le ministre avait déjà clarifié sa façon de penser lors d’un échange de vues en commission de l’Intérieur, à la Chambre. Il avait notamment cité les renforts policiers déjà prévus et actifs à la Côte, suffisants selon lui, renvoyant le volet « trains » vers le ministre compétent François Bellot. Il s’était aussi prononcé contre les initiatives locales d’empêcher les touristes d’un jour d’atteindre les stations balnéaires les plus populaires.
Pieter De Crem propose en revanche de mettre en place la possibilité d’une interdiction de lieu visant toute la Côte pour ceux qui seraient sanctionnés pour violences ou non-respect des mesures Covid.

Lire aussiBagarre à Blankenberge: faut-il parler de «bandes»?

Pour ce week-end du 15 août, des renforts policiers ont malgré tout été prévus, en plus de ceux qui sont habituellement mobilisés chaque été pour la Côte, de manière à maintenir le calme.
Le ministre parle d’une « présence policière accrue de 125 effectifs samedi et de 115 effectifs dimanche, répartis sur la Côte, d’autres lieux à forte fréquentation du pays et des nœuds comme les gares. Des sections supplémentaires seront mobilisées dans les gares de Bruxelles, Gand-Saint-Pierre, Bruges, Ostende, Blankenberge, La Panne et Knokke ».

Lire aussiEscapades à la Côte: la fin d’un tourisme populaire?

Tout en remerciant la police pour son travail, le ministre conclut que tout acte de violence à son égard ou à l’égard des secours, comme cela avait été observé à Blankenberge sera sanctionné « de manière proportionnelle et correcte »
 



une des régions les plus racistes d Europe, avec la Grece, la Hongrie, la Corse et le Danemark....

Je trouve que en France la situation est meilleure malgré un vote important au RN. En fait, le RN a coté des extremistes du Vlaams belang, ce sont des communistes! :joueur:

Le vlaams belang est plus proche de l Aube dorée que du RN....

Ils sont justes lamentables :D mais la roue tourne, ces régions qui s opposent a la diversité et oppressent les minorités dont sombrer dans la crise économique dans une génération car le monde économique de demain sera un grand village Economique et les minorités leur meilleurs ambassadeurs.
 

Covid : le ministre d’Etat André Flahaut dénonce les dérives contre les libertés (VIDEO)
14 août 2020 B. H
André, ministre d’Etat et membre du parti socialiste (PS) a posté un message sur les réseaux sociaux, ce mercredi 12 août, dans lequel il a déclaré s’inquiéter des dérives sur les libertés publiques et privées au prétexte de la gestion de la crise dues au Covid. Il parle de la côte belge et de ce qui s’est passé récemment à Blankenberge, avec la police. Comment ne pas, en lisant cette phrase, penser à ce qu’avait déclaré le ministre de l’Intérieur, Pieter De Crem ? En effet, ce dernier avait déclaré : ““Il faut interdire les plages et punir les bagarreurs”… sans évoquer les comportements de la police (qu’on peut voir dans la vidéo en bas de l’article).
André Flahaut s’est posé la question sur sa page Facebook : “Sommes-nous encore dans un Etat de droit ?“. Il a semblé interpellé par les événements qui secouent la Belgique aujourd’hui, notamment la gestion de la crise du covid qui amène, selon lui, à des restrictions de libertés publiques et privées. Il a écrit : “L’épidémie de #COVID19 devient le prétexte à toutes sortes de brimades, stigmatisations, violations des #droits et à une remise en cause progressive des #libertés tant publiques que privées. Mais le mouvement est encore plus pervers et insidieux… c’est ce que Naomi Klein appelle la “stratégie du choc”. Extrêmement dangereux !
Photo de Moumni Boubaker.
Post Facebook d’André Flahaut du 12 août 2020
André Flahaut, dans son post a ajouté : “Interdire l’accès à l’espace public en fonction du lieu de résidence… est-ce vraiment légal? Difficile à croire! Après la Côte belge, c’est au tour de la plage de #Renipont en Brabant wallon d’être réservée à la population locale. Une dérive inacceptable“.
 
La stratégie du choc… qu’est-ce donc ?
La thèse du livre “La stratégie du choc” de la militante et journaliste Naomi Klein peut se résumer ainsi : “Pour réussir à imposer des politiques impopulaires de libre marché, les responsables politiques exploitent le choc psychologique causé par des désastres environnementaux, militaires ou économiques, les populations étant plus facilement portées à accepter alors des mesures difficiles”. Elle en cite quelques exemples dans son livre (pour plus d’informations, voir la vidéo ci-dessous)

Une réelle opinion ou une stratégie politique ?
Il est légitime de se poser la question, ont déclaré certains sur le net. Certains ont approuvé son message.
Certains autres ont fait remarquer en commentaires Facebook que son parti est en discussion avec la NV-A en des termes peu élogieux. L’un d’eux a écrit : “Et s’allier avec un parti d’extreme droite pour former un gouvernement n’arrangera rien!“ Un autre a écrit : “Est-ce qu’on est franchement encore dans un état de droit? On se pose vraiment la question? Est-il humain de séparer une famille sur le simple fait que l’un ou l’autre n’a pas de revenu suffisant?“… Etat dont fait partie André Flahaut en tant que ministre d’Etat.
Voici ci-dessous les images compilées par ODP news avec les principaux événements du week-end dernier à Blankenberge (côte belge).
 
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