IbnouCid
VIB
Bladi Confidential / Episode Pilote : Paparazz'it
Miss Botty / Rebecca Mac Clintock
Jim "Hug" O'Hara
Cornelius Burton
Lorsqu'elle lui tendit la monnaie, le chauffeur de taxi grommela une phrase qui semblait davantage tenir de l'indigestion que d'une parole véritable.
Elle n'y fit pas plus attention, et se contenta de conclure qu'il ne devait pas être ravi de la course, très courte il est vrai...mais nouvelle arrivante dans la grande ville, elle était soucieuse d'arriver à temps à son entretien.
Tige élancée plantée au bord de la chaussée, elle remarqua une silhouette bossue postée au seuil de l'immeuble, dévisageant les passants les uns après les autres au travers de sourcils broussailleux.
Une sensation de gêne s'infiltra en elle lorsqu'elle croisa son regard, qui maintenant la fixait sans rater le plus imperceptible tressaillement de son visage. Il semblait lire en elle.
Au bout d'un certain moment, elle finit par s'engager dans sa direction.
"Bonjour, j'ai un entretien prévu chez la société Paparazz'it...est-ce bien ici ?"
Sans plus d'espèce de courtoisie, l'homme en question, grossièrement vêtu d'un trois-quarts trop grand pour lui, lui tourna le dos, et s'engagea dans l'immeuble.
Aux cliquetis métalliques qu'il faisait en gravissant les marches, elle comprit qu'il portait un sac à dos sous son manteau, ce qui lui donnait cette étrange apparence chamelle. Elle suivit ainsi la bosse jusqu'au palier du deuxième étage dont le peu de prétention le disputait à la modestie de l'hygiène.
Ce dernier redescendit alors, et sans lui adresser de regard, toussa un guttural : "Vous y êtes".
Les lames du palier, particulièrement sèches et mal entretenues, craquaient sous ses talons. Maintenant intriguée par le comportement du bossu, et du chauffeur avant, elle se demandait si quelque chose clochait chez elle;
et hésita un instant avant de se diriger franchement, après s'être assurée de son maquillage d'un rapide coup d'il dans son miroir de poche, vers l'unique bureau qui arborait sur sa porte vitrée une plaque quant à elle très soignée :
"Paparazz'It / Docteur Cornelius Burton - reporter privé, faits divers et mondanités".
"Drôle de nom quand même...", pensa t elle, "...docteur..?"
Au moment même où son doigt plié s'apprêtait à toquer, un vent soudain, venu de nulle part, ouvrit la porte dans un fracas sourd.
Interloquée, embarrassée, elle resta interdite, jusqu'à ce qu'une voix avenante, au grain rayé mais chaud, l'invite à entrer :
"Entrez donc, Miss Botty"
Les yeux continuellement plissés par une fumée de cigarette, les bretelles tendues sur une chemise entrouverte, le chapeau tombant légèrement vers l'arrière les jambes croisées sur le tas de journaux jonchant le bureau d'un bois élégant. La pièce, décorée avec raffinement, et piquée en ses murs des nombreux prix du reporter, se voulait d'un certain standing, qui contrastait avec le vétuste de limmeuble.
"Merci dêtre venue jusquici installez-vous, je vous en prie", lui adressa-t-il d'un regard franc.
Elle se posa sur le fauteuil confortable qui faisait face au bureau, et croisa ses jambes sous sa jupe, qui se fendit délicatement et laissa entrevoir la naissance de sa cuisse...
Miss Botty / Rebecca Mac Clintock
Jim "Hug" O'Hara
Cornelius Burton
Lorsqu'elle lui tendit la monnaie, le chauffeur de taxi grommela une phrase qui semblait davantage tenir de l'indigestion que d'une parole véritable.
Elle n'y fit pas plus attention, et se contenta de conclure qu'il ne devait pas être ravi de la course, très courte il est vrai...mais nouvelle arrivante dans la grande ville, elle était soucieuse d'arriver à temps à son entretien.
Tige élancée plantée au bord de la chaussée, elle remarqua une silhouette bossue postée au seuil de l'immeuble, dévisageant les passants les uns après les autres au travers de sourcils broussailleux.
Une sensation de gêne s'infiltra en elle lorsqu'elle croisa son regard, qui maintenant la fixait sans rater le plus imperceptible tressaillement de son visage. Il semblait lire en elle.
Au bout d'un certain moment, elle finit par s'engager dans sa direction.
"Bonjour, j'ai un entretien prévu chez la société Paparazz'it...est-ce bien ici ?"
Sans plus d'espèce de courtoisie, l'homme en question, grossièrement vêtu d'un trois-quarts trop grand pour lui, lui tourna le dos, et s'engagea dans l'immeuble.
Aux cliquetis métalliques qu'il faisait en gravissant les marches, elle comprit qu'il portait un sac à dos sous son manteau, ce qui lui donnait cette étrange apparence chamelle. Elle suivit ainsi la bosse jusqu'au palier du deuxième étage dont le peu de prétention le disputait à la modestie de l'hygiène.
Ce dernier redescendit alors, et sans lui adresser de regard, toussa un guttural : "Vous y êtes".
Les lames du palier, particulièrement sèches et mal entretenues, craquaient sous ses talons. Maintenant intriguée par le comportement du bossu, et du chauffeur avant, elle se demandait si quelque chose clochait chez elle;
et hésita un instant avant de se diriger franchement, après s'être assurée de son maquillage d'un rapide coup d'il dans son miroir de poche, vers l'unique bureau qui arborait sur sa porte vitrée une plaque quant à elle très soignée :
"Paparazz'It / Docteur Cornelius Burton - reporter privé, faits divers et mondanités".
"Drôle de nom quand même...", pensa t elle, "...docteur..?"
Au moment même où son doigt plié s'apprêtait à toquer, un vent soudain, venu de nulle part, ouvrit la porte dans un fracas sourd.
Interloquée, embarrassée, elle resta interdite, jusqu'à ce qu'une voix avenante, au grain rayé mais chaud, l'invite à entrer :
"Entrez donc, Miss Botty"
Les yeux continuellement plissés par une fumée de cigarette, les bretelles tendues sur une chemise entrouverte, le chapeau tombant légèrement vers l'arrière les jambes croisées sur le tas de journaux jonchant le bureau d'un bois élégant. La pièce, décorée avec raffinement, et piquée en ses murs des nombreux prix du reporter, se voulait d'un certain standing, qui contrastait avec le vétuste de limmeuble.
"Merci dêtre venue jusquici installez-vous, je vous en prie", lui adressa-t-il d'un regard franc.
Elle se posa sur le fauteuil confortable qui faisait face au bureau, et croisa ses jambes sous sa jupe, qui se fendit délicatement et laissa entrevoir la naissance de sa cuisse...