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Brahim Asloum s'indigne des insultes racistes envers Sarah Ourahmoune
Candidate à la présidence de la Fédération française de boxe (FFB), la championne de boxe Sarah Ourahmoune a annoncé lundi son retrait de la course après avoir été victime d'insultes racistes et sexistes sur les réseaux sociaux. Son compère Brahim Asloum a exprimé son indignation suite à ces attaques.
« J'ai été la cible d'attaques racistes et sexistes », a dénoncé Sarah Ourahmoune dans un post sur Instagram, précisant avoir reçu « des mots comme ‘l'arabe de service', ‘femme de ménage de (…)
Boxe. Victime d’insultes racistes, Sarah Ourahmoune retire sa candidature à la Fédération française
Dans une lettre ouverte, la vice-championne olympique de boxe Sarah Ourahmoune a dénoncé des insultes racistes et sexistes envers sa personne avant d’annoncer se retirer des élections pour la présidence de la Fédération française de boxe. Elle faisait campagne en binôme avec l’actuel président, Dominique Nato.
Sarah Ourahmoune ne sera pas élue co-présidente de la Fédération française de boxe (FFB). Candidate pour briguer la présidence pour le mandat 2024-2028 en binôme avec le sortant Dominique Nato, la vice-championne olympique de boxe jette l’éponge.
Mon sport traverse une période de souffrance »
Dans une lettre ouverte, elle explique que sa décision a été motivée par les « attaques racistes et sexistes » dont elle a été la cible dans le cadre de la campagne. « Des mots comme “l’arabe de service”, “femme de ménage de la fédération”, ou encore “la chienne de”, sans compter les messages anonymes d’une violence inouïe et profondément choquante. »
Elle poursuit en dénonçant ces attaques : « Jamais je n’aurais pensé qu’on m’attaquerait ainsi pour mes origines ou pour le simple fait d’être une femme. Je ne peux l’accepter, je refuse de le faire. Et pour la première fois, je ressens que ce combat-là, ce n’est pas ici, à cette place que je vais le mener. » Et d’ajouter : « Je suis scandalisée et profondément affectée. Je découvre avec une douleur sincère que mon sport, celui que j’ai tant aimé, traverse une période de souffrance qui va au-delà des simples rivalités. Notre société est en souffrance, et je suis inquiète pour nous tous. »
À 42 ans, Sarah Ourahmoune occupait déjà le poste de vice-présidente de la FFB. Elle avait voulu briguer la présidence pour avoir plus de poids dans les décisions. Après son retrait, Dominique Nato n’a pour l’instant pas communiqué sur la suite qu’il donnerait à sa candidature.