Une première au Maroc ! Le chef du gouvernement peut présider un conseil des ministres.
Le projet de loi organique relatif à l'organisation de l'action du gouvernement adopté, mardi, en commission de la justice relevant de la Chambre des représentants, est un texte structurant à plus d’un titre. Du moins à en juger par le décryptage réservé à ce texte par plusieurs quotidiens datés de ce jeudi 30 janvier. Akhbar Al Yaoum estime que l’une des dispositions majeures de ce texte, est celle qui donne la possibilité au chef du gouvernement de présider un conseil des ministres, suite à une délégation du roi. Une première, relève le journal, qui précise les modalités de l'application de cette mesure. On apprend ainsi que le souverain peut déléguer au chef du gouvernement la présidence du conseil des ministres sur la base d’un ordre du jour précis. Un rapport doit être remis au souverain sur les conclusions des travaux du conseil.
Mais où est passée l'opposition ?
Selon toujours le journal, deux points ont fait l’objet de débats lors de la discussion de ce texte organisant l'action du gouvernement, à savoir les conditions d’accès aux fonctions ministérielles et les salaires des ministres. Al Ahdath Al Maghribiya s'est penché, quant à lui, sur l'absence remarquée de l'opposition lors de la séance de vote de ce texte en commission de la justice. Cette absence a influé, selon ce quotidien, sur les débats notant au passage que la députée PJDiste Maa Al Ainine a critiqué les critères adoptés par les partis, qui déterminent le choix des ministres."Nous savons tous comment ces postes sont attribués", a déclaré la député islamiste, citée par le journal.
Avec l'adoption du projet de loi encadrant l'action du gouvernement, le Maroc a ajouté un autre édifice à la mise en oeuvre de la nouvelle constitution. Cette loi souveraine a élargi les prérogatives du chef du gouvernement. Désigné par le roi au sein du parti arrivé en tête des élections législatives, ce dernier dirige l'action du gouvernement et coordonne le travail de l'Exécutif et dispose d'un contrôle effectif sur l'administration publique et les établissements publics, y compris les représentants de l'Etat. Benkirane, outre la voie que lui a tracée cette constitution dans son action, doit s'en inspirer pour guider ses relations avec l'ensemble de ses partenaires.
http://www.le360.ma/fr/politique/benkirane-peut-presider-un-conseil-des-ministres-9217
Le projet de loi organique relatif à l'organisation de l'action du gouvernement adopté, mardi, en commission de la justice relevant de la Chambre des représentants, est un texte structurant à plus d’un titre. Du moins à en juger par le décryptage réservé à ce texte par plusieurs quotidiens datés de ce jeudi 30 janvier. Akhbar Al Yaoum estime que l’une des dispositions majeures de ce texte, est celle qui donne la possibilité au chef du gouvernement de présider un conseil des ministres, suite à une délégation du roi. Une première, relève le journal, qui précise les modalités de l'application de cette mesure. On apprend ainsi que le souverain peut déléguer au chef du gouvernement la présidence du conseil des ministres sur la base d’un ordre du jour précis. Un rapport doit être remis au souverain sur les conclusions des travaux du conseil.
Mais où est passée l'opposition ?
Selon toujours le journal, deux points ont fait l’objet de débats lors de la discussion de ce texte organisant l'action du gouvernement, à savoir les conditions d’accès aux fonctions ministérielles et les salaires des ministres. Al Ahdath Al Maghribiya s'est penché, quant à lui, sur l'absence remarquée de l'opposition lors de la séance de vote de ce texte en commission de la justice. Cette absence a influé, selon ce quotidien, sur les débats notant au passage que la députée PJDiste Maa Al Ainine a critiqué les critères adoptés par les partis, qui déterminent le choix des ministres."Nous savons tous comment ces postes sont attribués", a déclaré la député islamiste, citée par le journal.
Avec l'adoption du projet de loi encadrant l'action du gouvernement, le Maroc a ajouté un autre édifice à la mise en oeuvre de la nouvelle constitution. Cette loi souveraine a élargi les prérogatives du chef du gouvernement. Désigné par le roi au sein du parti arrivé en tête des élections législatives, ce dernier dirige l'action du gouvernement et coordonne le travail de l'Exécutif et dispose d'un contrôle effectif sur l'administration publique et les établissements publics, y compris les représentants de l'Etat. Benkirane, outre la voie que lui a tracée cette constitution dans son action, doit s'en inspirer pour guider ses relations avec l'ensemble de ses partenaires.
http://www.le360.ma/fr/politique/benkirane-peut-presider-un-conseil-des-ministres-9217