Le brexit se négocie "comme un tapis marocain" selon cet animateur britannique

thitrite

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EUROPE - C'est une surprenante analogie que vient de faire l'animateur télé britannique Piers Morgan. Intervenant sur la BBC jeudi soir, il a comparé la stratégie de négociations de la première ministre britannique Theresa May sur le Brexit à celle effectuée chez un marchand de tapis marocains.

vidéo sur le lien .

"J'étais en vacances à Marrakech pour le nouvel an. Lorsque vous entrez dans les souks, vous commencez à négocier, à faire du troc", commence le journaliste. "David Cameron (l'ancien premier ministre britannique, ndlr) est le genre de gars qui va dans la première boutique et dit: 'J'aime tous vos tapis. Et je ne partirai pas tant que vous ne m'aurez pas arnaqué'. C'est ce qu'il a fait (avec l'UE)".


L'animateur continue en applaudissant au contraire "l'excellente technique de négociations" de Theresa May qui, elle, aurait dit au premier marchand de tapis: "J'aime bien vos tapis. Mais j'ai une très bonne offre d'un type appelé Donald en Amérique et si vous ne me faites pas une meilleure offre, je vais sortir de votre boutique et aller chez Donald faire des affaires".

Mardi 17 janvier, la première ministre britannique a prononcé un long discours pour défendre la "rupture claire et nette" de son pays avec l'Union européenne.

Depuis, les commentateurs du Royaume-Uni sont divisés sur l'avenir économique du pays, certains défendant la ligne "dure" exprimée par la première ministre, d'autres estimant, comme le quotidien The Independent, que le Brexit est "dommageable et antidémocratique".

http://www.huffpostmaghreb.com/2017...o_n_14284240.html?ncid=tweetlnkfrhpmg00000008
 

mam80

la rose et le réséda
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C'est une affaire de gros sous ni plus ni moins.
L'Europe face au trou budgétaire du Brexit

Avec le Brexit, le manque à gagner sera de l'ordre de 10 milliards d'euros par an pour l'UE.
C'est le bras de fer que les capitales redoutent, encore à voix basse:
le Brexit va laisser un «trou» d'au moins 10 milliards d'euros par an dans le financement du budget de l'Union européenne (UE), une ardoise qu'aucun des Vingt-sept n'entend éponger.

Le commissaire allemand Günther Oettinger, comme souvent, a mis les pieds dans le plat: le Royaume-Uni est un contributeur net de l'UE et malgré la disparition du rabais historique consenti à Margaret Thatcher, «il nous manquera entre 10 et 11 milliards d'euros chaque année». Le choix est sans ambiguïté: «il faudra réduire les dépenses ou augmenter les recettes».

La facture que le continent devra assumer pour le Brexit, source d'inévitables frictions, explique son acharnement à réclamer à Londres un solde de tout compte dépassant 60 milliards d'euros. Ce pactole permettrait à l'UE de repousser les choix. «Les pays créditeurs ne voudront pas lâcher un cent en faveur de Bruxelles, les pays bénéficiaires ne renonceront pas à un cent de leurs subventions», confie l'un des négociateurs-clés.

Faute de recettes nouvelles, il faudrait couper dans les dépenses à partir de 2019


Le budget de l'UE ne représente que 1 % du PIB de l'ensemble. Mais il doit être exécuté en équilibre, parce que les traités interdisent à l'Union de s'endetter.

Faute de recettes nouvelles, il faudrait donc couper dans les dépenses à partir de 2019. Le commissaire allemand a refusé de s'engager sur le terrain politiquement glissant d'une baisse des aides massives consenties aux pays d'Europe orientale, par ailleurs les plus récalcitrants.

Mais il n'a pas craint d'évoquer une «réforme radicale» de la politique agricole commune, de quoi nourrir le soupçon côté français.

La Commission européenne a publié mercredi un «document de réflexion», dressant un état des lieux de cette épineuse équation budgétaire.
Les choix seront d'autant plus difficiles que l'Union a prévu de financer de nouvelles politiques dans le domaine de la défense ou des migrations.

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/...ce=AM2&utm_medium=email&utm_campaign=Economie

mam
 
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