Retards dans la réalisation des écoles et manque denseignants. Le constat est relevé une fois de plus par le ministre de lEducation nationale lors dun débat sur le système éducatif national, diffusé sur Medi1 TV. Mohamed El Ouafa précise à ce niveau que «le manque d'effectifs du corps enseignant touche aussi bien le primaire que le secondaire». Pour faire face à ce besoin, le ministère devrait procéder à un «redéploiement des enseignants dans certaines zones du pays». Sur ce point, il faut préciser que cette démarche viserait à rétablir un certain équilibre entre la qualité de l'enseignement dispensé en milieu urbain et celui dans le monde rural. Quant au plan durgence de lenseignement, il na cessé de faire lobjet de critiques sévères. Ainsi, on reproche à son exécution, la focalisation sur la quantité en négligeant la qualité. Pour rappel, ce plan d'urgence, qui prendra fin le 30 juin prochain, est aujourdhui en cours dévaluation par le département de lEducation nationale. Cela étant, le ministère a pris certaines décisions pour remédier aux lacunes constatées. Ainsi le département dEl Ouafa a alloué «un important budget» pour la gestion et l'équipement des académies régionales qui ont été tenues de réaliser des projets, accusent un certain retard pour la rentrée scolaire 2012-2013. Par ailleurs, le ministre a décidé «de mettre un terme à l'expérimentation de la pédagogie d'intégration au niveau du secondaire», dans l'attente de sa réévaluation au niveau du primaire. «Le Maroc a pu réaliser 97% des objectifs liés à l'enseignement primaire», assure le ministre.
Sur un tout autre registre, lannée scolaire 2012-2013 sera marquée par la mise en uvre de la loi relative à l'obligation de scolarisation des enfants, en particulier des filles.
Les Echos
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