boptitprince
je ne suis qu'un prince..
Grouwels veut (aussi) plus de bilinguisme dans les hôpitaux
R.Me.
Mis en ligne le 22/01/2011
Selon la ministre, il y a trop de malentendus entre patients et médecins. Elle veut une prime de bilinguisme dans les hôpitaux privés.
La proposition de la N-VA sur lemploi des langues par les médecins à Bruxelles (Voir LLB 21/01) a partiellement trouvé échos auprès de la ministre bruxelloise Brigitte Grouwels (CD&V), en charge de la Santé à la VGC (Vlaamse Gemeenschapscommissie).
Pour rappel, la N-VA plaide pour que chaque professionnel de la santé apporte la preuve de son bilinguisme sil veut pratiquer dans la capitale. "Jai lu cela dans les grandes lignes et il faudrait voir cette proposition, et surtout sa portée, dans le détail. Mais sur le fond, il est vrai quil faut renforcer le bilinguisme dans tous les secteurs hospitaliers bruxellois. Je lai toujours affirmé haut et fort. Et ce message-là - celui du bilinguisme dans les hôpitaux bruxellois - la N-VA peut le porter à un niveau fédéral."
Un bilinguisme qui est pourtant déjà dactualité, "du moins légalement", selon la ministre, au sein des hôpitaux publics de la capitale. "Mais dans les faits, cest trop rarement le cas. Je reçois beaucoup déchos de Bruxellois néerlandophones qui se plaignent de ne pas être soignés dans leur langue".
De là à déclarer que Brigitte Grouwels préférerait être traitée par un "flamand bilingue incompétent plutôt quun unilingue francophone compétent" (déclaration de Brigitte Grouwels en 2006), il y a un pas que la ministre ne veut plus franchir. "Tout simplement car tous les médecins sont compétents. Pour faire de telles études, il faut être compétent, mais cest vrai que quand jexplique à un médecin que jai mal à lestomac et quil consulte mes poumons, il y a un gros malaise."
Pour Brigitte Grouwels , "la bonne compréhension dun patient par son médecin, cest le début de la thérapie". Et actuellement, selon la ministre , "il y a trop de malentendus dans les hôpitaux bruxellois." Mais si la N-VA parle d"obligations", voire dexamen linguistique, pour favoriser ce bilinguisme, Brigitte Grouwels préfère, elle, parler doctroi de primes. "Au CD&V, nous préférons la carotte au bâton, cest pourquoi nous proposons des primes de bilinguisme aux médecins des hôpitaux privés de la Région bruxelloise". Des primes qui doivent venir du fédéral, selon la ministre.
R.Me.
Mis en ligne le 22/01/2011
Selon la ministre, il y a trop de malentendus entre patients et médecins. Elle veut une prime de bilinguisme dans les hôpitaux privés.
La proposition de la N-VA sur lemploi des langues par les médecins à Bruxelles (Voir LLB 21/01) a partiellement trouvé échos auprès de la ministre bruxelloise Brigitte Grouwels (CD&V), en charge de la Santé à la VGC (Vlaamse Gemeenschapscommissie).
Pour rappel, la N-VA plaide pour que chaque professionnel de la santé apporte la preuve de son bilinguisme sil veut pratiquer dans la capitale. "Jai lu cela dans les grandes lignes et il faudrait voir cette proposition, et surtout sa portée, dans le détail. Mais sur le fond, il est vrai quil faut renforcer le bilinguisme dans tous les secteurs hospitaliers bruxellois. Je lai toujours affirmé haut et fort. Et ce message-là - celui du bilinguisme dans les hôpitaux bruxellois - la N-VA peut le porter à un niveau fédéral."
Un bilinguisme qui est pourtant déjà dactualité, "du moins légalement", selon la ministre, au sein des hôpitaux publics de la capitale. "Mais dans les faits, cest trop rarement le cas. Je reçois beaucoup déchos de Bruxellois néerlandophones qui se plaignent de ne pas être soignés dans leur langue".
De là à déclarer que Brigitte Grouwels préférerait être traitée par un "flamand bilingue incompétent plutôt quun unilingue francophone compétent" (déclaration de Brigitte Grouwels en 2006), il y a un pas que la ministre ne veut plus franchir. "Tout simplement car tous les médecins sont compétents. Pour faire de telles études, il faut être compétent, mais cest vrai que quand jexplique à un médecin que jai mal à lestomac et quil consulte mes poumons, il y a un gros malaise."
Pour Brigitte Grouwels , "la bonne compréhension dun patient par son médecin, cest le début de la thérapie". Et actuellement, selon la ministre , "il y a trop de malentendus dans les hôpitaux bruxellois." Mais si la N-VA parle d"obligations", voire dexamen linguistique, pour favoriser ce bilinguisme, Brigitte Grouwels préfère, elle, parler doctroi de primes. "Au CD&V, nous préférons la carotte au bâton, cest pourquoi nous proposons des primes de bilinguisme aux médecins des hôpitaux privés de la Région bruxelloise". Des primes qui doivent venir du fédéral, selon la ministre.