Blocus et théorie des 5 cercles

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Un blocus (de l'ancien wallon blokehus) consiste à empêcher un pays (une ville, une région, etc.), de communiquer avec l'extérieur.
La mise en place d'un blocus est un acte de guerre similaire au siège dans ses buts et ses moyens, mais plus limité*: le blocus peut n'être que partiel, et il ne vise pas les forces militaires ennemies, qu'on ne cherche pas forcément à intercepter. Le blocus peut se réaliser sans affrontements armé, ce qui lui donne une place particulière dans l'échelle de l'usage de la force et la pratique diplomatique en début de conflit, les problèmes pouvant soit se régler, soit dégénérer. Le Blocus de Berlin par exemple n'a pas dégénéré, parce qu'il était exclusivement terrestre (un approvisionnement aérien pouvait se poursuivre) et que la configuration géographique le rendait possible sans usage de la force.

Le Conseil de sécurité des Nations unies peut autoriser un blocus à l'encontre d'un État souverain.

L'embargo est différent du blocus*: ce n'est pas un acte de guerre, mais un acte unilatéral d'un pays à l'égard de ses propres ressortissants pour leur interdire, en tout ou en partie, de commercer avec tout ou partie d'autre régions (étrangère en générale, mais pas forcément). Sa finalité est plus variée, puisqu'il peut s'agir d'interdire l'exportation d'un bien qu'on souhaite conserver le plus possible sur le marché intérieur (embargo sur des produits alimentaire en cas de disette), de préserver un avantage technologique (embargo sur des produits technologiques de pointe), ou de faire pression sur un pays étranger. La propagande cherchera volontiers à faire passer un embargo pour un blocus, puisque le premier est gênant mais pas agressif alors que le second est un acte de guerre. Un embargo généralisé (tel que celui appliqué à l'Irak par l'ONU) a des effet similaire au blocus, mais se compare plutôt à un boycott qu'à un siège militaire.

wikipedia
 
dans le cas de gaza,il s'agit bien d'un siege et non d'un blocus.ce mot nous a ete imposer comme pleins d'autre,par les medias occidenteux qui utilisent toujours les mots les plus doux et les plus softs pour decrire les agissements criminels et barbars de l'etat sioniste
 
dans le cas de gaza,il s'agit bien d'un siege et non d'un blocus.ce mot nous a ete imposer comme pleins d'autre,par les medias occidenteux qui utilisent toujours les mots les plus doux et les plus softs pour decrire les agissements criminels et barbars de l'etat sioniste

Rien que le blocus est un acte de guerre (le siège encore plus), alors pourquoi certains s'étonnent de la réaction du Hamas?

Israel veut faire croire que la seule violence sont les roquettes.
 
La théorie des cinq cercles est une stratégie d'attaque établie par John A. Warden III, colonel de l'United States Air Force, un des concepteurs de la stratégie de bombardement stratégique de la Coalition durant la guerre du Golfe dévellopée depuis la fin des années 1980. Elle est basée sur la considération que « l'ennemi est un système » constitué de cinq cercles (ou cinq anneaux) concentriques :

* 1er cercle : le commandement
* 2nd cercle : les éléments organiques essentiels (production d'énergie, fourniture de carburant, approvisionnement en nourriture et finances)
* 3e cercle : l'infrastructure, principalement les structures de communication physiques (routes, ports et aéroports)
* 4e cercle : la population (qui assure la protection et le soutien des dirigeants)
* 5e cercle : les forces armées ennemies

Selon cette théorie, il est nécessaire de frapper chacun de ces cinq cercles, ou à tout le moins le plus possible d'entre eux, afin de paralyser durablement les forces ennemies. Cette frappe doit se faire idéalement par bombardement aérien, permettant à l'attaquant de réduire au maximum ses propres pertes. Les armées ennemies deviennent alors des « appendices inutiles ».

http://fr.wikipedia.org/wiki/Théorie_des_cinq_cercles


Israël, l'armement du Hamas et la théorie des 5 cercles du colonel Warden
(...)
Sur le site du quotidien Yediot Aharonot , le général Dan Harel, chef d'état-major adjoint de l'armée israélienne, insiste sur le fait que les buts de guerre ont changé : il ne s'agit plus seulement de faire cesser les tirs de roquettes, mais aussi de détruire l'appareil politique du Hamas, donc sa capacité à gouverner la bande de Gaza. "Après l'opération, il ne restera plus aucun bâtiment du Hamas debout à Gaza", a martelé le général, avant de poursuivre : "Cette opération est différente des précédentes. Nous avons mis la barre très haut et nous allons dans cette direction. Nous ne frappons pas uniquement les terroristes et les lance-roquettes, mais aussi l'ensemble du gouvernement du Hamas. Nous visons des édifices officiels, les forces de sécurité, et nous faisons porter la responsabilité de tout ce qui se passe sur le Hamas et ne faisons aucune distinction entre ses différentes ramifications. Nous ne sommes qu'au début de la bataille. Le plus dur est encore devant nous et à cela, il faut se préparer. Nous voulons changer les règles du jeu."
(...)
http://www.lepoint.fr/actualites-mo...heorie-des-5-cercles-du-colonel/1648/0/302915


Spécial Afghanistan - La stratégie des cinq cercles
(...)
Pour Warden, le problème ne consiste pas à détruire successivement tous ces cercles, mais bien à les frapper simultanément : « Notre cible, c'est l'ensemble du système, pas ses forces militaires. Si nous l'attaquons convenablement, ses armées deviendront un appendice inutile, qui ne reçoit plus de soutien du commandement, des éléments organiques essentiels, des infrastructures ou de la population. Ce qui ne veut pas dire que nous ne devons pas penser à la manière de vaincre directement une force armée ennemie. »
(...)
Autre combat, autres moyens : les armes « intelligentes » (missiles de croisière, bombes guidées, etc.) ont laissé la place aux tapis de bombes larguées par les B-52. Et la population (quatrième cercle) a elle aussi été frappée ; non pas par les destructions des villes, comme ce fut le cas durant la Seconde Guerre mondiale, ce que l'opinion publique américaine et internationale n'aurait pas admis, mais par la frappe des centrales électriques et des stocks de nourriture. Le Pentagone et Donald Rumsfeld nous ont expliqué que les F-18 ont tapé « par erreur », deux fois de suite, les mêmes entrepôts alimentaires de la Croix-Rouge à Kaboul... Ah bon ? Par erreur ? Relisons Warden : « Sans électricité, sans capacité de production civile ou militaire, sans distribution de nourriture et autres, les communications civiles et militaires, et la vie en général, deviennent difficiles. » Warden ne nie pas qu'il y a un problème : « Même en mettant de côté les objections morales, il est difficile d'attaquer directement la population. Les cibles sont trop nombreuses, et bien souvent, surtout dans un Etat policier, la population peut souffrir durement avant de s'en prendre à son gouvernement... » Patrick Facon, professeur de stratégie aérienne au Collège interarmées de défense (ex-Ecole de guerre), connaît bien les théories de Warden et note qu'elles « consistent moins à détruire l'adversaire qu'à le paralyser. Il faut le contraindre à s'asseoir à une table de négociations ; frapper la population représente un objectif indirect, visant à conduire le pouvoir politique à résipiscence. Mais l'exercice est difficile, car les chocs médiatiques dans la presse amie peuvent finir par poser un problème... En ce sens, Warden est un clausewitzien, pensant que la guerre cherche un objectif politique par d'autres moyens. Il ne conçoit les opérations militaires qu'en tant que moyen d'informer l'adversaire sur nos intentions. Et reste fondamentalement attaché à la notion du "zéro mort". Du côté ami, bien sûr. »
(...)
http://www.lepoint.fr/actualites-monde/la-strategie-des-cinq-cercles/924/0/58735
 

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La frappe de civils (Afghanistan, Irak, Palestine,...) est ainsi institutionnalisée.

Voilà les mensonges israéliens (et américains) que rapportent les médias :


Tzipi Livni : "La guerre contre le Hamas n'est pas celle d'Israël contre le Hamas mais des modérés contre les extrémistes"
(...)
De notre côté nous mettons en oeuvre tout ce qui est possible pour limiter au maximum les dommages aux civils.
(...)
http://www.tv5.org/TV5Site/info/communiques-de-presse-article.php?NPID=FR210548


«Le Hamas utilise les civils comme boucliers humains»
(...)
Tsahal ne vise jamais d'objectifs civils, je le dis avec force. Mais le Hamas utilise doublement les civils : comme cibles et comme boucliers humains. Selon le droit international, c'est un crime de guerre de se cacher parmi la population, et il ne donne pas droit à l'immunité.
(...)
http://www.lefigaro.fr/internationa...ilise-les-civils-comme-boucliers-humains-.php

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Israël se déchaîne contre les associations d’entraide du Hamas

Israël s’attaque désormais à l’ensemble des associations caritatives, commerces et ateliers, dirigés par le Hamas en Cisjordanie. Il s’agit clairement de liquider tout ce qui crée du lien social, d’anéantir les solidarités au sein de la société palestinienne. Amos Harel rapporte dans Haaretz les visées de l’armée israélienne.

Objectif : détruire le réseau civil du Hamas en Cisjordanie.

La Défense renforcera prochainement l’offensive contre les réseaux civils du Hamas en Cisjordanie. Le commandement central de l’armée israélienne projette de fermer un nombre important d’associations caritatives identifiées à l’organisation, de confisquer leurs biens et de saisir, pour investigation, ordinateurs et documents rendant compte de leur activité. Depuis le début de l’année, des opérations semblables ont été réalisées dans la région d’Hébron, Kalkiliya et Ramallah, mais la campagne sera prochainement très nettement étendue, y compris dans d’autres régions de Cisjordanie.

L’armée israélienne a récemment obtenu le feu vert juridique pour alourdir les sanctions prises à l’encontre d’organes civils liés au Hamas (le dispositif de la « Dawa »). Se voit ainsi autorisée aujourd’hui, entre autres, la confiscation de biens procurant des revenus aux associations liées au Hamas même si elles n’ont pas de lien clair avec une activité terroriste. C’est ainsi que l’armée israélienne a fermé un centre commercial à Hébron, du fait de liens avec des associations islamiques identifiées au Hamas, qu’elle a fermé des ateliers de couture et confisqué des autobus de la société de transport appartenant à l’association islamique. De même, des bureaux ont été fermés, des entrepôts et divers avoirs financiers. A Hébron, l’armée a interdit l’ouverture d’une nouvelle école dont la construction est déjà achevée, et ceci en raison d’un lien avec le Hamas.
(...)
http://www.europalestine.com/spip.php?article3306
http://www.haaretz.co.il/hasite/spages/999691.html



Israël utiliserait des bombes au phosphore blanc interdites

L'armée israélienne a bombardé Gaza cette nuit tuant trois Palestiniens et blessant des dizaines d'autres. Ils sont de plus en plus nombreux a affirmer qu’Israël utilise des bombes dont l’emploi offensif est cependant interdit.


Le Dr Youssef Abou Rich indique qu’une femme a été tuée et au moins 60 Palestiniens ont été blessés par des tirs de chars dans le village de Khouzaa, à l'est de Khan Younés. Selon lui, 55 des blessés ont été atteints par des éclats de bombes au phosphore blanc, des munitions controversées. "Les brûlures sur leurs corps ne peuvent être provoquées que par des bombes au phosphore blanc", a-t-il soutenu.

Interdit contre des militaires stationnés au milieu de populations civiles

Le chef des services d'urgences palestiniens à Gaza, le Dr Mouawiya Hassanein, a affirmé que ces armes avaient déjà été utilisées par Israël lors de son offensive contre la bande de Gaza lancée le 27 décembre. Le phosphore blanc peut provoquer des brûlures de la peau et endommager le foie, le coeur ou les reins. Son utilisation en tant que telle n'est interdite par aucun traité international. Cependant, le protocole III de la Convention de 1980 sur les armes conventionnelles interdit son usage contre les populations civiles ou contre des forces militaires stationnées au milieu de populations civiles.

Israël dément et avertit qu’il va intensifier ses tirs

L'armée a catégoriquement démenti avoir tiré sur le village de Khouzaa et avoir utilisé des armes interdites contre les civils. "Nous démentons toute opération dans ce secteur", a dit un porte-parole de l'armée, le capitaine Guy Spigelman. "Nous n'utilisons pas des bombes à phosphore blanc. Tout ce que nous utilisons est conforme aux conventions internationales", a-t-il ajouté.

Dans un quartier de l'ouest de la ville de Gaza, deux Palestiniens ont été tués lorsque leur véhicule a été atteint par un missile tiré par un appareil israélien, ont indiqué les sources médicales palestiniennes.

Depuis le début du conflit le 27 décembre, au moins 854 Palestiniens ont été tués dans la bande de Gaza, selon un dernier bilan de sources médicales palestiniennes.


L’utilisation offensive du phosphore blanc est interdite
L’ONU a signé un protocole en 1983 qui interdit l’utilisation offensive d’armes contenant du phosphore blanc contre une population. Ce qui veut dire qu’on peut utiliser du phosphore blanc comme fumigène, projectile éclairant ou autre.
Son utilisation offensive, par contre, est considérée comme étant un crime de guerre et est puni par le droit international.​

http://www.rtlinfo.be/rtl/news/article/209591/?#BLOC_show_comments
 
Pour comprendre le conflit actuel entre la Palestine et Israël, il faut revenir à la politique du gouvernement Bush et à la planification de sa politique étrangère avec le PNAC.

La guerre des civilisations passait au Moyen Orient par deux pays stratégiques que sont Israël et l'Arabie Saoudite. L'alliance surprenante des ces deux ennemis doit aussi nous rappeler la conférence de Durban en 2001. L'Arabie Saoudite soutenait un plan de paix en Palestine mais Israël et les USA claquèrent la porte des négociations. La voie diplomatique est inefficace depuis 60 ans. Maintenant les intérêts US ont changé depuis la mise en place de la doctrine Bzrezinski. L'hégémonie américaine a changé de stratégie et ce n'est plus le Moyen Orient qui en est l'enjeu, mais la Russie et la Chine. Le rapprochement envers l'Iran, ennemi juré des deux alliés israélien et saoudiens, est un tournant historique tout comme le retour vers la guerre froide. La chute de la dynastie Bush est voulue pour répondre à l'impératif de la crise économique et du plan de domination de l'Asie. Qui domine l'Asie domine les deux tiers des richesses énergétiques du monde. L'Arabie Saoudite est contré par le pétrole d'Irak et celui du Caucase. L'Iran devient la solution diplomatique afin d'y emmener une économie de marché et de saborder les accords de Shangaï. Dans cette nouvelle stratégie, le Moyen Orient est délaissé au profit des pays satellites de la Russie et des projets de provocation par le bouclier anti-missile. Le conflit mondial doit aussi s'exporter vers le Pakistan et l'Iran. Pour le premier, il est nécessaire de changer ses relations diplomatiques avec l'Inde et, pour l'Iran, inverser le processus de guerre annulé par l'arrêt du programme nucléaire militaire depuis 2003 et confirmé par la CIA depuis 2006. 2006 est ausi la nomination de Gates au Pentagone et de soustraire le commandement des 16 unités de renseignement américaines. Bush ne gouverne plus depuis la débacle de l'Irak. La torture et la victoire des démocrates au Congrés ont scellé la défaite des républicains. La victoire d'Obama programmée, la balkanisation de l'Asie doit commencer et c'est pour cela que la guerre en Palestine financée par l'Arabie Saoudite est une fuite en avant. Ces deux ennemis de façade qui sont deux entités sioniste et islamique, ne peuvent plus compter sur le gendarme de la planète. La seule inquiétude reste l'extension de cette guerre par une provocation contre l'Iran pour terminer les plans du PNAC.

Examinons les causes de ce conflit avec la nouvelle stratégie de la politique étrangère américaine.

Rapport du groupe d'étude sur l'Irak

Le rapport du groupe d'étude sur l'Irak (The Iraq Study Group Report: The Way Forward – A New Approach) est un rapport du Groupe d'étude sur l'Irak (ISG), une commission indépendante co-présidée par le républicain James Baker et le démocrate Lee Hamilton [1]. Il a été remis mercredi 6 décembre 2006 au président américain George W. Bush et préconise 79 recommandations pour un changement de la politique américaine en Irak et dans la région. Le document est le fruit de huit mois de travail des dix membres de l'ISG. Faisant un bilan extrêmement négatif de l'engagement américain, il préconise un désengagement graduel, l'armée américaine devant davantage axer sa mission sur la formation, l'équipement et le soutien des forces irakiennes que sur le combat. Il suggère d'autre part à Washington de réduire son « soutien politique, militaire et économique » à l'Irak si le gouvernement de Bagdad n'enregistre pas des progrès substantiels en matière de sécurité et à associer davantage les voisins de l'Irak au processus de stabilisation du pays, à commencer par l'Iran et la Syrie, acteurs régionaux incontournables avec lesquels Washington refuse jusqu'à présent de dialoguer. Le rapport appelle les États-Unis à tout faire pour résoudre le conflit israélo-palestinien, à amener Israël à rendre le Golan occupé à la Syrie en échange d'un accord de paix pour sauver la mise des États-Unis en Irak. Après avoir reçu le rapport des mains de James Baker le président américain, George W. Bush, a déclaré qu'il l'étudiera « très sérieusement ».

Le rapport : bilan d'un engagement militaire désastreux et recommandations pour une approche diplomatique

Le rapport s'ouvre sur le constat de la gravité de la situation en Irak, indiquant que "au point où en sont les choses, nul ne peut garantir qu'aucune action d'aucun type puisse stopper les conflits communautaires, l'augmentation de la violence, ou la chute du pays dans le chaos" ( "No one can guarantee that any course of action in Iraq at this point will stop sectarian warfare, growing violence, or a slide toward chaos."). Le rapport dresse un portrait extrêmement pessimiste de la situation, insistant sur l'incurie du gouvernement irakien, incapable de promouvoir la réconciliation nationale, d'assurer une sécurité minimale ou des services basiques (eau, électricité, école) aux citoyens.

* le bilan humain est très lourd, le rapport avance le chiffre de 3 000 civils irakiens tués par mois. Le principal défi est la violence communautaire correspondant aux affrontements entre milices sunnites et chiites, et aux attentats commis de part et d'autre contre la population civile. Selon les Nations unies, le nombre de personnes déplacées s'élèverait à 1,6 million et le nombre de réfugiés irakiens hors d'Irak serait de 1,8 million.
* l'armée américaine est incapable de maintenir l'ordre, notamment parce que les troupes ne sont pas assez nombreuses et ne connaissent pas assez le terrain, mais surtout, souligne le rapport, parce que la coopération avec les forces irakiennes (armée et police) est insuffisante. Le rapport dénonce la disproportion entre le financement de l'armée américaine et les fonds alloués à la coopération avec la police irakienne, très insuffisants.
* l'armée irakienne manque d'organisation, d'équipement et de personnel (le taux de désertion de l'armée s’élèverait à 50 %). La police irakienne est dans un état encore plus déplorable : elle n'est pas seulement incapable de maîtriser la violence, elle y participe. Le rapport dénonce l'action négative du ministère de l'Intérieur, contrôlé par les chiites et accusé d'exactions envers les sunnites.
* Selon le rapport, le gouvernement irakien représente des intérêts communautaires et non l'intérêt national. L'Irak est menacé de partition, les forces dominantes, kurdes et chiites, ayant une assise territoriale forte (au Nord pour les premiers, au Sud pour les seconds), à l'inverse des sunnites, qui s'inquiètent de ces tendances au séparatisme dans lesquels ils ne trouvent pas d'intérêt.
* Les pays voisins de l'Irak ne jouent pas un rôle positif pour la stabilisation du pays. Le rapport accuse notamment l'Iran et la Syrie de soutenir, activement ou passivement, l'infiltration d'armes et de combattants.

La conclusion de ce bilan est que l'intervention américaine, extrêmement coûteuse (le coût final est évalué à 2 000 milliards de dollars), n'a pas réussi à réaliser l'objectif politique de construction d'un nouvel Irak, stable, qui serait pièce centrale du "nouveau Moyen-Orient". Les rapporteurs recommandent donc une approche plus diplomatique, impliquant différents acteurs internationaux dans une perspective multilatérale; impliquant aussi, dans une perspective régionale, l'Iran et la Syrie : les rapporteurs lient la stabilisation de l'Irak à la résolution de la question israélo-arabe et de la crise libanaise.

http://geopolintel.kazeo.com/Comprendre-la-guerre-en-Palestine,a556881.html
 

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http://nysun.com/editorials/israeli-saudi-operation


L'éditorial du New York Sun pose la question dans son titre : "Une opération israélo-saoudienne ? " Le journal reprend, sans pouvoir confirmer, les informations diffusées par l'agence de presse semi-officielle iranienne Fars. Il y est question de la possible coopération entre Israël et l'Arabie Saoudite dans l'assassinat, le 12 février dernier, d'Imad Mughniyeh, principal responsable militaire et des services de renseignement du Hezbollah, dans l'explosion d'une voiture piégée à Damas.

Recherché par les Etats-Unis et Interpol, et désigné par Israël comme une cible prioritaire, Mughniyeh était notamment accusé d'avoir planifié l'attaque contre l'ambassade israélienne de Buenos Aires en 1992 (22 morts) et l'attentat contre le centre culturel juif Amia dans la même ville en 1994 (85 morts).

Dès l'annonce de sa mort à Damas, la Syrie, l'Iran et le Hezbollah avaient accusé Israël d'être responsable. Les officiels israéliens avaient démenti toute implication.

De nombreux observateurs s'accordaient pour dire que cette opération avait nécessité des complicités sur place. La Syrie est un Etat policier où les faits et gestes de la population sont sous le contrôle des autorités baasistes. Comment les services israéliens, s'ils sont effectivement à l'origine de l'élimination d'Imad Mughniyeh, auraient-ils pu agir en toute impunité au cœur de la capitale syrienne ? L'arrestation d'un membre de l'ambassade d'Arabie Saoudite à Damas permet peut-être, si l'information est confirmée, d'y voir un peu plus clair.

Un nouveau front contre l'Iran

Lors de la guerre du Liban de l'été 2006, Téhéran soutenait politiquement et militairement le Hezbollah. Sans l'approvisionnement iranien, via la Syrie, d'armements sophistiqués, les coups d'éclats comme le bombardement régulier de la ville de Haïfa (à plus de 40 kilomètres au sud de la frontière israélo-libanaise) et l'attaque contre un navire de guerre croisant au large des côtes libanaises n'auraient pas été possibles.

Cette guerre avait aussi révélé de nouveaux clivages dans la région. Alors que le Hezbollah jouissait d'une très grande popularité dans les pays arabes, les dirigeants saoudiens avaient condamné son "aventurisme" et comptaient sur une victoire israélienne.

L'Arabie Saoudite, gardienne des deux premiers lieux saints de l'islam, a récemment envoyé plusieurs signes qui illustrent sa volonté d'une nouvelle approche à l'égard de l'Etat hébreu. Le plan de paix de la Ligue arabe, proposé au sommet de Beyrouth en 2002 et prévoyant une normalisation complète des relations entre Israël et tous les pays arabes en échange du retrait des Territoires occupés, est une proposition de l'Arabie Saoudite.

Si les informations du Sun et en provenance de l'Iran venaient à être confirmées, le Moyen-Orient pourrait rentrer dans une phase inédite. Le conflit israélo-arabe ne serait plus le centre de gravité des tensions et s'effacerait au profit des nouveaux clivages autour de la question iranienne.
 
L’invasion militaire de la Bande de Gaza par les Forces israéliennes est en relation directe avec le contrôle et à la propriété des réserves stratégiques offshore du gaz.

C’est une guerre de conquête. Découvertes en 2000, il existe de vastes réserves du gaz sur le littoral de la Bande de Gaza.

On sait que "British Gas", (BG Group), et son associé, basé à Athènes, "Consolidated Contractors International Company", (CCC), appartenant aux familles libanaises Sabbagh et Koury, ont signé au début de novembre 1999 un accord pour 25 ans sur les droits d’exploration pétroliers gaziers avec l’Autorité palestinienne.

Les droits sur le domaine gazier offshore représentaient respectivement 60% pour "British Gas" 30% pour "Consolidated Contractors International Company" et 10% pour le Fonds d’investissements de l’Autorité palestinienne. (Haaretz, le 21 octobre 2007).

L’accord « PA-BG-CCC » comprenait aussi la valorisation des champs gaziers et la construction d’un gazoduc. (Middle East Economic Digest, Jan 5, 2001).

La licence de « BG » couvre en entier le secteur offhore maritime de Gaza, lequel est contigu avec plusieurs équipements israéliens gaziers offshore. (Voir la Carte ci-dessous). On peut noter que 60 % des réserves de gaz le long du littoral de la bande de Gaza appartiennent à la Palestine.

Le Groupe « BG » a foré deux puits en 2000 : « Gaza Marine 1 » et « Gaza Marine 2 ». Les réserves sont estimées par « British Gas » est de l’ordre de 1.4 trillion de cubics/inches, estimés à approximativement 4 milliards de dollars. Ce sont les chiffres rendus publics par « British Gas ». La taille des réserves du gaz de Palestine pourrait être beaucoup plus grande.

(...)

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Il serait peut-être temps que Ghaza puisse disposer de son propre port marchand et que les échanges puissent se faire avec l'Egypte.

Ainsi, les ghazaoui ne seraient plus dépendant des sionistes.
 
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