Ca y est. La relaxe de l’ancien ministre UMP Brice Hortefeux après ses propos sur un militant d’origine arabe en 2009 est devenue définitive ce mardi après-midi, la Cour de cassation ayant rejeté le pourvoi du Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap).
Une décision qui fait référence au dérapage de septembre 2009 dont la toile se souvient encore. Lemonde.fr avait diffusé cette vidéo montrant Brice Hortefeux, alors ministre de l’Intérieur, prononcer quelques phrases pour le moins ambiguës lors d’une pose avec Amine, un jeune militant né de père algérien.
« Ah mais ça ne va pas du tout, alors, il ne correspond pas du tout au prototype » (… « Il en faut toujours un. Quand il y en a un, ça va. C’est quand il y en a beaucoup qu’il y a des problèmes » sont les deux phrases qui avaient signé le début dune longue polémique.
Condamné en première instance à 750 euros d’amende, le proche de Nicolas Sarkozy avait été relaxé en 2011 par la Cour d’appel, qui avait néanmoins qualifié ces propos « méprisants » et « outrageants ».
Brice Hortefeux s’était défendu en laissant entendre que cette saillie maladroite concernait les Auvergnats. Fin 2012, il avait néanmoins admis au Monde que « le jeune homme et des amis avaient trouvé ça pour (le) soutenir », et qu’il ne les avait pas contredits sur le moment. Avant d’avouer que cet épisode malencontreux constituait son « pire souvenir politique ».
Source
Une décision qui fait référence au dérapage de septembre 2009 dont la toile se souvient encore. Lemonde.fr avait diffusé cette vidéo montrant Brice Hortefeux, alors ministre de l’Intérieur, prononcer quelques phrases pour le moins ambiguës lors d’une pose avec Amine, un jeune militant né de père algérien.
« Ah mais ça ne va pas du tout, alors, il ne correspond pas du tout au prototype » (… « Il en faut toujours un. Quand il y en a un, ça va. C’est quand il y en a beaucoup qu’il y a des problèmes » sont les deux phrases qui avaient signé le début dune longue polémique.
Condamné en première instance à 750 euros d’amende, le proche de Nicolas Sarkozy avait été relaxé en 2011 par la Cour d’appel, qui avait néanmoins qualifié ces propos « méprisants » et « outrageants ».
Brice Hortefeux s’était défendu en laissant entendre que cette saillie maladroite concernait les Auvergnats. Fin 2012, il avait néanmoins admis au Monde que « le jeune homme et des amis avaient trouvé ça pour (le) soutenir », et qu’il ne les avait pas contredits sur le moment. Avant d’avouer que cet épisode malencontreux constituait son « pire souvenir politique ».
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