BNP Paribas, qui a annoncé des résultats trimestriels en hausse mardi, aurait provisionné plus d'un milliard d'euros en 2009 pour être mesure de payer les bonus à venir de ses traders. C'est ce que croit savoir Liberation.fr, qui rapporte le chiffre, en comparant les comptes semestriels de la banque en 2008 et en 2009.
A 8 heures par e-mail, recevez la Check-list, votre quotidien du matin
Abonnez-vous au Monde.fr : 6 par mois + 30 jours offerts
Sur le même sujet
Les faits Les bénéfices de BNP Paribas dopés par l'embellie des marchés
Edition abonnés Archive : Les banques américaines renouent avec la folie des bonus
Le blog Les Cordons de la Bourse se penche plus précisément sur les comptes du pôle Corporate and Investment Banking (CIB). Dans un communiqué publié mardi, BNP affirme que "les frais de gestion du pôle" atteignent 1,467 milliard d'euros pour le deuxième trimestre 2009, soit une augmentation de 16,8 % par rapport à 2008. Lors du premier trimestre, ces mêmes frais atteignaient 1,77 milliard d'euros.
En additionnant les deux chiffres, l'article conclut que les frais de gestion du CIB atteignent 3,237 milliards d'euros lors du premier semestre 2009, contre 2,208 milliards lors de la même période en 2008. "Soit une différence de 1,029 milliards, qui représente une augmentation de 46,6 %", note le blog. "Et l'évolution des bonus constitue la principale explication de cette augmentation", assure encore l'article, en se référant aux comptes de la BNP lors du premier trimestre 2009 : l'explication donnée à ce moment-là pour justifier l'augmentation des frais du CIB est que ceux-ci "sont impactés essentiellement par la hausse des provisions pour rémunérations variables dans les activités de marchés de capitaux". Autrement dit, des frais liés au financement des futurs bonus. Une explication différente de celle figurant sur les comptes du second trimestre, qualifiée de beaucoup plus "elliptique" par l'article.
La direction de BNP Paribas n'a pas confirmé ces informations et n'a pas souhaité donner le montant total de bonus distribués, considérée comme "une donnée non publique". La banque française, qui a reçu 5,1 milliards d'euros d'aide de l'Etat dans le cadre du plan français de soutien au secteur bancaire, a affiché un bénéfice net de 1,6 milliard d'euros au deuxième trimestre (+6,6 % par rapport à 2008). Un chiffre qui doit beaucoup au rachat d'une partie de la banque belge Fortis, rebaptisée BNP Paribas Fortis.
LeMonde.fr
A 8 heures par e-mail, recevez la Check-list, votre quotidien du matin
Abonnez-vous au Monde.fr : 6 par mois + 30 jours offerts
Sur le même sujet
Les faits Les bénéfices de BNP Paribas dopés par l'embellie des marchés
Edition abonnés Archive : Les banques américaines renouent avec la folie des bonus
Le blog Les Cordons de la Bourse se penche plus précisément sur les comptes du pôle Corporate and Investment Banking (CIB). Dans un communiqué publié mardi, BNP affirme que "les frais de gestion du pôle" atteignent 1,467 milliard d'euros pour le deuxième trimestre 2009, soit une augmentation de 16,8 % par rapport à 2008. Lors du premier trimestre, ces mêmes frais atteignaient 1,77 milliard d'euros.
En additionnant les deux chiffres, l'article conclut que les frais de gestion du CIB atteignent 3,237 milliards d'euros lors du premier semestre 2009, contre 2,208 milliards lors de la même période en 2008. "Soit une différence de 1,029 milliards, qui représente une augmentation de 46,6 %", note le blog. "Et l'évolution des bonus constitue la principale explication de cette augmentation", assure encore l'article, en se référant aux comptes de la BNP lors du premier trimestre 2009 : l'explication donnée à ce moment-là pour justifier l'augmentation des frais du CIB est que ceux-ci "sont impactés essentiellement par la hausse des provisions pour rémunérations variables dans les activités de marchés de capitaux". Autrement dit, des frais liés au financement des futurs bonus. Une explication différente de celle figurant sur les comptes du second trimestre, qualifiée de beaucoup plus "elliptique" par l'article.
La direction de BNP Paribas n'a pas confirmé ces informations et n'a pas souhaité donner le montant total de bonus distribués, considérée comme "une donnée non publique". La banque française, qui a reçu 5,1 milliards d'euros d'aide de l'Etat dans le cadre du plan français de soutien au secteur bancaire, a affiché un bénéfice net de 1,6 milliard d'euros au deuxième trimestre (+6,6 % par rapport à 2008). Un chiffre qui doit beaucoup au rachat d'une partie de la banque belge Fortis, rebaptisée BNP Paribas Fortis.
LeMonde.fr
