Max, étudiant en art, se souviendra longtemps du meeting de François Fillon dans la ville où il réside : Besançon (Doubs), le 9 mars dernier. «J'avais décidé d'y aller avec un copain. La vérité est que je ne suis pas un sympathisant de François Fillon. Mais la politique, ça m'intéresse, on voulait voir ce que cela donnait un meeting comme ça. C'était intéressant de voir les gens et d'écouter ce qu'il dit dit.»
Ce soir là, les fans du candidats Les Républicains se retrouvent dans le grand hall de Micropolis, le parc des expositions de Besançon. Placé au fond de la salle, les deux amis assistent au meeting, sans être convaincus mais, assurent-ils, «on n'a montré aucun signe d'irrespect», assurent-ils.
«Il m'a demandé si je n'étais pas fier d'être Français»
C'est à la fin du meeting que les choses tournent mal, au moment de la Marseillaise. «Tout le monde s'est levé. Nous, on ne s'est pas levé. Je n'ai rien contre cet hymne et ce qu'il représente, je peux me lever quand c'est chanté à un match de football, mais, là, on n'avait pas envie de s'associer avec les gens présents. C'est vrai qu'on était les seuls à ne pas se lever dans le public.»
Ce boycott de l'hymne national est considéré comme une provocation par un puis deux hommes chargés, semble-t-il, de la sécurité. «Ils se sont présentés comme ça. Mais je n'ai pas vu de brassard ou de signe particulier, juste des costumes de ville. Un homme est venu me voir pour me demander pourquoi je ne me levais pas. Il m'a demandé si je n'étais pas fier d'être Français».
le parisien
Ce soir là, les fans du candidats Les Républicains se retrouvent dans le grand hall de Micropolis, le parc des expositions de Besançon. Placé au fond de la salle, les deux amis assistent au meeting, sans être convaincus mais, assurent-ils, «on n'a montré aucun signe d'irrespect», assurent-ils.
«Il m'a demandé si je n'étais pas fier d'être Français»
C'est à la fin du meeting que les choses tournent mal, au moment de la Marseillaise. «Tout le monde s'est levé. Nous, on ne s'est pas levé. Je n'ai rien contre cet hymne et ce qu'il représente, je peux me lever quand c'est chanté à un match de football, mais, là, on n'avait pas envie de s'associer avec les gens présents. C'est vrai qu'on était les seuls à ne pas se lever dans le public.»
Ce boycott de l'hymne national est considéré comme une provocation par un puis deux hommes chargés, semble-t-il, de la sécurité. «Ils se sont présentés comme ça. Mais je n'ai pas vu de brassard ou de signe particulier, juste des costumes de ville. Un homme est venu me voir pour me demander pourquoi je ne me levais pas. Il m'a demandé si je n'étais pas fier d'être Français».
le parisien