dimanche 18 janvier 2009 - 14h:56
Boubekeur Z. - Le Quotidien dOran
Depuis des temps immémoriaux, lHistoire nous apprend de ce que la suprématie des religions monothéistes hante les esprits des croyants.
Les enfants dAbraham, de la lignée de David, disent être les premiers à croire en un Dieu unique. Le judaïsme est ainsi né. Avec lavènement de Jésus, une nouvelle religion monothéiste apparut. Cette fois, il sagit du christianisme, religion qui allait bouleverser les relations entre pratiquants du judaïsme et pratiquants du christianisme. Ces relations se sont envenimées depuis, jusquà nos jours pour voir, enfin un timide apaisement initié par le Pape Jean Paul II.
Mais, entre-temps, ce sont ces relations tendues qui ont généré les guerres de religion et même celles des croyances dérivées.
Pour se démarquer des autres croyances surtout de lIslam, les Juifs vont, cette fois, revendiquer un lieu saint à savoir la Terre sainte. Ces aspirations allaient faire naître de graves querelles entre communautés religieuses, étrangères au Judaïsme. Même les croisés sen mêlèrent pour récupérer, à leur tour, les lieux saints devenus, entre-temps musulmans.
Au XVIIè siècle et plus précisément en 1640, un certain Olivier Cromwell, fervent adepte du sionisme-chrétien (1) fut le premier chef dEtat anglais qui allait évoquer, pour la première fois, la création de « lEtat dIsraël ».
Que depuis, lEurope des nations, bien divisée, se cherchait encore et lidée sévanouit, pour réapparaître au début de XXè siècle avec la fameuse déclaration « Balfour » (2), idée concrétisée en 1948, sous linitiative des Européens occidentaux qui sont directement responsables du génocide auquel le monde entier, impuissant, assiste aujourdhui. Même les Nations unies, complices en leur temps de la décision de création de lEtat dIsraël, narrivent pas à sentendre pour stopper cette tragédie.
Il est donc bon de revisiter lHistoire
Nous sommes en 1917, pour sensibiliser la communauté juive à lentrée en guerre des Etats-Unis au côté des alliés, réticents encore et pour aider la communauté juive dAngleterre, devenue de plus en plus pressente et inquiète face aux graves tournures prises par le premier conflit mondial, mais aussi et surtout pour contrecarrer les velléités arabes du Moyen-Orient qui se réveillent au nationalisme, le Comte Arthur James Balfour (2), Premier ministre conservateur anglais dalors, reprit lidée de créer un foyer pour accueillir non seulement les Juifs dAngleterre, mais aussi les Juifs des peuplades dispersées et errantes à travers le monde.
Pour cela, il accéléra lidée de le créer dans la toute petite Palestine en annexant, si possible, la Judée et la Samarie sans oublier, bien sûr, la très chère Jérusalem. Le lieu choisi répondait plutôt au voeu ancien, formulé de tout temps, par les Juifs.
Nous sommes en 1918, avec la paix revenue, lidée reprit du chemin, mais qui, par surprise, fut rattrapée par le temps et donc na pu voir le jour alors que le second conflit mondial éclata.
Nous sommes en 1945, cette fois lidée saccéléra avec la bénédiction, non plus du Comte Balfour, décédé depuis, mais surtout avec, cette fois, les grandes puissances occidentales vainqueurs de lAllemagne-nazie. Na-t-on pas appris que dans un entretien resté longtemps discret entre Roosevelt et Churchill, lors de la conférence de Yalta, les deux hommes dEtat ont évoqué la possibilité de créer le foyer en « tailladant » une partie de lAllemagne pour la punir de ses méfaits anti-démocratiques et ses horribles crimes ? Lidée échoua pour deux raisons :
La première est due au décès prématuré de lun des deux hommes dEtat et la seconde, au refus catégorique de la communauté juive particulièrement les « Ashkénaze » (3). Ces derniers voulant, farouchement le créer en Terre sainte. Cependant, cette idée fut, cette fois, freinée par la Grande-Bretagne, alors en protectorat en Palestine, craignant de ce que la création dun tel foyer allait à lencontre de ses intérêts et surtout de ne pas perdre pied au Moyen-Orient avec ses enjeux économiques et stratégiques. En effet, ses visées sur le pétrole du Moyen-Orient devenaient gourmandes. Lidée fut freinée aussi par la résistance des pays arabes à la suite de lafflux croissant de Juifs venant dEurope centrale, à partir de 1935, provoqué par les persécutions nazies.
Voyant lidée séterniser et pour accélérer la naissance du foyer, la communauté juive recourut, comme dit plus haut, à des débarquements massifs des Juifs dEurope en Palestine. Lexemple du bateau du nom de « Exodus » est la référence la plus connue au monde. Et pour mieux appuyer sa destinée, cette communauté devait recourir au terrorisme. La naissance de groupes de terreur dont le plus connu est la « Haganah » ont beaucoup influé sur le départ des Anglais de Palestine.
Nous sommes en 1948, le mandat bitannique en Palestine sachève, un comité exécutif des Juifs de Palestine, sous la houlette du grand sioniste Bengourion, proclama lindépendance dIsraël avec la bénédiction des puissances occidentales, principalement européennes et aussi avec la complicité des Nations unies bien sensibilisées à la cause, par le puissant lobby juif américain.
Ainsi est né cet Etat fantoche dIsraël avec ses frontières arbitraires, comme le précise si bien, un grand livre français de référence, pendant que celui de la Palestine, pourtant prévu en même temps, était jeté aux oubliettes.
Et depuis, quatre guerres ont opposé cet Etat, devenant de plus en plus puissant, aux pays arabes voisins. Sa puissance militaire est due essentiellement aux fournitures darmes de plus en plus sophistiquées et dévastatrices, principalement par les Etats-Unis. Le coup de main apporté par ces derniers a permis, aisément, la réussite des sionistes sur toutes les armées des Etats arabes voisins, réunis.
Nous sommes en 2009 et depuis, lEtat dIsraël est maître en ces lieux. Ghaza est aujourdhui à feu et à sang, car devenue un immense camp de concentration, comme la si bien qualifié, récemment un homme politique français. En ce lieu et en ce moment, toutes destructions matérielles et massacres de populations laissent indifférents les pays dits de « liberté » et de « démocratie ».
Cest effectivement loption « démocratique » de cet Etat qui a poussé et qui pousse de plus en plus les dirigeants des pays occidentaux à laider dans son entreprise diabolique. Les pays voisins étant encore à lère féodale ignorant leur démocratie !
Les massacres auxquels nous assistons aujourdhui ne sont que la résultante, bien calculée, des efforts fournis par les dirigeants des pays occidentaux européens qui sont, aux yeux des observateurs avertis et éclairés, responsables bien plus que les Israéliens eux-mêmes de limpasse dans laquelle ils ont jeté Arabes et Juifs en se servant de ces derniers pour contenir et juguler le monde arabo-musulman dans ses idées, devenant, à leurs yeux, de plus en plus dangereuses.
Pourtant, lHistoire ancienne et même contemporaine est là pour nous rappeler la bonne entente entre Arabes et Juifs. Na-t-on pas vu la communauté juive du temps de lEspagne arabe, protégée par tous les sultans qui se sont succédé ? Les Ottomans, en leur temps ont fait de même dans les Balkans et en Mésopotamie. Bien plus, le Prophète Mohamed que le Salut soit sur Lui, na-t-il pas protégé son voisin juif même dans la pratique de sa religion ? Au Maghreb, où la communauté « Séfarade » (4) qui était importante, aucun signe de rejet nétait perceptible entre Arabes et Juifs. Bien au contraire, une entente parfaite se manifestait entre eux.
Ce sont donc les dirigeants des pays occidentaux, principalement européens et notamment lAllemagne doù le mal est parti, lAngleterre pour son idée de création de lEtat dIsraël et la France pour son aide sournoise et la fabrication de larme atomique, qui ont été à lorigine de la haine nouvelle née entre Arabes et Juifs. Limpasse à laquelle le monde entier assiste impuissant, aujourdhui, est sous leur responsabilité directe et entière. Cest aux dirigeants de ces pays quil faudra se tourner pour exiger deux de guérir ce cancer quils ont colporté et créé de toute pièce, sinon, cette maladie mortelle dégénèrera un jour en monstre immaîtrisable pour se retourner contre eux, ce qui ne saurait tarder.
Boubekeur Z. - Le Quotidien dOran
Depuis des temps immémoriaux, lHistoire nous apprend de ce que la suprématie des religions monothéistes hante les esprits des croyants.
Les enfants dAbraham, de la lignée de David, disent être les premiers à croire en un Dieu unique. Le judaïsme est ainsi né. Avec lavènement de Jésus, une nouvelle religion monothéiste apparut. Cette fois, il sagit du christianisme, religion qui allait bouleverser les relations entre pratiquants du judaïsme et pratiquants du christianisme. Ces relations se sont envenimées depuis, jusquà nos jours pour voir, enfin un timide apaisement initié par le Pape Jean Paul II.
Mais, entre-temps, ce sont ces relations tendues qui ont généré les guerres de religion et même celles des croyances dérivées.
Pour se démarquer des autres croyances surtout de lIslam, les Juifs vont, cette fois, revendiquer un lieu saint à savoir la Terre sainte. Ces aspirations allaient faire naître de graves querelles entre communautés religieuses, étrangères au Judaïsme. Même les croisés sen mêlèrent pour récupérer, à leur tour, les lieux saints devenus, entre-temps musulmans.
Au XVIIè siècle et plus précisément en 1640, un certain Olivier Cromwell, fervent adepte du sionisme-chrétien (1) fut le premier chef dEtat anglais qui allait évoquer, pour la première fois, la création de « lEtat dIsraël ».
Que depuis, lEurope des nations, bien divisée, se cherchait encore et lidée sévanouit, pour réapparaître au début de XXè siècle avec la fameuse déclaration « Balfour » (2), idée concrétisée en 1948, sous linitiative des Européens occidentaux qui sont directement responsables du génocide auquel le monde entier, impuissant, assiste aujourdhui. Même les Nations unies, complices en leur temps de la décision de création de lEtat dIsraël, narrivent pas à sentendre pour stopper cette tragédie.
Il est donc bon de revisiter lHistoire
Nous sommes en 1917, pour sensibiliser la communauté juive à lentrée en guerre des Etats-Unis au côté des alliés, réticents encore et pour aider la communauté juive dAngleterre, devenue de plus en plus pressente et inquiète face aux graves tournures prises par le premier conflit mondial, mais aussi et surtout pour contrecarrer les velléités arabes du Moyen-Orient qui se réveillent au nationalisme, le Comte Arthur James Balfour (2), Premier ministre conservateur anglais dalors, reprit lidée de créer un foyer pour accueillir non seulement les Juifs dAngleterre, mais aussi les Juifs des peuplades dispersées et errantes à travers le monde.
Pour cela, il accéléra lidée de le créer dans la toute petite Palestine en annexant, si possible, la Judée et la Samarie sans oublier, bien sûr, la très chère Jérusalem. Le lieu choisi répondait plutôt au voeu ancien, formulé de tout temps, par les Juifs.
Nous sommes en 1918, avec la paix revenue, lidée reprit du chemin, mais qui, par surprise, fut rattrapée par le temps et donc na pu voir le jour alors que le second conflit mondial éclata.
Nous sommes en 1945, cette fois lidée saccéléra avec la bénédiction, non plus du Comte Balfour, décédé depuis, mais surtout avec, cette fois, les grandes puissances occidentales vainqueurs de lAllemagne-nazie. Na-t-on pas appris que dans un entretien resté longtemps discret entre Roosevelt et Churchill, lors de la conférence de Yalta, les deux hommes dEtat ont évoqué la possibilité de créer le foyer en « tailladant » une partie de lAllemagne pour la punir de ses méfaits anti-démocratiques et ses horribles crimes ? Lidée échoua pour deux raisons :
La première est due au décès prématuré de lun des deux hommes dEtat et la seconde, au refus catégorique de la communauté juive particulièrement les « Ashkénaze » (3). Ces derniers voulant, farouchement le créer en Terre sainte. Cependant, cette idée fut, cette fois, freinée par la Grande-Bretagne, alors en protectorat en Palestine, craignant de ce que la création dun tel foyer allait à lencontre de ses intérêts et surtout de ne pas perdre pied au Moyen-Orient avec ses enjeux économiques et stratégiques. En effet, ses visées sur le pétrole du Moyen-Orient devenaient gourmandes. Lidée fut freinée aussi par la résistance des pays arabes à la suite de lafflux croissant de Juifs venant dEurope centrale, à partir de 1935, provoqué par les persécutions nazies.
Voyant lidée séterniser et pour accélérer la naissance du foyer, la communauté juive recourut, comme dit plus haut, à des débarquements massifs des Juifs dEurope en Palestine. Lexemple du bateau du nom de « Exodus » est la référence la plus connue au monde. Et pour mieux appuyer sa destinée, cette communauté devait recourir au terrorisme. La naissance de groupes de terreur dont le plus connu est la « Haganah » ont beaucoup influé sur le départ des Anglais de Palestine.
Nous sommes en 1948, le mandat bitannique en Palestine sachève, un comité exécutif des Juifs de Palestine, sous la houlette du grand sioniste Bengourion, proclama lindépendance dIsraël avec la bénédiction des puissances occidentales, principalement européennes et aussi avec la complicité des Nations unies bien sensibilisées à la cause, par le puissant lobby juif américain.
Ainsi est né cet Etat fantoche dIsraël avec ses frontières arbitraires, comme le précise si bien, un grand livre français de référence, pendant que celui de la Palestine, pourtant prévu en même temps, était jeté aux oubliettes.
Et depuis, quatre guerres ont opposé cet Etat, devenant de plus en plus puissant, aux pays arabes voisins. Sa puissance militaire est due essentiellement aux fournitures darmes de plus en plus sophistiquées et dévastatrices, principalement par les Etats-Unis. Le coup de main apporté par ces derniers a permis, aisément, la réussite des sionistes sur toutes les armées des Etats arabes voisins, réunis.
Nous sommes en 2009 et depuis, lEtat dIsraël est maître en ces lieux. Ghaza est aujourdhui à feu et à sang, car devenue un immense camp de concentration, comme la si bien qualifié, récemment un homme politique français. En ce lieu et en ce moment, toutes destructions matérielles et massacres de populations laissent indifférents les pays dits de « liberté » et de « démocratie ».
Cest effectivement loption « démocratique » de cet Etat qui a poussé et qui pousse de plus en plus les dirigeants des pays occidentaux à laider dans son entreprise diabolique. Les pays voisins étant encore à lère féodale ignorant leur démocratie !
Les massacres auxquels nous assistons aujourdhui ne sont que la résultante, bien calculée, des efforts fournis par les dirigeants des pays occidentaux européens qui sont, aux yeux des observateurs avertis et éclairés, responsables bien plus que les Israéliens eux-mêmes de limpasse dans laquelle ils ont jeté Arabes et Juifs en se servant de ces derniers pour contenir et juguler le monde arabo-musulman dans ses idées, devenant, à leurs yeux, de plus en plus dangereuses.
Pourtant, lHistoire ancienne et même contemporaine est là pour nous rappeler la bonne entente entre Arabes et Juifs. Na-t-on pas vu la communauté juive du temps de lEspagne arabe, protégée par tous les sultans qui se sont succédé ? Les Ottomans, en leur temps ont fait de même dans les Balkans et en Mésopotamie. Bien plus, le Prophète Mohamed que le Salut soit sur Lui, na-t-il pas protégé son voisin juif même dans la pratique de sa religion ? Au Maghreb, où la communauté « Séfarade » (4) qui était importante, aucun signe de rejet nétait perceptible entre Arabes et Juifs. Bien au contraire, une entente parfaite se manifestait entre eux.
Ce sont donc les dirigeants des pays occidentaux, principalement européens et notamment lAllemagne doù le mal est parti, lAngleterre pour son idée de création de lEtat dIsraël et la France pour son aide sournoise et la fabrication de larme atomique, qui ont été à lorigine de la haine nouvelle née entre Arabes et Juifs. Limpasse à laquelle le monde entier assiste impuissant, aujourdhui, est sous leur responsabilité directe et entière. Cest aux dirigeants de ces pays quil faudra se tourner pour exiger deux de guérir ce cancer quils ont colporté et créé de toute pièce, sinon, cette maladie mortelle dégénèrera un jour en monstre immaîtrisable pour se retourner contre eux, ce qui ne saurait tarder.