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Soomy
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La scène se déroule le 23 septembre 2012, cité de lAbreuvoir à Bobigny (Seine-Saint-Denis). Plusieurs inconnus dans une Mercedes se portent à la hauteur de cinq jeunes garçons qui se trouvent place de lEurope. « Personne touche à ma meuf! » lance alors lun des passagers qui descend de voiture. Et les tirs en rafale dun fusil mitrailleur kalachnikov et dun fusil à pompe claquent dans la nuit.
Une quinzaine de balles de calibre 7,62 mm sont tirées. Les cinq jeunes sécroulent, deux dentre eux sont très grièvement blessés, dont Fouad*, 18 ans. Le jeune garçon a depuis perdu lusage de ses jambes.
Dix mois plus tard, deux auteurs présumés de cette tentative dassassinat ont été écroués, le 11 juillet, à Fleury-Mérogis (Essonne) et Meaux-Chauconin (Seine-et-Marne). Agés de 24 et 25 ans, ils ont nié être impliqués dans cette sanglante fusillade.
Les enquêteurs du service départemental de police judiciaire (SDPJ) de la Seine-Saint-Denis ont établi que ce règlement de comptes dune violence extrême avait pour origine une claque. « Toute cette affaire semble être partie dune gifle infligée à une jeune femme de la cité du Chemin-Vert par un habitant de la cité de lAbreuvoir, relate une source proche de laffaire. Lhomme a estimé avoir été insulté par la jeune femme parce quelle avait prétendu devant sa petite amie quil nétait pas fidèle. Après lincident de la gifle, plusieurs rixes avaient opposé des jeunes des deux cités, avant que laffaire ne débouche sur cette tentative de meurtre à coups de kalachnikov »
La mère de Fouad*, qui a été hospitalisé pendant quatre mois et qui doit suivre aujourdhui une longue rééducation, clame sa colère : « Mon fils a payé pour les autres, dénonce-t-elle aujourdhui. Il a eu la moelle épinière touchée par des éclats dos, après avoir été blessé par deux balles dans le dos et au poumon. Il navait rien à voir dans cette rivalité entre jeunes. Cétait une histoire entre les grands. » Pudique, cette mère de six enfants confie son désarroi : « Nous vivons dans un appartement au 5e étage dun immeuble, sans ascenseur, précise-t-elle. Nous sommes obligés de le porter pour descendre et monter. Je crois quil ny a rien de plus terrible que de voir son fils dans cet état. Il voulait devenir animateur sportif »
* Le prénom a été changé
Le parisien .fr
Une quinzaine de balles de calibre 7,62 mm sont tirées. Les cinq jeunes sécroulent, deux dentre eux sont très grièvement blessés, dont Fouad*, 18 ans. Le jeune garçon a depuis perdu lusage de ses jambes.
Dix mois plus tard, deux auteurs présumés de cette tentative dassassinat ont été écroués, le 11 juillet, à Fleury-Mérogis (Essonne) et Meaux-Chauconin (Seine-et-Marne). Agés de 24 et 25 ans, ils ont nié être impliqués dans cette sanglante fusillade.
Les enquêteurs du service départemental de police judiciaire (SDPJ) de la Seine-Saint-Denis ont établi que ce règlement de comptes dune violence extrême avait pour origine une claque. « Toute cette affaire semble être partie dune gifle infligée à une jeune femme de la cité du Chemin-Vert par un habitant de la cité de lAbreuvoir, relate une source proche de laffaire. Lhomme a estimé avoir été insulté par la jeune femme parce quelle avait prétendu devant sa petite amie quil nétait pas fidèle. Après lincident de la gifle, plusieurs rixes avaient opposé des jeunes des deux cités, avant que laffaire ne débouche sur cette tentative de meurtre à coups de kalachnikov »
La mère de Fouad*, qui a été hospitalisé pendant quatre mois et qui doit suivre aujourdhui une longue rééducation, clame sa colère : « Mon fils a payé pour les autres, dénonce-t-elle aujourdhui. Il a eu la moelle épinière touchée par des éclats dos, après avoir été blessé par deux balles dans le dos et au poumon. Il navait rien à voir dans cette rivalité entre jeunes. Cétait une histoire entre les grands. » Pudique, cette mère de six enfants confie son désarroi : « Nous vivons dans un appartement au 5e étage dun immeuble, sans ascenseur, précise-t-elle. Nous sommes obligés de le porter pour descendre et monter. Je crois quil ny a rien de plus terrible que de voir son fils dans cet état. Il voulait devenir animateur sportif »
* Le prénom a été changé
Le parisien .fr