La possibilité d'un attentat sur le sol américain est "la plus grave menace" à laquelle Barack Obama sera confronté, a averti lundi le président sortant George W. Bush, qui a également mis en garde son successeur à propos de l'Iran et de la Corée du Nord.
"La plus grave menace à laquelle il sera confronté, ainsi que les autres présidents après lui, est un attentat sur notre sol. J'aimerais pouvoir dire que ce n'est pas le cas, mais il existe toujours un ennemi qui voudrait faire du mal aux Américains. Ce sera une menace majeure", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse, très vraisemblablement sa dernière à huit jours de la passation de pouvoirs à Washington.
Les attentats du 11 septembre 2001 ont frappé les Etats-Unis au cours du premier mandat de George W. Bush.
M. Bush a par ailleurs jugé que l'Iran et la Corée du Nord restaient "dangereux", exprimant sa préoccupation concernant le programme nucléaire de Pyongyang.
"La Corée du Nord est toujours un problème. Le renseignement américain réfléchit pour établir l'ampleur du problème (qu'elle représente). L'une de mes préoccupations est qu'ils pourraient avoir un programme d'uranium hautement enrichi. C'est pourquoi il est important qu'un processus de vérification sérieux sorte des pourparlers à Six", a estimé M. Bush.
Le président sortant a appelé le gouvernement nord-coréen à "honorer ses engagements afin de permettre des mesures de vérification étroites pour s'assurer qu'ils ne mettent pas en place un programme d'enrichissement d'uranium".
"Ils restent dangereux. L'Iran reste dangereux", a-t-il lancé.
A propos de la situation dans la bande de Gaza, George W. Bush a répété qu'il était en faveur d'un "cessez-le-feu durable" mais que la responsabilité en revenait au mouvement islamiste Hamas qui contrôle le territoire palestinien.
"Je suis pour un cessez-le-feu durable et la définition d'un cessez-le feu durable, c'est que le Hamas cesse de tirer des roquettes sur Israël", a déclaré le président. "Je crois que c'est au Hamas de faire ce choix", a-t-il ajouté.
M. Bush a précisé que, selon lui, "la meilleure façon d'obtenir ce cessez-le feu était de travailler avec l'Egypte pour arrêter le trafic d'armes vers Gaza qui permet au Hamas de poursuivre ses tirs de roquettes".
Sur l'économie, M. Bush s'est dit prêt à demander au Congrès de débloquer la seconde moitié du plan de recapitalisation des banques, soit 350 milliards de dollars, si M. Obama le lui demande.
"Je n'ai pas l'intention de faire la demande, à moins qu'il (Barack Obama) me le demande spécifiquement", a-t-il déclaré.
Le TARP, le Troubled Assets Relief Program, ou Plan de sauvetage des actifs à risques, est un plan de 700 milliards de dollars lancé en octobre pour venir en aide au système financier, avec l'espoir de faire à nouveau circuler le crédit pour stimuler l'investissement et la consommation dans une économie frappée de récession. A ce jour, 350 milliards ont déjà été utilisés.
"La plus grave menace à laquelle il sera confronté, ainsi que les autres présidents après lui, est un attentat sur notre sol. J'aimerais pouvoir dire que ce n'est pas le cas, mais il existe toujours un ennemi qui voudrait faire du mal aux Américains. Ce sera une menace majeure", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse, très vraisemblablement sa dernière à huit jours de la passation de pouvoirs à Washington.
Les attentats du 11 septembre 2001 ont frappé les Etats-Unis au cours du premier mandat de George W. Bush.
M. Bush a par ailleurs jugé que l'Iran et la Corée du Nord restaient "dangereux", exprimant sa préoccupation concernant le programme nucléaire de Pyongyang.
"La Corée du Nord est toujours un problème. Le renseignement américain réfléchit pour établir l'ampleur du problème (qu'elle représente). L'une de mes préoccupations est qu'ils pourraient avoir un programme d'uranium hautement enrichi. C'est pourquoi il est important qu'un processus de vérification sérieux sorte des pourparlers à Six", a estimé M. Bush.
Le président sortant a appelé le gouvernement nord-coréen à "honorer ses engagements afin de permettre des mesures de vérification étroites pour s'assurer qu'ils ne mettent pas en place un programme d'enrichissement d'uranium".
"Ils restent dangereux. L'Iran reste dangereux", a-t-il lancé.
A propos de la situation dans la bande de Gaza, George W. Bush a répété qu'il était en faveur d'un "cessez-le-feu durable" mais que la responsabilité en revenait au mouvement islamiste Hamas qui contrôle le territoire palestinien.
"Je suis pour un cessez-le-feu durable et la définition d'un cessez-le feu durable, c'est que le Hamas cesse de tirer des roquettes sur Israël", a déclaré le président. "Je crois que c'est au Hamas de faire ce choix", a-t-il ajouté.
M. Bush a précisé que, selon lui, "la meilleure façon d'obtenir ce cessez-le feu était de travailler avec l'Egypte pour arrêter le trafic d'armes vers Gaza qui permet au Hamas de poursuivre ses tirs de roquettes".
Sur l'économie, M. Bush s'est dit prêt à demander au Congrès de débloquer la seconde moitié du plan de recapitalisation des banques, soit 350 milliards de dollars, si M. Obama le lui demande.
"Je n'ai pas l'intention de faire la demande, à moins qu'il (Barack Obama) me le demande spécifiquement", a-t-il déclaré.
Le TARP, le Troubled Assets Relief Program, ou Plan de sauvetage des actifs à risques, est un plan de 700 milliards de dollars lancé en octobre pour venir en aide au système financier, avec l'espoir de faire à nouveau circuler le crédit pour stimuler l'investissement et la consommation dans une économie frappée de récession. A ce jour, 350 milliards ont déjà été utilisés.