salam
Quid de la loi de Finances ?
Le gouvernement a finalement pris forme, sur le papier du moins, mais pas le projet de loi de finances 2014.
A l’instar du manque de visibilité qui avait accompagné la formation du premier cabinet Benkirane et du manque à gagner dont l’économie nationale avait pâti après que celui-ci ait décidé de retirer la Loi de finances préparée par son prédécesseur du Parlement pour en préparer une nouvelle qui lui ressemblait comme deux gouttes d’eau, le Maroc se trouve, une nouvelle fois, en stand by. La raison ? Plus que 26 jours nous séparent de la date fatidique où le budget de l’année prochaine doit être déposé sur le bureau de l’une des deux chambres du Parlement conformément aux dispositions pertinentes de l’article 33 de la Loi organique des Finances.
Le chef du gouvernement dispose donc de fort peu de temps pour rendre publique sa fameuse lettre de cadrage marquant l’entame de la finalisation du projet de budget, et donnant le feu vert aux incontournables échanges entre chaque ministre et l’Argentier du Royaume ainsi qu’aux arbitrages préalables à la présentation du document final et son envoi au Parlement pour adoption. De fait, cette fameuse lettre de cadrage n’est pas une simple circulaire ou un document administratif dont on peu se passer. Elle est d’une importance capitale dans ce sens où elle situe le budget dans son environnement macro-économique, tout en donnant le plus franc des éclairages sur les chantiers prioritaires de l’Exécutif et sur la politique économique qu’il compte suivre pour réaliser ses objectifs.
Certes, la préparation technique du budget a commencé il y a quelque temps de cela, mais une loi de Finances n’est pas un document strictement technico-juridique. Elle est politique par essence. Aussi le retard pris par le chef de l’Exécutif pour la cadrer est-il on ne peut plus dommageable pour l’environnement socio-économique en cette conjoncture où la crise a commencé à nous frapper de plein fouet.
http://www.libe.ma/Benkirane-II-devrait-enfin-voir-le-jour-quoique-dans-la-douleur_a42559.html
Quid de la loi de Finances ?
Le gouvernement a finalement pris forme, sur le papier du moins, mais pas le projet de loi de finances 2014.
A l’instar du manque de visibilité qui avait accompagné la formation du premier cabinet Benkirane et du manque à gagner dont l’économie nationale avait pâti après que celui-ci ait décidé de retirer la Loi de finances préparée par son prédécesseur du Parlement pour en préparer une nouvelle qui lui ressemblait comme deux gouttes d’eau, le Maroc se trouve, une nouvelle fois, en stand by. La raison ? Plus que 26 jours nous séparent de la date fatidique où le budget de l’année prochaine doit être déposé sur le bureau de l’une des deux chambres du Parlement conformément aux dispositions pertinentes de l’article 33 de la Loi organique des Finances.
Le chef du gouvernement dispose donc de fort peu de temps pour rendre publique sa fameuse lettre de cadrage marquant l’entame de la finalisation du projet de budget, et donnant le feu vert aux incontournables échanges entre chaque ministre et l’Argentier du Royaume ainsi qu’aux arbitrages préalables à la présentation du document final et son envoi au Parlement pour adoption. De fait, cette fameuse lettre de cadrage n’est pas une simple circulaire ou un document administratif dont on peu se passer. Elle est d’une importance capitale dans ce sens où elle situe le budget dans son environnement macro-économique, tout en donnant le plus franc des éclairages sur les chantiers prioritaires de l’Exécutif et sur la politique économique qu’il compte suivre pour réaliser ses objectifs.
Certes, la préparation technique du budget a commencé il y a quelque temps de cela, mais une loi de Finances n’est pas un document strictement technico-juridique. Elle est politique par essence. Aussi le retard pris par le chef de l’Exécutif pour la cadrer est-il on ne peut plus dommageable pour l’environnement socio-économique en cette conjoncture où la crise a commencé à nous frapper de plein fouet.
http://www.libe.ma/Benkirane-II-devrait-enfin-voir-le-jour-quoique-dans-la-douleur_a42559.html