La Turquie saisira la semaine prochaine la Cour internationale de Justice (CIJ) pour lui demander de se prononcer sur la légalité du blocus israélien de la bande de Gaza, a annoncé samedi le ministre des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu.
Le chef de la diplomatie, qui assistait à une réunion de ses homologues de l'Union européenne à Sopot, dans le nord de la Pologne, a en outre réitéré le soutien d'Ankara au projet de l'Autorité palestinienne, qui entend demander la reconnaissance de l'Onu lors l'Assemblée générale qui débutera le 19 septembre.
Lambassadeur dIsraël en Turquie expulsé
Les autorités turques ont expulsé vendredi l'ambassadeur d'Israël et ont gelé les accords de coopération militaire avec l'Etat hébreu après la diffusion d'un rapport de l'Onu sur l'opération des forces spéciales israéliennes ayant entraîné la mort de neuf militants turcs pro-palestiniens à bord d'un bateau qui tentait de briser le blocus de Gaza en mai 2010.
Ankara a exigé en vain des excuses officielles, ainsi que des dommages pour les familles des victimes, et réclame la levée de ce blocus du territoire palestinien tombé en juin 2007 aux mains des islamistes du Hamas. Pour le gouvernement israélien, il s'agit d'une mesure nécessaire à la lutte contre le trafic d'armes.
Les rapporteurs de l'Onu ont jugé l'intervention des forces spéciales israéliennes «excessive et déraisonnable», mais ne contestent pas la légalité du blocus. La Turquie récuse cette conclusion.
20minutes.fr
Le chef de la diplomatie, qui assistait à une réunion de ses homologues de l'Union européenne à Sopot, dans le nord de la Pologne, a en outre réitéré le soutien d'Ankara au projet de l'Autorité palestinienne, qui entend demander la reconnaissance de l'Onu lors l'Assemblée générale qui débutera le 19 septembre.
Lambassadeur dIsraël en Turquie expulsé
Les autorités turques ont expulsé vendredi l'ambassadeur d'Israël et ont gelé les accords de coopération militaire avec l'Etat hébreu après la diffusion d'un rapport de l'Onu sur l'opération des forces spéciales israéliennes ayant entraîné la mort de neuf militants turcs pro-palestiniens à bord d'un bateau qui tentait de briser le blocus de Gaza en mai 2010.
Ankara a exigé en vain des excuses officielles, ainsi que des dommages pour les familles des victimes, et réclame la levée de ce blocus du territoire palestinien tombé en juin 2007 aux mains des islamistes du Hamas. Pour le gouvernement israélien, il s'agit d'une mesure nécessaire à la lutte contre le trafic d'armes.
Les rapporteurs de l'Onu ont jugé l'intervention des forces spéciales israéliennes «excessive et déraisonnable», mais ne contestent pas la légalité du blocus. La Turquie récuse cette conclusion.
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