Ils étaient accusés d’espionnage. Quatre Français ont été libérés, mercredi 18 décembre après un an de détention au Burkina Faso, annonce les services de renseignement extérieur français.
Quatre fonctionnaires français accusés d’espionnage et détenus depuis un an au Burkina Faso ont été libérés, a appris l’Agence France-Presse auprès de la Direction générale du renseignement extérieur français (DGSE), qui confirmait des informations de la presse marocaine.
Les quatre hommes avaient été interpellés dans la capitale burkinabé le 1er décembre 2023 et été présentés par les autorités comme des agents de la DGSE.
Une source diplomatique française avait alors indiqué qu’il s’agissait de quatre fonctionnaires, détenteurs de passeports diplomatiques et de visas, mais elle avait rejeté « les accusations selon lesquelles ces techniciens auraient été envoyés au Burkina Faso pour d’autres motifs que leur travail de maintenance informatique ».
Depuis, les autorités françaises étaient restées discrètes sur le sort de ces quatre Français.
L’ambassade française n’est plus dirigée que par un chargé d’affaires depuis que les autorités burkinabé ont obtenu le départ de l’ambassadeur Luc Hallade. En avril, deux conseillers politiques de l’ambassade ont été déclarés persona non grata pour « activités subversives » et priés de quitter le pays.
Ouagadougou a dénoncé en mars 2023 un accord militaire de 1961 avec la France, après avoir obtenu le retrait des forces françaises.
Le Burkina a depuis formé avec le Mali et le Niger, qui ont également chassé l’armée française de leur sol, l’Alliance des États du Sahel (AES). Ils coopèrent notamment pour contenir les attaques récurrentes des groupes jihadistes, en même temps qu’ils se rapprochent d’autres puissances comme la Russie.
Quatre fonctionnaires français accusés d’espionnage et détenus depuis un an au Burkina Faso ont été libérés, a appris l’Agence France-Presse auprès de la Direction générale du renseignement extérieur français (DGSE), qui confirmait des informations de la presse marocaine.
Emmanuel Macron remercie le roi du Maroc
Le président Emmanuel Macron « s’est entretenu hier, mercredi 18 décembre 2024, au téléphone avec Sa Majesté le roi Mohammed VI, roi du Maroc, afin de le remercier chaleureusement de la réussite de la médiation qui a rendu possible la libération de nos quatre compatriotes retenus depuis un an au Burkina Faso », a réagi l’Élysée.Les quatre hommes avaient été interpellés dans la capitale burkinabé le 1er décembre 2023 et été présentés par les autorités comme des agents de la DGSE.
Une source diplomatique française avait alors indiqué qu’il s’agissait de quatre fonctionnaires, détenteurs de passeports diplomatiques et de visas, mais elle avait rejeté « les accusations selon lesquelles ces techniciens auraient été envoyés au Burkina Faso pour d’autres motifs que leur travail de maintenance informatique ».
Depuis, les autorités françaises étaient restées discrètes sur le sort de ces quatre Français.
Des relations tendues avec le Burkina
Les relations entre la France et le Burkina se sont considérablement dégradées depuis l’arrivée au pouvoir en septembre 2022 du capitaine Ibrahim Traoré, par un coup d’État - le deuxième en huit mois.L’ambassade française n’est plus dirigée que par un chargé d’affaires depuis que les autorités burkinabé ont obtenu le départ de l’ambassadeur Luc Hallade. En avril, deux conseillers politiques de l’ambassade ont été déclarés persona non grata pour « activités subversives » et priés de quitter le pays.
Ouagadougou a dénoncé en mars 2023 un accord militaire de 1961 avec la France, après avoir obtenu le retrait des forces françaises.
Le Burkina a depuis formé avec le Mali et le Niger, qui ont également chassé l’armée française de leur sol, l’Alliance des États du Sahel (AES). Ils coopèrent notamment pour contenir les attaques récurrentes des groupes jihadistes, en même temps qu’ils se rapprochent d’autres puissances comme la Russie.