Le 26 août, le président algérien limoge Abdelaziz Belkhadem, alors qu'il était à la fois son conseiller spécial et ministre d’Etat.
Une surprise pour le microcosme politico-médiatique algérien.
Des médias proches du pouvoir attribuaient l’éviction de Belkhadem à deux visites secrètes, cet été, au Maroc où il aurait eu des entretiens avec des responsables marocains proches du palais.
Ces rencontres auraient notamment porté sur les questions du Sahara et la santé du président Bouteflika.
Cette accusation vise à le présenter comme « traitre » devant l’opinion publique.
Belkhadem nie tout en bloc
Belkhadem se devait de réagir. Il a choisi un support non-algérien pour se défendre. Dans des déclarations à l’agence palestinienne d’information Qods Press, l’homme qui a assuré diverses responsabilités publiques durant les quarante dernières années, a souligné que « la constitution accorde au président de la république le droit de nommer et de mettre un terme aux fonctions et je ne vais faire aucun commentaire là-dessus ».
En revanche, il a tenu à préciser qu’il n’a jamais visité le royaume ni pris langue avec des officiels. Mieux encore, Belkhadem, dans un message à qui de droit, a assuré que sa position sur le Sahara occidental n’a pas changé.
Pour lui, il s’agit toujours d’une « affaire d’autodétermination. Les résolutions des Nations-Unies sont claires », ajoutant qu’ « il faut laisser au peuple sahraoui le droit de déterminer son avenir par le biais d’un referendum ».
C'est Saïd Bouteflika, le frère du président, qui serait à l'origine de l'éviction de Abdelaziz Belkhadem .
(...)
En pleine préparation de la campagne du quatrième mandat de Bouteflika, Abdelaziz Belkhadem avait été nommé conseiller spécial du président.
Cinq mois plus tard, brutalement remercié, tout est bon pour lui coller une étiquette de traitre.
Comme pour Ghardaïa, le Maroc joue le rôle d'acteur de l'ombre pour les médias proches du pouvoir algérien.
Mohammed Jaabouk
http://www.yabiladi.com/articles/details/29339/algerie-maroc-coeur-conflit-entre.html
Une surprise pour le microcosme politico-médiatique algérien.
Des médias proches du pouvoir attribuaient l’éviction de Belkhadem à deux visites secrètes, cet été, au Maroc où il aurait eu des entretiens avec des responsables marocains proches du palais.
Ces rencontres auraient notamment porté sur les questions du Sahara et la santé du président Bouteflika.
Cette accusation vise à le présenter comme « traitre » devant l’opinion publique.
Belkhadem nie tout en bloc
Belkhadem se devait de réagir. Il a choisi un support non-algérien pour se défendre. Dans des déclarations à l’agence palestinienne d’information Qods Press, l’homme qui a assuré diverses responsabilités publiques durant les quarante dernières années, a souligné que « la constitution accorde au président de la république le droit de nommer et de mettre un terme aux fonctions et je ne vais faire aucun commentaire là-dessus ».
En revanche, il a tenu à préciser qu’il n’a jamais visité le royaume ni pris langue avec des officiels. Mieux encore, Belkhadem, dans un message à qui de droit, a assuré que sa position sur le Sahara occidental n’a pas changé.
Pour lui, il s’agit toujours d’une « affaire d’autodétermination. Les résolutions des Nations-Unies sont claires », ajoutant qu’ « il faut laisser au peuple sahraoui le droit de déterminer son avenir par le biais d’un referendum ».
C'est Saïd Bouteflika, le frère du président, qui serait à l'origine de l'éviction de Abdelaziz Belkhadem .
(...)
En pleine préparation de la campagne du quatrième mandat de Bouteflika, Abdelaziz Belkhadem avait été nommé conseiller spécial du président.
Cinq mois plus tard, brutalement remercié, tout est bon pour lui coller une étiquette de traitre.
Comme pour Ghardaïa, le Maroc joue le rôle d'acteur de l'ombre pour les médias proches du pouvoir algérien.
Mohammed Jaabouk
http://www.yabiladi.com/articles/details/29339/algerie-maroc-coeur-conflit-entre.html