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En raison de la crise internationale, les Bourses arabes ont perdu 600 milliards de dollars en 2008. « Au départ, nous pensions que nous serions épargnés, mais après lété 2008 nous avons eu la preuve du contraire », a reconnu Fadi Khalaf, secrétaire général de lUnion des Bourses arabes (UBA), réunie en assemblée annuelle le 15 avril dernier à Casablanca. LUBA regroupe quinze marchés, parmi lesquels Abu Dhabi, Doha, lÉgypte, le Maroc, la Tunisie, la Libye, ou plus récemment lArabie saoudite.
Selon lindice Morgan Stanley, les places boursières mondiales, dans leur ensemble, ont vu leur valeur seffondrer de 59,61 % au cours des deux dernières années. Pour les Bourses arabes, la chute est plus forte encore sur la même période ( 64,76 %). Elles sen tirent toutefois mieux que la moyenne des marchés émergents, par essence plus volatils, qui se sont effondrés de 66,06 % ces deux dernières années. Les marchés arabes ont par ailleurs répercuté la dégringolade des cours du pétrole.
Sur le continent, la Bourse du Caire et dAlexandrie (Case) a été la plus affectée, « en raison de son exposition aux mouvements de capitaux étrangers, qui représentent 40 % de la capitalisation de marché et des cotations croisées avec Londres et New York », a indiqué Majid Chaouki Surial, président de la Case. Lindice EGX 30 y a chuté de 56,4 % en un an, tandis que la capitalisation boursière perdait 38,4 % de sa valeur, à 85,98 milliards de dollars fin 2008, selon la World Federation of Exchanges (WFE).
Le Maghreb résiste mieux. À la Bourse de Casablanca, la capitalisation a baissé de 13,6 % pour atteindre 65,66 milliards de dollars fin 2008. La place de Tunis, en revanche, est lune des seules à finir sur une note positive, en raison de sa faible intégration au système financier international. Son indice Tunindex a clôturé lannée 2008 sur une hausse de 10,7 %.
Dans lattente des résultats des décisions prises lors de la dernière réunion du G20 pour sortir de la crise, les membres de lUBA veulent dynamiser les échanges entre places financières arabes. Dans ce sens, lÉgypte et le Maroc ont conclu un accord de partenariat pour échanger des informations, établir des relations entre les sociétés de Bourse, mutualiser les réflexions, développer les dispositifs réglementaires et techniques afin daméliorer la compétitivité des deux marchés. En 2008, 27,5 % de la capitalisation de Casablanca était détenue par des investisseurs étrangers, français et espagnols dans leur très grande majorité. « Il y a une méconnaissance de la Bourse de Casablanca de la part des investisseurs du Golfe », justifie Karim Hajji, directeur général de la Bourse marocaine.
© Jeune Afrique
Selon lindice Morgan Stanley, les places boursières mondiales, dans leur ensemble, ont vu leur valeur seffondrer de 59,61 % au cours des deux dernières années. Pour les Bourses arabes, la chute est plus forte encore sur la même période ( 64,76 %). Elles sen tirent toutefois mieux que la moyenne des marchés émergents, par essence plus volatils, qui se sont effondrés de 66,06 % ces deux dernières années. Les marchés arabes ont par ailleurs répercuté la dégringolade des cours du pétrole.
Sur le continent, la Bourse du Caire et dAlexandrie (Case) a été la plus affectée, « en raison de son exposition aux mouvements de capitaux étrangers, qui représentent 40 % de la capitalisation de marché et des cotations croisées avec Londres et New York », a indiqué Majid Chaouki Surial, président de la Case. Lindice EGX 30 y a chuté de 56,4 % en un an, tandis que la capitalisation boursière perdait 38,4 % de sa valeur, à 85,98 milliards de dollars fin 2008, selon la World Federation of Exchanges (WFE).
Le Maghreb résiste mieux. À la Bourse de Casablanca, la capitalisation a baissé de 13,6 % pour atteindre 65,66 milliards de dollars fin 2008. La place de Tunis, en revanche, est lune des seules à finir sur une note positive, en raison de sa faible intégration au système financier international. Son indice Tunindex a clôturé lannée 2008 sur une hausse de 10,7 %.
Dans lattente des résultats des décisions prises lors de la dernière réunion du G20 pour sortir de la crise, les membres de lUBA veulent dynamiser les échanges entre places financières arabes. Dans ce sens, lÉgypte et le Maroc ont conclu un accord de partenariat pour échanger des informations, établir des relations entre les sociétés de Bourse, mutualiser les réflexions, développer les dispositifs réglementaires et techniques afin daméliorer la compétitivité des deux marchés. En 2008, 27,5 % de la capitalisation de Casablanca était détenue par des investisseurs étrangers, français et espagnols dans leur très grande majorité. « Il y a une méconnaissance de la Bourse de Casablanca de la part des investisseurs du Golfe », justifie Karim Hajji, directeur général de la Bourse marocaine.
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