BORDEAUX - CHELSEA. Surpris par un but d'Anelka à l'heure de jeu, les Bordelais arrachent un nul de grand standing grâce à Diarra. La qualification passera par une victoire à Rome le 9 décembre
C'est le moins qu'ils méritaient. Les Bordelais ont arraché hier soir un résultat nul ultra mérité qui leur permet de garder bien au chaud l'espoir d'une qualification pour les huitièmes de finale. Il faudra aller gagner à Rome le 9 décembre mais franchement, avec ce qu'ils ont montré contre le vice-champion d'Europe, on mettrait bien une petite pièce sur Alou Diarra, héros du soir, et ses coéquipiers.
Car cette fois, et comme ils se l'étaient promis, les Girondins étaient prêts à livrer un véritable match européen, et non pas une parodie comme à l'aller. Le 16 septembre dernier, l'affaire était déjà pliée à la demi-heure de jeu (buts de Lampard et Joe Cole) à Stamford Bridge. Hier soir au contraire, la première demi-heure était tout à leur avantage.
Ce Bordeaux-là était vraiment costaud. Logiquement, il ne tardait pas à chauffer les gants de Petr Cech, obligé de se déplier sur une frappe de Fernando, légèrement hors cadre (6e). Le portier tchèque devait y mettre les deux poings pour repousser une frappe lourde du droit de Mathieu Chalmé monté aux avant-postes (20e), preuve que le bloc girondin, bien compact et coordonné au pressing, montait en régime.
C'était froid dehors et tout chaud dedans. Dans les tribunes et sur le terrain. John Terry laissait traîner ses crampons après un numéro de Gourcuff. Heureusement pour Bordeaux, le jeune meneur international se retenait in extremis de ne pas se faire justice lui-même (cartons jaunes simultanés, 22e). C'eut été dommage : six minutes plus tard, le Breton sortait sa spéciale (râteau et talonnade du gauche) pour obliger encore une fois Cech à s'employer.
Un tir, un but
Après trente bonnes minutes à faire le sous-marin jaune, Chelsea remontait à la surface en fin de mi-temps. Hors-jeu d'un pied sur un service de Joe Cole (29e), Nicolas Anelka rappelait que le danger pouvait surgir à tout moment avec des individualités de cette qualité. Comme quand Wendel laissait partir deux fois Bosingwa dans son dos mais sans danger pour Matthieu Valverde. Preuve du réel impact bordelais durant cette première période, à la pause, Chelsea n'avait toujours pas tiré au but !
Hélas pour Bordeaux, le premier était le bon. Car il suffisait d'une relance ratée de Franck Jurietti dans l'axe, d'une remise instantanée de Franck Lampard pour qu'Anelka, seul face à Valverde, n'ouvre le score après avoir couché le gardien girondin de deux feintes de frappe (60e). Dans la foulée, l'avant-centre français pouvait laisser sa place à Didier Drogba, avec le sentiment du bon boulot accompli. Celui des Girondins se compliquait alors drôlement. Laurent Blanc lançait Cavenaghi et Obertan mais la flamme qui les avait animés pendant une heure menaçait de s'éteindre, quand Diarra la rallumait d'un coup de tête rageur au premier poteau sur un corner de Gourcuff (83e).
Cavenaghi était prêt de parachever l'exploit (frappe le long du poteau gauche de Cech, 90e) mais cela n'aurait de toute façon rien changé au plan de route bordelais le 9 décembre : conquérir Rome !
(1) Grâce à un point-average favorable (deux victoires) contre Cluj qui pourra au mieux les rejoindre à 7 points, les Girondins poursuivront de toute façon leur route en 16e de finale de la Coupe UEFA.
C'est le moins qu'ils méritaient. Les Bordelais ont arraché hier soir un résultat nul ultra mérité qui leur permet de garder bien au chaud l'espoir d'une qualification pour les huitièmes de finale. Il faudra aller gagner à Rome le 9 décembre mais franchement, avec ce qu'ils ont montré contre le vice-champion d'Europe, on mettrait bien une petite pièce sur Alou Diarra, héros du soir, et ses coéquipiers.
Car cette fois, et comme ils se l'étaient promis, les Girondins étaient prêts à livrer un véritable match européen, et non pas une parodie comme à l'aller. Le 16 septembre dernier, l'affaire était déjà pliée à la demi-heure de jeu (buts de Lampard et Joe Cole) à Stamford Bridge. Hier soir au contraire, la première demi-heure était tout à leur avantage.
Ce Bordeaux-là était vraiment costaud. Logiquement, il ne tardait pas à chauffer les gants de Petr Cech, obligé de se déplier sur une frappe de Fernando, légèrement hors cadre (6e). Le portier tchèque devait y mettre les deux poings pour repousser une frappe lourde du droit de Mathieu Chalmé monté aux avant-postes (20e), preuve que le bloc girondin, bien compact et coordonné au pressing, montait en régime.
C'était froid dehors et tout chaud dedans. Dans les tribunes et sur le terrain. John Terry laissait traîner ses crampons après un numéro de Gourcuff. Heureusement pour Bordeaux, le jeune meneur international se retenait in extremis de ne pas se faire justice lui-même (cartons jaunes simultanés, 22e). C'eut été dommage : six minutes plus tard, le Breton sortait sa spéciale (râteau et talonnade du gauche) pour obliger encore une fois Cech à s'employer.
Un tir, un but
Après trente bonnes minutes à faire le sous-marin jaune, Chelsea remontait à la surface en fin de mi-temps. Hors-jeu d'un pied sur un service de Joe Cole (29e), Nicolas Anelka rappelait que le danger pouvait surgir à tout moment avec des individualités de cette qualité. Comme quand Wendel laissait partir deux fois Bosingwa dans son dos mais sans danger pour Matthieu Valverde. Preuve du réel impact bordelais durant cette première période, à la pause, Chelsea n'avait toujours pas tiré au but !
Hélas pour Bordeaux, le premier était le bon. Car il suffisait d'une relance ratée de Franck Jurietti dans l'axe, d'une remise instantanée de Franck Lampard pour qu'Anelka, seul face à Valverde, n'ouvre le score après avoir couché le gardien girondin de deux feintes de frappe (60e). Dans la foulée, l'avant-centre français pouvait laisser sa place à Didier Drogba, avec le sentiment du bon boulot accompli. Celui des Girondins se compliquait alors drôlement. Laurent Blanc lançait Cavenaghi et Obertan mais la flamme qui les avait animés pendant une heure menaçait de s'éteindre, quand Diarra la rallumait d'un coup de tête rageur au premier poteau sur un corner de Gourcuff (83e).
Cavenaghi était prêt de parachever l'exploit (frappe le long du poteau gauche de Cech, 90e) mais cela n'aurait de toute façon rien changé au plan de route bordelais le 9 décembre : conquérir Rome !
(1) Grâce à un point-average favorable (deux victoires) contre Cluj qui pourra au mieux les rejoindre à 7 points, les Girondins poursuivront de toute façon leur route en 16e de finale de la Coupe UEFA.